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22/07/2017
World Grand Prix : pas de finale pour les Bleues
Au terme d'un magnifique combat, l'équipe de France s'est inclinée ce samedi en cinq sets en demi-finale du Final Four de Canberra face à la Hongrie (26-24, 18-25, 25-21, 15-25, 11-15).
Le sélectionneur Félix André l'avait annoncé, la France et la Hongrie, opposées en demi-finale du Final Four du Groupe 3, étaient d'un niveau très proche. Les spectateurs de l'AIS Arena de Canberra ont donc assisté ce samedi à un match particulièrement serré, un combat de tous les instants, âpre et intense, qui a donné lieu à quelques points extraordinaires. Logiquement, la partie est allée au bout des cinq sets et cette fois, cela n'a pas souri aux Bleues (qui s'étaient imposées au tie break contre le Vénézuela et l'Australie lors des phases de poules). Plus constantes sur l'ensemble du match et plus lucides dans le money time, les Hongroises l'emportent au finish et se qualifient pour la finale.
Tout commence pourtant bien pour les Françaises, qui mènent rapidement 5-1 et obligent Alberto Salamoni, le sélectionneur de la Hongrie, à prendre très vite un premier temps mort. Ce dernier va servir de déclic aux Hongroises, qui entrent alors véritablement dans la partie en recollant immédiatement au score (5-5). Avec l'immense Edina Dobi au bloc, elles prennent même l'avantage en milieu de set (13-16). Félix André choisit alors d'opérer des changements et les entrées de Bruna Pezelj, Nina Stojiljkovic et Safiatou Zongo brouillent les cartes. Les Bleues recollent au score et s'offrent une fin de set à suspense. Toujours solide dans les moments chauds, Juliette Fidon (28 points au total, meilleure marqueuse française) prend les choses en main et sauve une balle de set. Dans la foulée, derrière le service de sa capitaine, Odette Ndoye parvient à donner la première manche aux Bleues (26-24).
L'impact physique a fait la différence
Le début de deuxième manche est particulièrement accroché et aucune équipe ne se détache jusqu'à une énorme séquence de la capitaine hongroise Zsuzsanna Talas au service (6-10). Félix André tente une nouvelle fois de modifier son six, mais cette fois, les Hongroises gardent leur avantage jusqu'au bout, dans le sillage d'une formidable Greta Szakmary (29 points au total, meilleur marqueuse du match). La Hongrie gagne nettement le deuxième set (18-25), mais les Françaises haussent le ton d'entrée de troisième manche, sous l'impulsion de Marie-France Garreau Dje. Malgré un retour des Hongroises en milieu de set, la centrale du Cannet est omniprésente et permet aux Bleues de basculer à deux sets à un (25-21 dans le troisième).
L'intensité monte encore d'un cran dans la quatrième manche, avec des défenses de plus en plus acharnées, pour le plus grand plaisir des spectateurs de l'AIS Arena. Les Hongroises semblent cependant plus fraîches physiquement et prennent l'ascendant dans le combat. Greta Szakmary et Bernadett Dekany (24 points au total) enchaînent les attaques gagnantes et les joueuses d'Alberto Salamoni se détachent irrésistiblement (6-10, 8-13, puis 11-18) et alignent même cinq points de suite pour conclure la manche (15-25). C'est donc au tie break que se joue la place de finaliste, et là encore, le physique fait la différence. Les Bleues débutent bien (3-1), mais se font vite rejoindre et vont même être submergées par la puissance de l'impeccable Szakmary (6-10). Combatives jusqu'au bout, Oriane Amalric et ses partenaires sauvent quatre balles de match mais finissent par s'incliner sur un bloc out (11-15). Maigre consolation pour les Bleues : elles auront pris, à elles seules, deux fois plus de sets à la Hongrie que tous ses autres adversaires du groupe 3 réunis...
Félix André (sélectionneur de l'équipe de France) : "Ce match s'est joué sur des détails, c'est le haut niveau. Nous avons manqué d'agressivité et de précision dans les derniers moments du match, et nous finissons par perdre au tie break, si proches et si loin à la fois... Il y a une différence de gabarits entre les deux équipes, ça a peut-être fait la différence sur la durée, mais honnêtement, j'ai trouvé que les deux équipes se sont rendu coup pour coup. Nous avons fini par fléchir en termes d'agressivité dans nos déplacements, au service, à l'attaque, au bloc. Je pense que c'est l'équipe la plus déterminée qui a gagné, tout simplement.
Maintenant, nous sommes un peu dans le flou, car le Vénézuela ne s'est pas présenté pour sa demi-finale, ce qui a qualifié automatiquement l'Australie. Nous nous préparons pour jouer ce match pour la 3e place, mais nous ne savons pas si le Vénézuela sera là demain et les organisateurs n'ont toujours pas pris de décision définitive. C'est une situation compliquée à vivre, et je trouve ça regrettable parce qu'en ce qui nous concerne, nous avons joué le jeu et fait notre travail. On se sent un peu pris en otage. C'est injuste, mais il faut l'accepter, l'injustice fait aussi partie du sport."
Tout commence pourtant bien pour les Françaises, qui mènent rapidement 5-1 et obligent Alberto Salamoni, le sélectionneur de la Hongrie, à prendre très vite un premier temps mort. Ce dernier va servir de déclic aux Hongroises, qui entrent alors véritablement dans la partie en recollant immédiatement au score (5-5). Avec l'immense Edina Dobi au bloc, elles prennent même l'avantage en milieu de set (13-16). Félix André choisit alors d'opérer des changements et les entrées de Bruna Pezelj, Nina Stojiljkovic et Safiatou Zongo brouillent les cartes. Les Bleues recollent au score et s'offrent une fin de set à suspense. Toujours solide dans les moments chauds, Juliette Fidon (28 points au total, meilleure marqueuse française) prend les choses en main et sauve une balle de set. Dans la foulée, derrière le service de sa capitaine, Odette Ndoye parvient à donner la première manche aux Bleues (26-24).
L'impact physique a fait la différence
Le début de deuxième manche est particulièrement accroché et aucune équipe ne se détache jusqu'à une énorme séquence de la capitaine hongroise Zsuzsanna Talas au service (6-10). Félix André tente une nouvelle fois de modifier son six, mais cette fois, les Hongroises gardent leur avantage jusqu'au bout, dans le sillage d'une formidable Greta Szakmary (29 points au total, meilleur marqueuse du match). La Hongrie gagne nettement le deuxième set (18-25), mais les Françaises haussent le ton d'entrée de troisième manche, sous l'impulsion de Marie-France Garreau Dje. Malgré un retour des Hongroises en milieu de set, la centrale du Cannet est omniprésente et permet aux Bleues de basculer à deux sets à un (25-21 dans le troisième).
L'intensité monte encore d'un cran dans la quatrième manche, avec des défenses de plus en plus acharnées, pour le plus grand plaisir des spectateurs de l'AIS Arena. Les Hongroises semblent cependant plus fraîches physiquement et prennent l'ascendant dans le combat. Greta Szakmary et Bernadett Dekany (24 points au total) enchaînent les attaques gagnantes et les joueuses d'Alberto Salamoni se détachent irrésistiblement (6-10, 8-13, puis 11-18) et alignent même cinq points de suite pour conclure la manche (15-25). C'est donc au tie break que se joue la place de finaliste, et là encore, le physique fait la différence. Les Bleues débutent bien (3-1), mais se font vite rejoindre et vont même être submergées par la puissance de l'impeccable Szakmary (6-10). Combatives jusqu'au bout, Oriane Amalric et ses partenaires sauvent quatre balles de match mais finissent par s'incliner sur un bloc out (11-15). Maigre consolation pour les Bleues : elles auront pris, à elles seules, deux fois plus de sets à la Hongrie que tous ses autres adversaires du groupe 3 réunis...
Félix André (sélectionneur de l'équipe de France) : "Ce match s'est joué sur des détails, c'est le haut niveau. Nous avons manqué d'agressivité et de précision dans les derniers moments du match, et nous finissons par perdre au tie break, si proches et si loin à la fois... Il y a une différence de gabarits entre les deux équipes, ça a peut-être fait la différence sur la durée, mais honnêtement, j'ai trouvé que les deux équipes se sont rendu coup pour coup. Nous avons fini par fléchir en termes d'agressivité dans nos déplacements, au service, à l'attaque, au bloc. Je pense que c'est l'équipe la plus déterminée qui a gagné, tout simplement.
Maintenant, nous sommes un peu dans le flou, car le Vénézuela ne s'est pas présenté pour sa demi-finale, ce qui a qualifié automatiquement l'Australie. Nous nous préparons pour jouer ce match pour la 3e place, mais nous ne savons pas si le Vénézuela sera là demain et les organisateurs n'ont toujours pas pris de décision définitive. C'est une situation compliquée à vivre, et je trouve ça regrettable parce qu'en ce qui nous concerne, nous avons joué le jeu et fait notre travail. On se sent un peu pris en otage. C'est injuste, mais il faut l'accepter, l'injustice fait aussi partie du sport."
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