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28/08/2017
Laurent Tillie : « Une autre compétition commence »
Auteur A.C., à Katowice
C'est un Laurent Tillie soulagé de voir son équipe sortir de la poule D qui a commenté lundi soir la victoire de l'équipe de France sur la Turquie. Pour le sélectionneur, une nouvelle compétition débute mercredi avec les matchs couperets, le premier mercredi contre les Tchèques.
On imagine que c’est plus facile d’aborder un match quand on sait que son équipe est déjà qualifiée pour la suite de la compétition…
Oui, ça se voit sur les visages de tout le monde. C’est vrai que c’était un mach bizarre, nous étions tellement soulagés de passer ce tour qu’on était relax. Comme j’ai expliqué dans le vestiaire lors d’un débriefing détendu, soit nous terminions deuxièmes et nous avions un match de barrage face à la République tchèque avant de jouer éventuellement l’Allemagne, soit on terminait troisièmes et on tombait sur l’Italie avant de rejouer les Belges. On prend ce qui arrive. Le but de ce soir était de retrouver un peu des sourires, du rythme, de la confiance et de la concentration. Nous avions fait ce matin (lundi) un peu de travail vidéo sur les Turcs, beaucoup sur nous aussi en petits comités, nous avions essayé de nous parler pour essayer de trouver des solutions. Maintenant, c’est une autre compétition qui commence, les matchs couperets, nous sommes vraiment contents d’y être, parce que nous sommes passés par la très petite porte.

N’est-ce pas là que l’équipe de France va commencer à jouer comme tout le monde l’espère ?
L’avantage des matchs couperets, c’est que quoi qu’on ait fait avant, qu’on ait bien ou mal joué, ça n’a aucune importance. Ce qui compte, c’est le match du jour. Et le but, ce n’est pas de bien jouer ou de faire des coups d’éclats, mais d’être pugnace pour faire déjouer l’autre, de faire preuve de constance pour faire mal à l’adversaire. C’est cet état d’esprit que nous voulons avoir pour aborder cette compétition.

Les entrées de Chinenyeze, Clevenot, Patry, vous ont-elles satisfait ?
Oui. Je ne fais pas des changements pour le plaisir de faire des changements. A part Earvin au troisième set, parce que c’était prévu qu’il rentre pour lui donner du rythme, les autres changements, je les ai faits parce qu’ils étaient urgents et importants. Ils ont d’ailleurs été très positifs sur les premier et deuxième sets que nous gagnons grâce aux doubles changements et la rentrée de Jean (Patry)… C’est l’état d’esprit à avoir : vous êtes sur le terrain parce que vous le méritez.

Etait-ce important aussi de passer moins de temps sur le terrain après deux matchs en cinq sets ?
Rétrospectivement, c’est bien, mais on ne calcule pas, ce n’était pas l’objectif. On craignait cette équipe de Turquie, eux aussi ont mis un ou deux joueurs au repos, l’objectif était de retrouver du rythme et de gagner.