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26/08/2017
Laurent Tillie : « De la déception et de l’espoir »
Auteur A.C., à Katowice
Au lendemain de la défaite inaugurale de l’équipe de France face à la Belgique à Katowice (2-3), le sélectionneur Laurent Tillie est revenu sur cette entame manquée, tout en se projetant sur la suite de l’Euro.
L’état d’esprit au lendemain de la défaite. "Nous sommes encore un peu tous dans la frustration, un peu K.O., nous essayons de trouver des solutions, le moyen de rebondir, parce qu’il le faut. On perd le premier match, du coup, le chemin devient très compliqué, mais il faut surtout trouver les ressorts pour repartir, redonner de la confiance, c’est ce qu’il y a de plus difficile à faire en 24 heures, redonner de l’envie aussi, de la lucidité. Nous avons le droit de digérer encore, nous allons nous reprendre d’ici demain."
Il a revu le match. "Ce matin, nous avons fait une mise au point, nous avons essayé de comprendre pourquoi on a pris 18 blocs, pourquoi on a fait 11 erreurs d’attaque et 21 au service, on donne plus de 31 points. Au tie-break, on donne 6 points sur 15, et malgré ça, on ne perd qu’à trois points. Donc il y a de la déception, mais aussi de l’espoir. Nous avons mis l’accent sur les déplacements de blocs et sur l’attaque, sur le fait d’essayer d’avoir des frappes plus lucides. Il y a eu tout un enchaînement de petites fautes dont nous n’avions pas l’habitude qui a attaqué le moral de l’équipe, ça revient un peu au Tournoi Wagner (11-13 août en Pologne) : nous avons eu les mêmes problèmes contre le Canada (0-3), nous avons joué une équipe qui faisait moins de fautes que nous, nous avons été frustrés et nous n’avons pas trouvé de solution. Je trouve que le mental s’est vite grippé, nous n’avons pas supporté que les autres nous bloquent, défendent et nous mettent en difficulté. Il y avait du blocage, on manquait de mouvement dans le soutien, on faisait un pas au lieu de deux, à l’attaque, on attaquait, mais il aurait fallu accélérer le bras, tous ces petits détails techniques faisaient que nous n’étions pas en réussite."
Les surprises du début de Championnat d’Europe. "Beaucoup d’équipes peuvent se battre entre elles, je pense qu’il y a un resserrement du niveau européen, on le voit si on regarde les matchs de la Ligue Mondiale, premier et deuxième niveaux, il y a de beaux matchs. Ce n’est pas parce que nous avons gagné une compétition que nous sommes automatiquement favoris, chaque histoire est différente. Maintenant, la dimension du service et du bloc prend vraiment de l’importance dans ce Championnat d’Europe. Si l’on regarde le match d’ouverture (Pologne-Serbie, 0-3), c’est grosse prise de risques, peu de fautes, grosse présence au filet et au bloc. Les Belges, c’était pareil, avec peut-être un peu moins de risques, grosse présence au bloc qui entraîne une grosse présence en défense. Nous, il faut que nous hissions notre niveau dans ce secteur de jeu. C’est là où le volley-ball européen est très fort. Nous, en général contre ce genre d’équipes, nous sommes un peu plus malins dans l’attaque, en jouant plus block-out, poussettes, feintes, attaques, soutiens, ce que nous n’avons pas eu vendredi."
Les Pays-Bas, prochain adversaire (dimanche, 20h30, en direct sur La Chaîne L’Equipe). "C’est une équipe un peu similaire à la Belgique avec beaucoup de services flottants, c’est souvent ou tout très bon, ou moins bon, avec des hauts et des bas, alors que les Belges sont plus constants. Mais on sait que les Hollandais peuvent très bien jouer si on ne leur pose pas de problèmes, s’ils sont en confiance."
Il a revu le match. "Ce matin, nous avons fait une mise au point, nous avons essayé de comprendre pourquoi on a pris 18 blocs, pourquoi on a fait 11 erreurs d’attaque et 21 au service, on donne plus de 31 points. Au tie-break, on donne 6 points sur 15, et malgré ça, on ne perd qu’à trois points. Donc il y a de la déception, mais aussi de l’espoir. Nous avons mis l’accent sur les déplacements de blocs et sur l’attaque, sur le fait d’essayer d’avoir des frappes plus lucides. Il y a eu tout un enchaînement de petites fautes dont nous n’avions pas l’habitude qui a attaqué le moral de l’équipe, ça revient un peu au Tournoi Wagner (11-13 août en Pologne) : nous avons eu les mêmes problèmes contre le Canada (0-3), nous avons joué une équipe qui faisait moins de fautes que nous, nous avons été frustrés et nous n’avons pas trouvé de solution. Je trouve que le mental s’est vite grippé, nous n’avons pas supporté que les autres nous bloquent, défendent et nous mettent en difficulté. Il y avait du blocage, on manquait de mouvement dans le soutien, on faisait un pas au lieu de deux, à l’attaque, on attaquait, mais il aurait fallu accélérer le bras, tous ces petits détails techniques faisaient que nous n’étions pas en réussite."
Les surprises du début de Championnat d’Europe. "Beaucoup d’équipes peuvent se battre entre elles, je pense qu’il y a un resserrement du niveau européen, on le voit si on regarde les matchs de la Ligue Mondiale, premier et deuxième niveaux, il y a de beaux matchs. Ce n’est pas parce que nous avons gagné une compétition que nous sommes automatiquement favoris, chaque histoire est différente. Maintenant, la dimension du service et du bloc prend vraiment de l’importance dans ce Championnat d’Europe. Si l’on regarde le match d’ouverture (Pologne-Serbie, 0-3), c’est grosse prise de risques, peu de fautes, grosse présence au filet et au bloc. Les Belges, c’était pareil, avec peut-être un peu moins de risques, grosse présence au bloc qui entraîne une grosse présence en défense. Nous, il faut que nous hissions notre niveau dans ce secteur de jeu. C’est là où le volley-ball européen est très fort. Nous, en général contre ce genre d’équipes, nous sommes un peu plus malins dans l’attaque, en jouant plus block-out, poussettes, feintes, attaques, soutiens, ce que nous n’avons pas eu vendredi."
Les Pays-Bas, prochain adversaire (dimanche, 20h30, en direct sur La Chaîne L’Equipe). "C’est une équipe un peu similaire à la Belgique avec beaucoup de services flottants, c’est souvent ou tout très bon, ou moins bon, avec des hauts et des bas, alors que les Belges sont plus constants. Mais on sait que les Hollandais peuvent très bien jouer si on ne leur pose pas de problèmes, s’ils sont en confiance."
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