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28/05/2017
France-Allemagne, la finale attendue
L’équipe de France dispute dimanche soir au Palais des Sports de Gerland le dernier match du Tournoi de qualification au Championnat du monde 2018 contre l'Allemagne, avec un enjeu de taille : le vainqueur sera directement qualifié. Autant dire que la tension devrait être à son comble…
Chaud devant ! La température caniculaire qui règne actuellement sur Lyon devrait encore monter de quelques degrés ce soir au Palais des Sports de Gerland à l’occasion d’un France-Allemagne qui constitue la véritable finale d’un TQCM dans lequel les deux formations ont jusqu’ici fait un parcours sans-faute, remportant leurs quatre matchs 3-0. Les données sont claires : le vainqueur validera son billet pour le Championnat du monde 2018 en Italie et en Bulgarie, le perdant (à condition d’avoir un meilleur ratio au niveau des sets par rapport à la Turquie si cette dernière bat l’Ukraine dans l’après-midi) aura le droit à du rab de compétition sous la forme d’un tournoi de rattrapage en août, dont le premier se qualifiera pour le Mondial. Autant dire que d’un côté comme de l’autre, on compte bien saisir cette opportunité de s’éviter des devoirs de vacances supplémentaires.
Particulièrement du côté d’une équipe de France qui n’a pas oublié que son dernier rendez-vous avec l’Allemagne s’était soldé par une défaite 3-0 qui l’avait privée de la médaille de bronze au Championnat du monde 2014. Un mauvais souvenir encore bien vivace dans l’esprit de ceux qui étaient de ce match à Katowice. "Même si, depuis, nous avons rebondi sur l’amertume de cette quatrième place, ce match nous a marqués au fer. Dans les cœurs, dans les têtes, cela avait été très violent", reconnaît le sélectionneur Laurent Tillie, tandis qu’Earvin Ngapeth ajoute : "On a soif de revanche. Cette défaite, on l’a digérée parce qu’il y a eu des compétitions entre-temps, mais c’est sûr que quand on pense à l’Allemagne, on pense à ce match. Cela aurait été notre premier podium international, on l’a un peu en travers de la gorge, mais on s’en est servis pour faire ce qu’on a fait derrière."
Toniutti : "Il va falloir de la folie sur le terrain et en tribunes"
Effectivement, presque trois ans plus tard, l’équipe de France n’est plus tout à fait la même, première nation européenne aujourd'hui au ranking de la CEV après avoir tout renversé sur son passage en 2015 (victoires historiques en Ligue Mondiale puis au Championnat d’Europe) et confirmé en 2016 avec une médaille de bronze en Ligue Mondiale. Certes, l’échec olympique a montré que ces Bleus restaient humains, mais la façon dont ils ont maîtrisé leur TQCM jusque-là laisse à penser que l’envie de gagner et le talent, même avec un groupe rajeuni, sont toujours là, au moment d’aborder des retrouvailles avec une Mannschaft qui a rappelé ses « meilleurs vieux » pour ce tournoi lyonnais.
Les points forts de cette équipe allemande qui n’a pas disputé les derniers JO ? "Ils ont une grosse alternance au service entre services smashés très puissants et services flottants insidieux et rapides, or, on a vu les difficultés qu’on avait parfois sur les flottants ; ensuite, ils ont un très bon bloc, ça signifie qu’avec la qualité de service, ils vont être bien placés, il va donc falloir jouer malin et en vitesse ; et ils ont de très bons attaquants, avec Grözer, un des meilleurs pointus du monde, et en bout de filet, deux joueurs du Championnat italien, Kaliberda et Fromm, très puissants, avec de la vitesse et beaucoup d’angles. Depuis que Giani a repris cette équipe, ils ont tendance à jouer très vite aux ailes, c’est un jeu qui va être un peu compliqué à ralentir et bloquer", détaille Laurent Tillie.
L’arrivée du coach transalpin, qui a mené la Slovénie en finale du dernier Euro (défaite contre la France), semble en effet avoir donné un coup de boost aux médaillés de bronze du dernier Mondial qui ont coché depuis plusieurs semaines ce France-Allemagne sur leur agenda. Les Français aussi, d’où l’intensité que devrait revêtir ce duel final. "On l’aborde comme une finale de Championnat d’Europe ou de Championnat du monde, conclut le capitaine Benjamin Toniutti. Jusqu’ici, tout a été parfait, il faut que ce soit parfait jusqu’à dimanche soir. On est prêts au combat, il va falloir de la folie sur le terrain et en tribunes, on espère que la salle sera pleine à craquer." Message aux supporters des Bleus : faites du bruit !
Particulièrement du côté d’une équipe de France qui n’a pas oublié que son dernier rendez-vous avec l’Allemagne s’était soldé par une défaite 3-0 qui l’avait privée de la médaille de bronze au Championnat du monde 2014. Un mauvais souvenir encore bien vivace dans l’esprit de ceux qui étaient de ce match à Katowice. "Même si, depuis, nous avons rebondi sur l’amertume de cette quatrième place, ce match nous a marqués au fer. Dans les cœurs, dans les têtes, cela avait été très violent", reconnaît le sélectionneur Laurent Tillie, tandis qu’Earvin Ngapeth ajoute : "On a soif de revanche. Cette défaite, on l’a digérée parce qu’il y a eu des compétitions entre-temps, mais c’est sûr que quand on pense à l’Allemagne, on pense à ce match. Cela aurait été notre premier podium international, on l’a un peu en travers de la gorge, mais on s’en est servis pour faire ce qu’on a fait derrière."
Toniutti : "Il va falloir de la folie sur le terrain et en tribunes"
Effectivement, presque trois ans plus tard, l’équipe de France n’est plus tout à fait la même, première nation européenne aujourd'hui au ranking de la CEV après avoir tout renversé sur son passage en 2015 (victoires historiques en Ligue Mondiale puis au Championnat d’Europe) et confirmé en 2016 avec une médaille de bronze en Ligue Mondiale. Certes, l’échec olympique a montré que ces Bleus restaient humains, mais la façon dont ils ont maîtrisé leur TQCM jusque-là laisse à penser que l’envie de gagner et le talent, même avec un groupe rajeuni, sont toujours là, au moment d’aborder des retrouvailles avec une Mannschaft qui a rappelé ses « meilleurs vieux » pour ce tournoi lyonnais.
Les points forts de cette équipe allemande qui n’a pas disputé les derniers JO ? "Ils ont une grosse alternance au service entre services smashés très puissants et services flottants insidieux et rapides, or, on a vu les difficultés qu’on avait parfois sur les flottants ; ensuite, ils ont un très bon bloc, ça signifie qu’avec la qualité de service, ils vont être bien placés, il va donc falloir jouer malin et en vitesse ; et ils ont de très bons attaquants, avec Grözer, un des meilleurs pointus du monde, et en bout de filet, deux joueurs du Championnat italien, Kaliberda et Fromm, très puissants, avec de la vitesse et beaucoup d’angles. Depuis que Giani a repris cette équipe, ils ont tendance à jouer très vite aux ailes, c’est un jeu qui va être un peu compliqué à ralentir et bloquer", détaille Laurent Tillie.
L’arrivée du coach transalpin, qui a mené la Slovénie en finale du dernier Euro (défaite contre la France), semble en effet avoir donné un coup de boost aux médaillés de bronze du dernier Mondial qui ont coché depuis plusieurs semaines ce France-Allemagne sur leur agenda. Les Français aussi, d’où l’intensité que devrait revêtir ce duel final. "On l’aborde comme une finale de Championnat d’Europe ou de Championnat du monde, conclut le capitaine Benjamin Toniutti. Jusqu’ici, tout a été parfait, il faut que ce soit parfait jusqu’à dimanche soir. On est prêts au combat, il va falloir de la folie sur le terrain et en tribunes, on espère que la salle sera pleine à craquer." Message aux supporters des Bleus : faites du bruit !
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