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C’est avec un six de départ composé de Trévor Clevenot, Benjamin Toniutti, Julien Lyneel, Kevin Le Roux, Nicolas Le Goff et Thibault Rossard que les Bleus débutent leur TQCM. Et ça part bien pour les Tricolores qui se détachent d’entrée sur une série au service de Lyneel (4-0) avant de virer en tête au premier temps mort technique après deux contres consécutifs signés Clevenot et Le Goff (8-3). En grande difficulté en réception, trop souvent à la faute en attaque, les Islandais cèdent du terrain au second temps mort technique (16-4) puis le set (25-8) sur une dernière attaque de T. Rossard.
Laurent Tillie décide alors de changer la quasi-totalité de son équipe, en faisant rentrer Barthélémy Chinenyeze, Guillaume Quesque, Daryl Bultor, Nicolas Rossard et un Stephen Boyer qui fait très mal aux Islandais en inscrivant 5 des 8 premiers points tricolores de ce second set, deux aces, deux attaques et un bloc (8-3) ! La revue d’effectif se poursuit avec l’entrée en jeu d'Antoine Brizard à la place de Toniutti et le rythme ne faiblit pas pour les Français qui se détachent (16-5) et concluent cette seconde manche sur le même score (25-8) et grâce au même joueur, Thibault Rossard.
Le match est à sens unique, le même Rossard (10 points), Bultor (5), Chinenyeze (8) et Boyer (14, meilleur marqueur du match) s’en donnent à cœur joie dans le troisième set et finissent d’enfoncer une défense islandaise au supplice, au grand bonheur du public lyonnais. L’écart se creuse rapidement (12-5, 16-8) et c'est sur un service adverse dehors que se conclut cette manche (25-14) et cette partie qui sera sans doute la plus facile du tournoi pour l'équipe de France. Place désormais jeudi à l'Ukraine, certes dominée elle aussi en trois manches par l'Allemagne ce mercredi, mais "un adversaire de bien meilleure qualité" aux dires de Laurent Tillie.
Les réactions :
Laurent Tillie (sélectionneur de l’équipe de France) : "Vu le niveau de l’adversaire, c’est l’entame que j’espérais, nous avons fait ce que je voulais. Maintenant, il y a un tel écart de niveau qu’on ne va pas se lancer des fleurs. Par contre, ce que j’ai aimé, c’est l’intention. Le pire dans ce genre de match, c’est d’avoir honte d’être plus fort. Là, il y avait de l’agressivité, de la qualité physique et technique, on était contents de faire les points, c’était vraiment bien. Les jeunes ont bien fait le travail, les "vieux" aussi, parce que passer d’un dernier match à Rio à celui-là contre l’Islande, ce n’est pas évident, mais ils ont fait le boulot."
Stephen Boyer (pointu de l'équipe de France) : "C'est toujours bon pour la confiance de commencer par une victoire. On savait que l'Islande serait un niveau au-dessous, maintenant, il fallait confirmer, on a su faire le taf, c'est-à-dire passer le moins de temps possible sur le terrain. C'était une équipe quand même assez facile en face, ce ne sera pas pareil contre les autres, on va se reposer et revenir au taquet."
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