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07/07/2017
Final Six : Revoilà le Canada !
Après avoir remporté ses deux matchs de poule au tie-break, l’équipe de France dispute ce soir (22h40) à Curritiba sa troisième demi-finale consécutive du Final Six de la Ligue Mondiale face au Canada de Stéphane Antiga. Une formation que les Bleus connaissent bien…
C’est l’invité surprise du dernier carré ! Parvenu à se qualifier pour le Final Six en 5e position du Groupe 1, le Canada a créé la sensation en sortant de la Poule J1 dont les deux premières places semblaient promises au Brésil et à la Russie, une grande première pour une sélection dont le meilleur résultat à ce jour en Ligue Mondiale était une 5e place en 2013. Après avoir bien résisté aux champions olympiques en ouverture du tournoi (1-3), les hommes de Stéphane Antiga ont signé une performance de choix en s’offrant en trois manches les Russes (25-23, 29-27, 25-17) grâce notamment au jeune prodige Sharon Vernon-Evans, pointu de 18 ans, auteur de 14 points, mais également aux plus expérimentés John Gordon Perrin (12 points) et Stephen Timothy Maar (12 points).
L’appétit venant en mangeant, les Canadiens vont tenter de poursuivre leur aventure ce soir, ce qui passe par une victoire sur une équipe de France qui, sur le papier, fait figure de favorite. Même si le sélectionneur tricolore Laurent Tillie a coutume de dire que les compteurs sont remis à zéro à chaque fois, les derniers affrontements entre les deux formations ont en effet tous tourné à l’avantage des champions d’Europe, à chaque fois vainqueurs 3-0, l’année dernière lors du TQO puis pendant les Jeux à Rio, et récemment à Anvers en phase de poules de la Ligue Mondiale. Les deux équipes se connaissent très bien, d’autant plus que le Canada est entraîné par un coach français, ancien international, et que le staff des Bleus comprend un… Canadien, Vincent Pichette, qui officiait encore l'année dernière aux côtés de Glenn Hoag, prédécesseur d’Antiga.
L'or en 2015, le bronze en 2016...
"C'est une équipe très physique, un peu à l'américaine, très forte au bloc/défense", expliquait Laurent Tillie jeudi soir, sitôt le match face aux Serbes terminé, tandis que le capitaine Benjamin Toniutti ajoutait : "Le Canada joue un très bon volley, ils n’ont cessé de progresser pendant la compétition, ils jouent de mieux en mieux semaine après semaine." La méfiance est donc de mise dans les rangs d’une équipe de France qui, si elle a été malmenée mardi par les Américains, puis jeudi, une fois la qualification acquise, par les Serbes, n’en reste pas moins sur une formidable dynamique : elle a en effet remporté 16 des 17 matchs qu’elle a joués depuis son premier match de la saison, un amical contre la Belgique, le 13 mai, sa seule défaite ayant été concédée contre l’Italie en phase de poule de la Ligue Mondiale, match qui était sans enjeu car elle était déjà qualifiée pour le Final Six.
A l’arrivée, les hommes de Laurent Tillie, vainqueurs de la compétition en 2015 et troisièmes en 2016, disputent ce soir une troisième demi-finale de Final Six de Ligue Mondiale de rang, du jamais vu en France, ce qui situe bien la place prépondérante qu’ils ont pris depuis trois ans sur l’échiquier du volley mondial. "Cette troisième qualification est historique, extraordinaire, c'est vraiment ce qu'on recherche : la constance dans la performance pour aller chercher une médaille, c'est incroyable de se retrouver là après l'année 2016 qu’on a connue", notait le sélectionneur jeudi soir. La page des JO de Rio est bel et bien tournée pour cette équipe de France qui, comme le disait Benjamin Toniutti avant de s’envoler pour Curitiba, "n’est pas rassasiée" et compte bien ajouter une médaille à une collection qui commence à être bien garnie…
L’appétit venant en mangeant, les Canadiens vont tenter de poursuivre leur aventure ce soir, ce qui passe par une victoire sur une équipe de France qui, sur le papier, fait figure de favorite. Même si le sélectionneur tricolore Laurent Tillie a coutume de dire que les compteurs sont remis à zéro à chaque fois, les derniers affrontements entre les deux formations ont en effet tous tourné à l’avantage des champions d’Europe, à chaque fois vainqueurs 3-0, l’année dernière lors du TQO puis pendant les Jeux à Rio, et récemment à Anvers en phase de poules de la Ligue Mondiale. Les deux équipes se connaissent très bien, d’autant plus que le Canada est entraîné par un coach français, ancien international, et que le staff des Bleus comprend un… Canadien, Vincent Pichette, qui officiait encore l'année dernière aux côtés de Glenn Hoag, prédécesseur d’Antiga.
L'or en 2015, le bronze en 2016...
"C'est une équipe très physique, un peu à l'américaine, très forte au bloc/défense", expliquait Laurent Tillie jeudi soir, sitôt le match face aux Serbes terminé, tandis que le capitaine Benjamin Toniutti ajoutait : "Le Canada joue un très bon volley, ils n’ont cessé de progresser pendant la compétition, ils jouent de mieux en mieux semaine après semaine." La méfiance est donc de mise dans les rangs d’une équipe de France qui, si elle a été malmenée mardi par les Américains, puis jeudi, une fois la qualification acquise, par les Serbes, n’en reste pas moins sur une formidable dynamique : elle a en effet remporté 16 des 17 matchs qu’elle a joués depuis son premier match de la saison, un amical contre la Belgique, le 13 mai, sa seule défaite ayant été concédée contre l’Italie en phase de poule de la Ligue Mondiale, match qui était sans enjeu car elle était déjà qualifiée pour le Final Six.
A l’arrivée, les hommes de Laurent Tillie, vainqueurs de la compétition en 2015 et troisièmes en 2016, disputent ce soir une troisième demi-finale de Final Six de Ligue Mondiale de rang, du jamais vu en France, ce qui situe bien la place prépondérante qu’ils ont pris depuis trois ans sur l’échiquier du volley mondial. "Cette troisième qualification est historique, extraordinaire, c'est vraiment ce qu'on recherche : la constance dans la performance pour aller chercher une médaille, c'est incroyable de se retrouver là après l'année 2016 qu’on a connue", notait le sélectionneur jeudi soir. La page des JO de Rio est bel et bien tournée pour cette équipe de France qui, comme le disait Benjamin Toniutti avant de s’envoler pour Curitiba, "n’est pas rassasiée" et compte bien ajouter une médaille à une collection qui commence à être bien garnie…
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