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Sans Ngapeth, Le Roux, Le Goff et Toniutti, blessés ou ménagés, les hommes de Laurent Tillie ont donc dominé ceux de Stéphane Antiga, avec la manière (25-16, 25-15, 25-21). Avec Antoine Brizard à la baguette, l’infatigable Jenia Grebennikov en libéro, une toute jeune paire de centraux (Bultor, Chinenyeze), et un trio d’attaquants inspirés (Clevenot, Lyneel, Boyer).
Boyer en mode rouleau-compresseur
C’est d’ailleurs Trevor Clevenot (10 points), peu utilisé vendredi, qui a été le premier à se mettre en évidence côté tricolore (8-7). En face, il fallait surtout contrôler la pépite Sharone Vernon-Evans (18 ans), mais la défense française s’en est plutôt très bien sorti en le limitant à 8 points à 7/17 en attaque. Et le public d’Anvers s’est très vite aperçu que Stephen Boyer, le pointu tricolore, était dans un grand soir. Grâce à une grosse série au service du joueur de Chaumont, les Bleus se sont détachés après la moitié du premier set pour rapidement virer en tête dans ce match (25-16).
Le scénario s’est répété dans le deuxième acte (25-15), avec Julien Lyneel (9 points) en deuxième option offensive, et surtout un Boyer en mode rouleau-compresseur. Le n°12 des Bleus va terminer cette rencontre avec 25 points en seulement trois sets, à 24/35 en attaque (68% de réussite). Juste énorme. Le troisième set, un tout petit peu moins abouti, n’empêchera pas les Français de porter leur bilan à 22 points pris sur 24 possibles, ce qui pourrait suffire pour décrocher la première place de la Division 1. Quoi qu’il en soit, les Bleus vont tenter de finir en beauté, dimanche, contre la Belgique.
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