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10/03/2017
Le doublé ou une première ?
Inédite, la finale de la Coupe de France oppose le samedi 11 mars à la Maison des Sports de Clermont-Ferrand Ajaccio, tenant du titre, à Nantes-Rezé, qui dispute la première finale de son histoire. Un match qui s’annonce équilibré entre deux clubs de plus en plus ambitieux…
Un an après s’être offert le premier titre national de son histoire, Ajaccio remet sa couronne en jeu, preuve que la formation corse, qui a auparavant sorti Tourcoing, Tours et Toulouse, prend goût à la compétition. Pas de Paris ni de Coubertin (la salle n’était pas disponible à cette date) cette fois, mais la Maison des Sports de Clermont-Ferrand où les « gaziers » affronteront une équipe de Nantes-Rezé qui disputera quant à elle la première finale de sa jeune histoire, le NRMV ayant été créé en 2006.

Depuis, le club de la Loire-Atlantique, entraîné par son coach emblématique, le Tchèque Martin Demar, et composé en bonne partie de joueurs tchèques (Ales Holubec, le passeur Martin Repak), belge (Seppe Baetens) et néerlandais (Jasper Diefenbach, Robin Overbeeke, Floris Van Rekom), a suivi une progression ascensionnelle récompensée par cette présence en finale. "Nous avons réussi à faire des saisons de playoffs intéressantes avec une demi-finale, notre meilleure performance à ce jour, nous avons aussi été demi-finalistes en Coupe d’Europe, mais là, c’est un titre national qui est en jeu, c’est vraiment important pour un club qui a dix ans, nous prenons cette finale avec beaucoup de plaisir", confirme le président Thierry Rose. L’intéressé ne cache d’ailleurs pas que le parcours d’Ajaccio ces dernières années est un bon exemple à suivre : "Sur la façon dont ils avancent, oui. Ce qu’ils font sur pas mal de sujets est vraiment intéressant. C’est un club qui s’est vraiment bien installé dans le paysage du volley français, qui a trouvé une grande osmose avec ses spectateurs, son environnement, ce qui fait qu’il est un des produits phares du Championnat."

Ferrandez : "C'est du 50-50"

Un Championnat dont les Corses disputeront sans doute les playoffs, ce qui ne sera sans doute pas le cas d’un NRMV qui lutte pour éviter la 11e place, synonyme de barrage, ce qui fait dire à beaucoup que le Gazélec est le favori de cette finale 2017. Qu’en pensent les intéressés ? "Ils sont tenants du titre, ils connaissent l’expérience de la finale, de ce qu’il y a autour, c’est sûrement à leur avantage", reconnaît Thierry Rose, tandis que l’entraîneur corse Frédéric Ferrandez se montre mesuré : "L’année dernière, nous étions favoris et nous nous en étions sortis de justesse ; là, je dirais que c’est du 50-50. La différence, c’est qu’on connaît aujourd’hui l’événement, on aura ce léger avantage, mais on sait aussi très bien que l’adversaire peut être transcendé par le contexte, on l’a vu l’année dernière avec Rennes."

En 2016, l’équipe bretonne, qui évoluait en Ligue B, était passée tout près de la victoire, menant dans le tie-break avant que le « Gaz » n’inverse la tendance. C’est donc particulièrement méfiants que les Ajacciens abordent cette deuxième finale de rang, eux qui, comme leurs rivaux d’un soir, connaissent une saison plus compliquée que prévu en raison des nombreuses blessures qui ont touché l’effectif. "En début de saison, on voyait les Nantais titiller les quatre-cinq premiers, ils n’y sont pas parvenus, mais on sait qu’ils sont capables de faire de belles choses, on l’a vu en demi-finale de la Coupe contre Montpellier, poursuit Frédéric Ferrandez. Ils sont très forts au centre, avec deux centraux très performants, ils ont un passeur qui joue vite. Il faudra bien servir et leur donner le moins de points possible." Pour contourner le bloc adverse emmené par le Belge Jasper Diefenbach, meilleur contreur du Championnat, les partenaires de l’ancien Nantais Toafa Takaniko, du toujours jeune Jean-François Exiga et du pointu macédonien Jovica Simovski, l’une des valeurs sûres de la Ligue A, auront besoin de toutes leurs forces pour réussir un doublé consécutif que seuls trois clubs sont parvenus à faire dans l’histoire de la Coupe, Fréjus, Paris et Tours. Une belle lignée…