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11/08/2016
Les Bleus passent la deuxième
L’équipe de France a confirmé sa montée en puissance en dominant nettement le Canada jeudi à Rio (25-19, 25-16, 25-19). Une deuxième victoire dans le tournoi olympique qui lui permet de faire un petit pas vers les quarts de finale.
Arnaud Josserand ne s’est pas trompé ! La veille de ce France-Canada, l’adjoint de Laurent Tillie avait confié sentir les joueurs tricolores "sur la pente ascendante", persuadés de les voir réussir un bon match jeudi au Maracanazinho. Et c’est même un très bon match que la France, portée par un Earvin Ngapeth des grands jours (21 points à 84% en attaque !), a sorti face aux partenaires de Gavin Schmitt.
Agressifs, impeccables en réception grâce notamment à un Kevin Tillie souverain dans le domaine, très présents en défense et d’une redoutable efficacité en attaque (59%), tant aux ailes avec qu’au centre, où Nicolas Le Goff (8 points) et Kevin Le Roux (6) ont bonifié quasiment tous les ballons distribués par le métronome Benjamin Toniutti (5/6 en attaque pour les deux centraux), les Bleus ont étouffé d’entrée le Canada pour ne jamais le laisser respirer pendant trois sets de haute volée conclus après 1h01 de jeu.
"Ils ont super bien réceptionné et Benjamin (Toniutti) a fait un travail énorme au niveau de la distribution. Normalement, notre bloc-défense est une de nos forces, là, on n’a pas pu développer notre jeu parce qu’ils nous en ont empêchés. C’est leur meilleur match depuis le début de la compétition", reconnaîtra après-coup Glenn Hoag, le coach canadien. "Un match référence" pour le pointu tricolore Antonin Rouzier (13 points) qui a redonné le sourire à un groupe qui, depuis son entrée dans le tournoi, avait du mal à se décrisper. "C’est le match que nous attendions et que nous n’avions pas fait depuis un petit moment, donc forcément, lorsqu’on retrouve ce qui fait notre force, ça donne le sourire, on a mis la manière, ça a payé", ajoute Nicolas Le Goff.
Les sourires sont de retour, les gestes spectaculaires qui font la réputation de ces Bleus aussi, à l’image de ces deux «spéciales Ngapeth» au cours du troisième set, à un moment de la partie où le Canada tentait de s’accrocher, et qui ont permis aux Français de définitivement s’envoler avant de plier la rencontre sur une ultime attaque de Rouzier. Grâce à cette deuxième victoire 3-0 consécutive, les protégés de Laurent Tillie confirment leur montée en puissance et font un petit pas vers leur premier objectif de ce tournoi olympique, la qualification pour les quarts de finale. "Un tout petit pas, rectifie Nicolas Le Goff. Il ne faut pas compter, on doit terminer le travail après-demain contre les Etats-Unis ou dans quatre jours contre le Brésil." Les rendez-vous sont pris…
Les réactions :
Laurent Tillie, sélectionneur de l’équipe de France : "Nous avons réussi à les faire déjouer, c’est le leitmotiv de ces Jeux : nous ne sommes peut-être pas à notre niveau, mais nous allons tout faire pour faire déjouer les autres équipes. Earvin (Ngapeth) a fait un match extraordinaire, Kevin Le Roux a également apporté beaucoup, je le félicite parce qu’il était un peu en souffrance, mais surtout, le collectif a bien tenu : on a été solides en réception et au bloc, on a été propres. Ce n’est jamais facile de revenir dans une compétition quand on débute mal, parce qu’on commence à réfléchir, à se mettre la pression, là, c’est fait. Maintenant, on doit rester concentrés sur ce qu’on doit faire et se préparer pour le match des Américains, nous avons encore besoin d’une victoire."
Nicolas Le Goff, central de l’équipe de France : "C’est le match que nous attendions et que nous n’avions pas fait depuis un petit moment, donc forcément, lorsqu’on retrouve ce qui fait notre force, ça donne le sourire, on a mis la manière, ça a payé. Je dirais que sur ce match, on a joué à notre niveau, il n’y a peut-être pas un domaine où on est plus forts que les autres équipes, mais lorsque nous arrivons à être relativement forts partout, nous arrivons à jouer un volley comme ça, c’est parfait."
Benjamin Toniutti, passeur et capitaine de l’équipe de France : "Il y avait beaucoup de pression, ce n’est pas facile de jouer ce genre de match, mais nous avons tous répondu présent, en plus avec la manière. Nous avons été solidaires, complets, performants dans tous les secteurs. Quand on a une réception comme ça, on est vraiment durs à jouer. Maintenant, il faut continuer, il n’y avait rien d’alarmant après la première défaite, il n’y a rien de fait après cette victoire."
Antonin Rouzier, pointu de l’équipe de France : "C’est le match référence, un match pour se mettre en confiance, tout a été parfait aujourd’hui : on a bloqué, défendu, servi, on a tout fait. On avait la pression avant le match parce que si on perdait, on était limite « out » de la compétition, on a répondu présent. Maintenant, nous sommes encore loin des quarts de finale, rien n’est fait, il faut continuer sur cette voie."
Agressifs, impeccables en réception grâce notamment à un Kevin Tillie souverain dans le domaine, très présents en défense et d’une redoutable efficacité en attaque (59%), tant aux ailes avec qu’au centre, où Nicolas Le Goff (8 points) et Kevin Le Roux (6) ont bonifié quasiment tous les ballons distribués par le métronome Benjamin Toniutti (5/6 en attaque pour les deux centraux), les Bleus ont étouffé d’entrée le Canada pour ne jamais le laisser respirer pendant trois sets de haute volée conclus après 1h01 de jeu.
"Ils ont super bien réceptionné et Benjamin (Toniutti) a fait un travail énorme au niveau de la distribution. Normalement, notre bloc-défense est une de nos forces, là, on n’a pas pu développer notre jeu parce qu’ils nous en ont empêchés. C’est leur meilleur match depuis le début de la compétition", reconnaîtra après-coup Glenn Hoag, le coach canadien. "Un match référence" pour le pointu tricolore Antonin Rouzier (13 points) qui a redonné le sourire à un groupe qui, depuis son entrée dans le tournoi, avait du mal à se décrisper. "C’est le match que nous attendions et que nous n’avions pas fait depuis un petit moment, donc forcément, lorsqu’on retrouve ce qui fait notre force, ça donne le sourire, on a mis la manière, ça a payé", ajoute Nicolas Le Goff.
Les sourires sont de retour, les gestes spectaculaires qui font la réputation de ces Bleus aussi, à l’image de ces deux «spéciales Ngapeth» au cours du troisième set, à un moment de la partie où le Canada tentait de s’accrocher, et qui ont permis aux Français de définitivement s’envoler avant de plier la rencontre sur une ultime attaque de Rouzier. Grâce à cette deuxième victoire 3-0 consécutive, les protégés de Laurent Tillie confirment leur montée en puissance et font un petit pas vers leur premier objectif de ce tournoi olympique, la qualification pour les quarts de finale. "Un tout petit pas, rectifie Nicolas Le Goff. Il ne faut pas compter, on doit terminer le travail après-demain contre les Etats-Unis ou dans quatre jours contre le Brésil." Les rendez-vous sont pris…
Les réactions :
Laurent Tillie, sélectionneur de l’équipe de France : "Nous avons réussi à les faire déjouer, c’est le leitmotiv de ces Jeux : nous ne sommes peut-être pas à notre niveau, mais nous allons tout faire pour faire déjouer les autres équipes. Earvin (Ngapeth) a fait un match extraordinaire, Kevin Le Roux a également apporté beaucoup, je le félicite parce qu’il était un peu en souffrance, mais surtout, le collectif a bien tenu : on a été solides en réception et au bloc, on a été propres. Ce n’est jamais facile de revenir dans une compétition quand on débute mal, parce qu’on commence à réfléchir, à se mettre la pression, là, c’est fait. Maintenant, on doit rester concentrés sur ce qu’on doit faire et se préparer pour le match des Américains, nous avons encore besoin d’une victoire."
Nicolas Le Goff, central de l’équipe de France : "C’est le match que nous attendions et que nous n’avions pas fait depuis un petit moment, donc forcément, lorsqu’on retrouve ce qui fait notre force, ça donne le sourire, on a mis la manière, ça a payé. Je dirais que sur ce match, on a joué à notre niveau, il n’y a peut-être pas un domaine où on est plus forts que les autres équipes, mais lorsque nous arrivons à être relativement forts partout, nous arrivons à jouer un volley comme ça, c’est parfait."
Benjamin Toniutti, passeur et capitaine de l’équipe de France : "Il y avait beaucoup de pression, ce n’est pas facile de jouer ce genre de match, mais nous avons tous répondu présent, en plus avec la manière. Nous avons été solidaires, complets, performants dans tous les secteurs. Quand on a une réception comme ça, on est vraiment durs à jouer. Maintenant, il faut continuer, il n’y avait rien d’alarmant après la première défaite, il n’y a rien de fait après cette victoire."
Antonin Rouzier, pointu de l’équipe de France : "C’est le match référence, un match pour se mettre en confiance, tout a été parfait aujourd’hui : on a bloqué, défendu, servi, on a tout fait. On avait la pression avant le match parce que si on perdait, on était limite « out » de la compétition, on a répondu présent. Maintenant, nous sommes encore loin des quarts de finale, rien n’est fait, il faut continuer sur cette voie."
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