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10/08/2016
L'heure de monter en puissance
Auteur A.C., à Rio
Relancée par sa victoire sur le Mexique mardi, l’équipe de France dispute un match capital jeudi dans la perspective des quarts de finale face au Canada, vainqueur des Etats-Unis en ouverture du tournoi olympique puis dominé par le Brésil.
Au lendemain de leur victoire contre le Mexique qui leur a permis de débloquer leur compteur olympique, les joueurs de l’équipe de France se sont retrouvés mercredi après-midi sur la base de l’Air Force brésilienne qui leur sert de lieu d’entraînement pour une séance au cours de laquelle ils sont apparus, comme lundi, extrêmement concentrés. "Sur ce que j’ai vu ce soir, je trouve que les garçons sont bien. Dans l’attitude, ils sont plus agressifs, ils ont fait un bon match contre les Mexicains qui a redonné un peu de confiance, ils sont sur la pente ascendante", commente ainsi Arnaud Josserand, l’adjoint de Laurent Tillie. "Cela fait deux jours qu’on s’entraîne très bien, on met beaucoup de qualité, ça a payé contre le Mexique, j’espère que ça va aussi payer contre le Canada", ajoute Benjamin Toniutti.
Cette agressivité et cette qualité ne seront effectivement pas de trop au moment d’affronter le Canada pour le troisième match du tournoi olympique des deux équipes. Vainqueurs des hommes de Glenn Hoag lors du dernier Tournoi de qualification olympique de Tokyo (3-0), les Bleus s’attendent à affronter une toute autre équipe jeudi, qui a impressionné en dominant les Etats-Unis dimanche (3-0) avant de bien résister au Brésil mardi (1-3). "C’est une équipe en grande progression, forte au block, au service et à l’attaque qui s'appuie sur un gros physique avec son trident Hoag-Perrin-Schmitt. A nous d’être malins pour les faire déjouer, de les embêter au niveau du service-réception", analyse Pascal Foussard, le manager de l’équipe de France, tandis qu’Arnaud Josserand, qui vu a mardi le Brésil réussir peu à peu à s’adapter au jeu du Canada, ajoute : "Il va falloir qu’on serve bien pour éloigner leur réception du filet et arriver si ce n’est à les bloquer au moins à les ralentir. Mais on peut faire confiance à notre défense qui a les armes pour ralentir les ballons et nous permettre ensuite de faire des points en contre-attaque."
"Sur chaque match, c’est à la vie à la mort"
Bref, c’est, pour reprendre l’expression de Laurent Tille "une autre opposition de style" qui attend les Bleus, conscients qu’ils devront élever leur niveau de jeu et d’agressivité pour réussir ce match couperet. "Ils ont regardé ensemble les autres matchs hier (mardi), ils ont vu l’agressivité et l’engagement des autres équipes et je pense qu’ils ont commencé à prendre conscience que les JO, c’est ça, à savoir une compétition complètement différente d’un Championnat du monde, d’un Championnat d’Europe ou d’une World League. Sur chaque match, c’est à la vie à la mort, on voit les joueurs exulter après chaque point, on sent vraiment que la recherche du Graal est pour toutes les équipes, qu’il y a un gros défi à chaque match", poursuit Pascal Foussard.
Débloqués mentalement par leur victoire face au Mexique, les Bleus veulent prouver jeudi qu’ils sont bel et bien rentrés dans leur tournoi olympique et assumer leur statut: "Nous n’avions pas tout perdu d’un coup, mais on a été un peu pris par la pression de l’événement. Il y avait l’euphorie des Jeux au début, maintenant, il faut qu’on installe notre jeu et qu’on reste concentrés sur notre objectif qui est de faire un podium", confirme Antonin Rouzier tandis que Pierre Pujol conclut: "Pour l’instant, on est toujours sous pression. Si on gagne contre le Canada, on sera bien partis pour avancer, mais on ne sera soulagés que lorsque nous serons qualifiés pour les quarts de finale."
Cette agressivité et cette qualité ne seront effectivement pas de trop au moment d’affronter le Canada pour le troisième match du tournoi olympique des deux équipes. Vainqueurs des hommes de Glenn Hoag lors du dernier Tournoi de qualification olympique de Tokyo (3-0), les Bleus s’attendent à affronter une toute autre équipe jeudi, qui a impressionné en dominant les Etats-Unis dimanche (3-0) avant de bien résister au Brésil mardi (1-3). "C’est une équipe en grande progression, forte au block, au service et à l’attaque qui s'appuie sur un gros physique avec son trident Hoag-Perrin-Schmitt. A nous d’être malins pour les faire déjouer, de les embêter au niveau du service-réception", analyse Pascal Foussard, le manager de l’équipe de France, tandis qu’Arnaud Josserand, qui vu a mardi le Brésil réussir peu à peu à s’adapter au jeu du Canada, ajoute : "Il va falloir qu’on serve bien pour éloigner leur réception du filet et arriver si ce n’est à les bloquer au moins à les ralentir. Mais on peut faire confiance à notre défense qui a les armes pour ralentir les ballons et nous permettre ensuite de faire des points en contre-attaque."
"Sur chaque match, c’est à la vie à la mort"
Bref, c’est, pour reprendre l’expression de Laurent Tille "une autre opposition de style" qui attend les Bleus, conscients qu’ils devront élever leur niveau de jeu et d’agressivité pour réussir ce match couperet. "Ils ont regardé ensemble les autres matchs hier (mardi), ils ont vu l’agressivité et l’engagement des autres équipes et je pense qu’ils ont commencé à prendre conscience que les JO, c’est ça, à savoir une compétition complètement différente d’un Championnat du monde, d’un Championnat d’Europe ou d’une World League. Sur chaque match, c’est à la vie à la mort, on voit les joueurs exulter après chaque point, on sent vraiment que la recherche du Graal est pour toutes les équipes, qu’il y a un gros défi à chaque match", poursuit Pascal Foussard.
Débloqués mentalement par leur victoire face au Mexique, les Bleus veulent prouver jeudi qu’ils sont bel et bien rentrés dans leur tournoi olympique et assumer leur statut: "Nous n’avions pas tout perdu d’un coup, mais on a été un peu pris par la pression de l’événement. Il y avait l’euphorie des Jeux au début, maintenant, il faut qu’on installe notre jeu et qu’on reste concentrés sur notre objectif qui est de faire un podium", confirme Antonin Rouzier tandis que Pierre Pujol conclut: "Pour l’instant, on est toujours sous pression. Si on gagne contre le Canada, on sera bien partis pour avancer, mais on ne sera soulagés que lorsque nous serons qualifiés pour les quarts de finale."
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