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09/08/2016
Les Bleus repartent de l’avant
L’équipe de France a parfaitement maîtrisé son deuxième match des Jeux Olympiques face au Mexique, s’imposant en trois sets (25-18, 25-12, 25-22) au terme d’une partie à sens unique. Un résultat à confirmer jeudi contre le Canada.
Une victoire qui fait du bien ! Deux jours après son entame de Jeux Olympiques manquée face à l’Italie (0-3), l’équipe de France s’est reprise en dominant nettement une formation du Mexique qui ne l’aura jamais réellement menacée. Bien plus précis en attaque, concentrés et appliqués en réception, les Bleus ont livré un match sérieux et se sont rassurés en remportant une première victoire olympique, qui leur permet de débloquer leur compteur. Il faudra attendre un peu pour retrouver les gestes spectaculaires qui ont nourri leur réputation, mais l’objectif n’était clairement pas là ce mardi.
"Après l’Italie, on s’est dit qu’il fallait revenir aux bases de notre jeu et ne pas essayer de faire ce qui fait parfois notre force, à savoir des points spectaculaires. Contre l’Italie, on a essayé de le faire alors que nous n’étions pas en bonne posture. Là, on a joué proprement et calmement, on a réussi à les prendre à la gorge tout de suite et à rester sérieux", analyse Nicolas Le Goff, auteur d’une prestation convaincante (8 points à 7/9 en attaque), lui qui avait été très peu trouvé face aux Transalpins. Effectivement, en se montrant agressifs d’entrée, les Français n’ont jamais laissé leurs rivaux espérer, contrairement aux Brésiliens qui avaient cédé le premier set face aux partenaires du capitaine Carlos Guerra.
"Dans la tête et pour le classement, cette victoire fait du bien"
Un break d’entrée (2-0), un écart qui ne cesse de se creuser (18-12 après le premier des trois blocks signés du capitaine Benjamin Toniutti sur ce match), la première manche est parfaitement maîtrisée et conclue au centre par Le Goff (25-18). Mis en confiance, les Bleus enchaînent, démarrant la seconde pied au plancher (7-0) sur une série au service d’Earvin Ngapeth (13 points, à 11/18, exactement comme Antonin Rouzier). L’écart passe à +10 (14-4) après une belle diagonale du pointu tricolore, le capitaine Toniutti, déjà décisif en fin de set en défense, concluant ce deuxième set d’un ace (25-12).
Les Mexicains s'offrent alors un baroud d’honneur en menant de trois points (3-6), mais sans s’affoler, les Bleus recollent (7-7) avant de prendre leurs distances après le premier ace tant attendu de Kevin Le Roux (13-10). "Au troisième set, ils ont un peu mieux servi, nous ont mis un peu plus de pression, mais on a su rester patients. C’est important pour la suite de la compétition de rester concentrés et de garder le match en main quand l’équipe adverse joue un peu mieux", se réjouira après coup Benjamin Toniutti. C’est finalement à Earvin Ngapeth de conclure cette partie d’un ultime block-out qui déclenche des sourires mais pas d’euphorie.
"Nous sommes très contents, mais nous sommes plus dans le soulagement, confirme Nicolas Le Goff pour expliquer cette attitude profil bas des champions d’Europe. Et nous avons malgré tout encore en tête la défaite contre l’Italie, on se dit qu’on pourrait être très très bien si on avait gagné ce match. Je pense qu’on va se décrisper petit à petit, ça va revenir." Reste que l’essentiel a été bien fait par les Bleus avec cette nette victoire qui les remet sur de bons rails. "Dans la tête et pour le classement, cette victoire fait du bien, on ressent du soulagement parce qu’on avait envie de gagner ce premier match des Jeux qui peut nous lancer. On se remet un peu dans la course, mais rien n’est fait. Maintenant, il faut confirmer contre le Canada, on sait que ça va être un autre niveau", conclut Toniutti. Tout est dit, rendez-vous jeudi pour un match qui s’annonce comme un vrai tournant pour ces Bleus "encore en convalescence", d’après leur sélectionneur Laurent Tillie.
Les réactions:
Laurent Tillie (sélectionneur de l'équipe de France) : "C’est une victoire qu’on attendait et qui est totalement logique. On a retrouvé de la vitesse, de l’engagement, il y a eu beaucoup plus de respect des consignes. Tout n’est pas parfait, au contraire, mais comme je le disais aux joueurs, on est en convalescence. Le tournoi masculin et féminin de volley sur ces Jeux est fantastique, il est d’un niveau jamais atteint, donc il faut que tout doucement, on accepte de ne pas très bien jouer et de se donner comme but de faire déjouer les adversaires, parce qu’on veut aller au bout. On a encore deux victoires pour passer en quarts, on passera par la toute petite porte, on passera même peut-être par le soupirail, voire par les égouts. On est arrivés ici en pensant qu’on allait passer par Versailles, mais non, on passera par les égouts".
Jenia Grebennikov (libero de l'équipe de France: "Je suis soulagé qu’on ait pu développer un peu plus notre jeu. Tout n’était pas parfait, mais on a réussi à tuer le match assez rapidement. Ils ont essayé de revenir au troisième set, mais je pense qu’on était largement au-dessus d’eux. On a été très concentrés pendant tout le match et on est très contents de prendre ces trois points très importants pour nous. Je ressens du soulagement, parce que nous étions un peu tendus avant le match. Si on avait perdu, cela aurait été plus compliqué pour la suite, on a su gérer le stress et le match, on a bien canalisé notre énergie, on a fait ce qu’il fallait."
"Après l’Italie, on s’est dit qu’il fallait revenir aux bases de notre jeu et ne pas essayer de faire ce qui fait parfois notre force, à savoir des points spectaculaires. Contre l’Italie, on a essayé de le faire alors que nous n’étions pas en bonne posture. Là, on a joué proprement et calmement, on a réussi à les prendre à la gorge tout de suite et à rester sérieux", analyse Nicolas Le Goff, auteur d’une prestation convaincante (8 points à 7/9 en attaque), lui qui avait été très peu trouvé face aux Transalpins. Effectivement, en se montrant agressifs d’entrée, les Français n’ont jamais laissé leurs rivaux espérer, contrairement aux Brésiliens qui avaient cédé le premier set face aux partenaires du capitaine Carlos Guerra.
"Dans la tête et pour le classement, cette victoire fait du bien"
Un break d’entrée (2-0), un écart qui ne cesse de se creuser (18-12 après le premier des trois blocks signés du capitaine Benjamin Toniutti sur ce match), la première manche est parfaitement maîtrisée et conclue au centre par Le Goff (25-18). Mis en confiance, les Bleus enchaînent, démarrant la seconde pied au plancher (7-0) sur une série au service d’Earvin Ngapeth (13 points, à 11/18, exactement comme Antonin Rouzier). L’écart passe à +10 (14-4) après une belle diagonale du pointu tricolore, le capitaine Toniutti, déjà décisif en fin de set en défense, concluant ce deuxième set d’un ace (25-12).
Les Mexicains s'offrent alors un baroud d’honneur en menant de trois points (3-6), mais sans s’affoler, les Bleus recollent (7-7) avant de prendre leurs distances après le premier ace tant attendu de Kevin Le Roux (13-10). "Au troisième set, ils ont un peu mieux servi, nous ont mis un peu plus de pression, mais on a su rester patients. C’est important pour la suite de la compétition de rester concentrés et de garder le match en main quand l’équipe adverse joue un peu mieux", se réjouira après coup Benjamin Toniutti. C’est finalement à Earvin Ngapeth de conclure cette partie d’un ultime block-out qui déclenche des sourires mais pas d’euphorie.
"Nous sommes très contents, mais nous sommes plus dans le soulagement, confirme Nicolas Le Goff pour expliquer cette attitude profil bas des champions d’Europe. Et nous avons malgré tout encore en tête la défaite contre l’Italie, on se dit qu’on pourrait être très très bien si on avait gagné ce match. Je pense qu’on va se décrisper petit à petit, ça va revenir." Reste que l’essentiel a été bien fait par les Bleus avec cette nette victoire qui les remet sur de bons rails. "Dans la tête et pour le classement, cette victoire fait du bien, on ressent du soulagement parce qu’on avait envie de gagner ce premier match des Jeux qui peut nous lancer. On se remet un peu dans la course, mais rien n’est fait. Maintenant, il faut confirmer contre le Canada, on sait que ça va être un autre niveau", conclut Toniutti. Tout est dit, rendez-vous jeudi pour un match qui s’annonce comme un vrai tournant pour ces Bleus "encore en convalescence", d’après leur sélectionneur Laurent Tillie.
Les réactions:
Laurent Tillie (sélectionneur de l'équipe de France) : "C’est une victoire qu’on attendait et qui est totalement logique. On a retrouvé de la vitesse, de l’engagement, il y a eu beaucoup plus de respect des consignes. Tout n’est pas parfait, au contraire, mais comme je le disais aux joueurs, on est en convalescence. Le tournoi masculin et féminin de volley sur ces Jeux est fantastique, il est d’un niveau jamais atteint, donc il faut que tout doucement, on accepte de ne pas très bien jouer et de se donner comme but de faire déjouer les adversaires, parce qu’on veut aller au bout. On a encore deux victoires pour passer en quarts, on passera par la toute petite porte, on passera même peut-être par le soupirail, voire par les égouts. On est arrivés ici en pensant qu’on allait passer par Versailles, mais non, on passera par les égouts".
Jenia Grebennikov (libero de l'équipe de France: "Je suis soulagé qu’on ait pu développer un peu plus notre jeu. Tout n’était pas parfait, mais on a réussi à tuer le match assez rapidement. Ils ont essayé de revenir au troisième set, mais je pense qu’on était largement au-dessus d’eux. On a été très concentrés pendant tout le match et on est très contents de prendre ces trois points très importants pour nous. Je ressens du soulagement, parce que nous étions un peu tendus avant le match. Si on avait perdu, cela aurait été plus compliqué pour la suite, on a su gérer le stress et le match, on a bien canalisé notre énergie, on a fait ce qu’il fallait."
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