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06/08/2016
Cérémonie : Les Bleus en ont pris «plein les yeux»
Auteur A.C., à Rio
Les Jeux de Rio sont ouverts ! La cérémonie d’ouverture a eu lieu vendredi soir au Maracana, l’équipe de France de volley au grand complet y a participé et visiblement, tous les Bleus ont apprécié. Impressions.
"Fabuleux, fantastique, énormissime" pour Pierre Pujol, "très émouvant" pour Laurent Tillie, "super touchant" pour Earvin Ngapeth, "une expérience hors du commun" selon Antonin Rouzier, Kevin Le Roux évoquant un "carnaval de Rio", les joueurs de l’équipe de France rivalisaient de superlatifs samedi matin à leur sortie de l’entraînement dans les installations d’une base militaire du nord de Rio, pour parler de la cérémonie d’ouverture des 31e jeux Olympiques qui s’est tenue vendredi soir au Maracana.

Tous ont par ailleurs loué la parfaite organisation qui leur a évité une trop longue attente, la délégation tricolore ayant patienté environ une heure au… Maracanazinho, là même où, dimanche matin, ils vont attaquer leur tournoi olympique contre l’Italie. "Ce moment d’attente dans le Maracanzinho était génial, les autres sportifs ont pu voir l’endroit où nous allons devoir performer", explique Pierre Pujol pour qui cette cérémonie d’ouverture "va plus loin que le sport" : "Tu défiles avec d’autres pays, tu ne vois que des gens émerveillés et heureux autour de toi. C’est une carrière de boulot qui défile, tu joues pour vivre ce moment-là et enfin il arrive, c’est fabuleux."

Laurent Tillie: "On a tous chanté la Marseillaise"

Le sélectionneur Laurent Tillie, qui en a pourtant déjà vu d’autres lorsqu’il était joueur, n’oubliera pas le "moment d’émotion particulier" de défiler avec ses deux fils Kevin et Kim, mais également les derniers instants avant de pénétrer dans le temple du football brésilien, devenu l’espace d’une soirée le temple de l’olympisme: "On était dans un accès assez sombre et toute la délégation s’est mise à chanter la Marseillaise et à pousser Teddy Riner en lui disant qu’on était derrière lui". Le porte-drapeau a alors emmené une délégation tricolore qui, aux dires d’Earvin Ngapeth et d’Antonin Rouzier "en a pris plein les yeux". "Quand nous avons pénétré dans le stade, j’ai ressenti des frissons, c’est quelque chose à faire dans une vie de sportif", ajoute Kevin le Roux.

Le mot de la fin est pour Antonin Rouzier, qui, à la veille de l'entrée en matière face à l'Italie, rappelle vite ses coéquipiers à la réalité:
"C’est un moment qui restera à jamais gravé dans ma vie de sportif. Maintenant, heureusement que nous avons une journée pour passer à autre chose au contraire de certains sportifs qui commencent aujourd’hui (samedi). Pour eux, ça doit être compliqué d’entrer dans la compétition. Nous, on a un jour pour atterrir et se remettre dans la compétition, on a hâte de commencer, j’espère qu’au bout de ces Jeux, il y aura quelque chose, parce qu’on n’est pas là pour rien."