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02/08/2016
Kevin Tillie, les JO en famille
Absent une bonne partie de la Ligue Mondiale à cause d'une blessure au genou droit, Kevin Tillie compte bien être opérationnel pour le début du tournoi olympique, dès dimanche face à l’Italie. Un tournoi qu'il va vivre avec son père Laurent, sélectionneur des Bleus, et son frère Kim, joueur de l'équipe de France de basket.
"C’est notre stabilisateur, on a bien vu que sans lui pendant la Ligue Mondiale, cela a parfois été plus difficile, même si Nico Maréchal dans un autre registre a fait une très bonne Ligue Mondiale". Ainsi parlait la semaine dernière à Saint-Nazaire Antonin Rouzier au moment d’évoquer l’importance dans le groupe tricolore de Kevin Tillie. Sans faire de bruit, le joueur de Kedzierzyn-Kozle, sacré champion de Pologne cette saison avec Benjamin Toniutti, a pris une importance croissante au sein de l’équipe de France au sein duquel il est devenu un titulaire indiscutable. Et pourtant, de l’aveu de Laurent Tillie, son sélectionneur de père, la voie n’était pas forcément toute tracée: "Kevin a toujours été doué techniquement, mais physiquement, c’était plus difficile, il a mis du temps à trouver sa place".
Aujourd’hui, il l’a trouvée, ce que l'intéressé reconnaît d’ailleurs, mais en toute modestie: "Cela fait maintenant un moment que je suis titulaire, donc je pense avoir pris de la place dans l’équipe. Mais nous sommes plusieurs réceptionneurs-attaquants à faire le taf, nous avons fait une très belle World League avec les autres, la preuve que personne n’est irremplaçable et que même avec des blessés, nous pouvons obtenir des résultats." Reste que sans blessés, c’est mieux, et cela tombe bien, puisque Kevin Tillie, qui a dû mettre un terme à sa saison de Ligue Mondiale dès le deuxième week-end en Pologne, est sur le point d’en avoir terminé avec sa blessure au genou droit.
"J’avais une fissure sur le tendon, je n’arrivais plus à jouer. Avec l’accumulation des matchs et des saisons, le corps souffre forcément, donc il a fallu couper un peu." Pris en charge par le staff médical des Bleus (le doc Eric Verdonck et le kiné Jean-Paul Andrea), le réceptionneur-attaquant a donc pris son mal en patience, décidé à ne pas brûler les étapes afin d’être opérationnel pour le tournoi olympique. La semaine dernière, il a disputé à son poste les deux premiers sets du match de gala joué par les Bleus à Saint-Nazaire avant de terminer libero, sans paraître gêné par son genou.
"Je suis très fier d’y aller en famille"
Quoi qu’il arrive, le joueur est de toute façon prêt à oublier fatigue et douleur pour disputer ce tournoi olympique dont il rêve depuis quatre ans, avec sa "bande de potes" de l’équipe de France. "Ces Jeux, on les attend depuis quatre ans, on préfère largement aller aux JO qu’en vacances. Et si ça se trouve, ce seront les seuls de notre vie, donc la motivation sera plus forte que tout", confie Kevin, qui ajoute qu’à ses yeux, "l’or est accessible" pour les Bleus, à condition "d’éviter d’être frustrés et d’être bons aux bons moments."
Grosse cerise sur le gâteau, le n°7 tricolore disputera ses premiers Jeux avec son frère Kim, sélectionné par Vincent Collet avec l’équipe de France de basket, et son père, son sélectionneur - Laurent qui, en son temps, vécut la même expérience à Barcelone avec son frère Patrice, international tricolore de water-polo. "J’ai vu des photos à la maison de mon oncle et mon père en tenue de cérémonie. Faire les JO avec son frère, c’est génial. Quand j’étais petit, c’était un rêve pour moi de participer aux Jeux, mais les faire avec mon frère et mon père, c’était presque inimaginable. Je suis très fier d’y aller en famille, ça n’arrive qu’à très peu d’athlètes de vivre un tel événement en famille." Et le vivre en finissant sur le podium ?
Aujourd’hui, il l’a trouvée, ce que l'intéressé reconnaît d’ailleurs, mais en toute modestie: "Cela fait maintenant un moment que je suis titulaire, donc je pense avoir pris de la place dans l’équipe. Mais nous sommes plusieurs réceptionneurs-attaquants à faire le taf, nous avons fait une très belle World League avec les autres, la preuve que personne n’est irremplaçable et que même avec des blessés, nous pouvons obtenir des résultats." Reste que sans blessés, c’est mieux, et cela tombe bien, puisque Kevin Tillie, qui a dû mettre un terme à sa saison de Ligue Mondiale dès le deuxième week-end en Pologne, est sur le point d’en avoir terminé avec sa blessure au genou droit.
"J’avais une fissure sur le tendon, je n’arrivais plus à jouer. Avec l’accumulation des matchs et des saisons, le corps souffre forcément, donc il a fallu couper un peu." Pris en charge par le staff médical des Bleus (le doc Eric Verdonck et le kiné Jean-Paul Andrea), le réceptionneur-attaquant a donc pris son mal en patience, décidé à ne pas brûler les étapes afin d’être opérationnel pour le tournoi olympique. La semaine dernière, il a disputé à son poste les deux premiers sets du match de gala joué par les Bleus à Saint-Nazaire avant de terminer libero, sans paraître gêné par son genou.
"Je suis très fier d’y aller en famille"
Quoi qu’il arrive, le joueur est de toute façon prêt à oublier fatigue et douleur pour disputer ce tournoi olympique dont il rêve depuis quatre ans, avec sa "bande de potes" de l’équipe de France. "Ces Jeux, on les attend depuis quatre ans, on préfère largement aller aux JO qu’en vacances. Et si ça se trouve, ce seront les seuls de notre vie, donc la motivation sera plus forte que tout", confie Kevin, qui ajoute qu’à ses yeux, "l’or est accessible" pour les Bleus, à condition "d’éviter d’être frustrés et d’être bons aux bons moments."
Grosse cerise sur le gâteau, le n°7 tricolore disputera ses premiers Jeux avec son frère Kim, sélectionné par Vincent Collet avec l’équipe de France de basket, et son père, son sélectionneur - Laurent qui, en son temps, vécut la même expérience à Barcelone avec son frère Patrice, international tricolore de water-polo. "J’ai vu des photos à la maison de mon oncle et mon père en tenue de cérémonie. Faire les JO avec son frère, c’est génial. Quand j’étais petit, c’était un rêve pour moi de participer aux Jeux, mais les faire avec mon frère et mon père, c’était presque inimaginable. Je suis très fier d’y aller en famille, ça n’arrive qu’à très peu d’athlètes de vivre un tel événement en famille." Et le vivre en finissant sur le podium ?
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