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17/07/2016
Les Bleus en bronze !
Au lendemain de sa défaite en demi-finale de la Ligue Mondiale face au Brésil (1-3), l’équipe de France s’est consolée avec une belle médaille de bronze remportée dimanche à Cracovie aux dépens de l’Italie (25-23, 25-21, 25-20). Pour la deuxième année de suite, les Bleus sont sur le podium.
Certes, ce n’était pas l’objectif affiché en débarquant à Cracovie pour le Final Six. Mais en revenant de Pologne avec une inédite médaille de bronze autour du cou, l’équipe de France aura largement tenu son rang international lors de l’édition 2016 de la Ligue Mondiale. Car entre un programme surchargé depuis plus d’un an, les pépins physiques de certains joueurs-clés (dont Benjamin Toniutti, touché à la cheville samedi face au Brésil et absent ce dimanche) et un contexte national pesant, un deuxième podium consécutif était loin d’être une évidence pour les hommes de Laurent Tillie.
Mais comme souvent depuis un an, ces derniers ont su aller chercher les ressources mentales pour, au lendemain d’une demi-finale perdue face au Brésil (1-3), relever la tête et infliger une assez nette défaite à l’Italie (25-23, 25-21, 25-20). Certes, les cadres de l’équipe transalpine, Juantorena, Lanza et Zaytsev en tête, n’ont pas forcément brillé lors de cette petite finale, mais c’est aussi parce qu’ils ont été étouffés par des Tricolores qui les auront battus deux fois 3-0 sur cette Ligue Mondiale 2016, lors du premier et du dernier match. Et quand on sait que c’est face à cette même équipe transalpine que les Bleus attaqueront le 7 août les Jeux Olympiques, cette nouvelle victoire accompagnée d’une belle médaille peut être vue comme un bon présage…
Ngapeth : "On ne voulait pas revivre la déception de 2014"
D’autant qu’elle a été remportée avec sérieux et concentration, tout ce que demande Laurent Tillie à ses joueurs lorsqu’ils entrent sur le terrain. Le premier set aura été le plus serré avec des Transalpins d’abord aux commandes grâce à deux blocks d’entrée d'Emanuele Birarelli (1-3), mais même si l’écart ne dépassera jamais deux points, les Bleus feront ensuite toute la course en tête, emmenés par un Pierre Pujol malin comme un singe au filet (5 points au total dont 3 sur des déviations dont le Cannois a le secret) et un Earvin Ngapeth en forme internationale (13 points) et qui conclut au bout de 25 minutes (25-23).
Même scénario dans la deuxième manche : l’Italie parvient à deux reprises à faire le break (2-4 puis 15-17), mais ne réussit jamais à conserver son capital, les Bleus prenant définitivement l’avantage sur une balle litigieuse justement contestée par les Transalpins (19-18), avant de se détacher grâce à Kevin Le Roux (22-20), Nicolas Maréchal au block (24-21), et Antonin Rouzier (meilleur marqueur du match avec 14 points) pour conclure d’un ace (25-21). Touchés mentalement, les partenaires d’Osmany Juantorena (sur le banc au troisième set) lâchent peu à peu prise (14-10, 20-17), avant de céder dans le money-time de la dernière manche, notamment sur deux missiles de Kevin Le Roux au service, conclus en première main par les deux Nicolas, Le Goff et Maréchal (25-20).
Les joyeuses célébrations qui nous avaient enthousiasmés l’année dernière à Rio sont alors de retour pour les partenaires d’un Earvin Ngapeth heureux que cette Ligue Mondiale se termine sur une médaille de bronze, la troisième de l’équipe de France dans la compétition après l’argent de 2006 et l’or de 2015. "On ne voulait pas revivre la déception que nous avions vécue contre l’Allemagne lors de la petite finale du Championnat du monde 2014, un match qui nous avait laissé beaucoup de regrets, c’est difficile de perdre la petite finale." Mission accomplie donc pour ces Bleus qui, avec ce résultat, s’affichent comme des prétendants au podium olympique à Rio, vivement le mois d’août !
Mais comme souvent depuis un an, ces derniers ont su aller chercher les ressources mentales pour, au lendemain d’une demi-finale perdue face au Brésil (1-3), relever la tête et infliger une assez nette défaite à l’Italie (25-23, 25-21, 25-20). Certes, les cadres de l’équipe transalpine, Juantorena, Lanza et Zaytsev en tête, n’ont pas forcément brillé lors de cette petite finale, mais c’est aussi parce qu’ils ont été étouffés par des Tricolores qui les auront battus deux fois 3-0 sur cette Ligue Mondiale 2016, lors du premier et du dernier match. Et quand on sait que c’est face à cette même équipe transalpine que les Bleus attaqueront le 7 août les Jeux Olympiques, cette nouvelle victoire accompagnée d’une belle médaille peut être vue comme un bon présage…
Ngapeth : "On ne voulait pas revivre la déception de 2014"
D’autant qu’elle a été remportée avec sérieux et concentration, tout ce que demande Laurent Tillie à ses joueurs lorsqu’ils entrent sur le terrain. Le premier set aura été le plus serré avec des Transalpins d’abord aux commandes grâce à deux blocks d’entrée d'Emanuele Birarelli (1-3), mais même si l’écart ne dépassera jamais deux points, les Bleus feront ensuite toute la course en tête, emmenés par un Pierre Pujol malin comme un singe au filet (5 points au total dont 3 sur des déviations dont le Cannois a le secret) et un Earvin Ngapeth en forme internationale (13 points) et qui conclut au bout de 25 minutes (25-23).
Même scénario dans la deuxième manche : l’Italie parvient à deux reprises à faire le break (2-4 puis 15-17), mais ne réussit jamais à conserver son capital, les Bleus prenant définitivement l’avantage sur une balle litigieuse justement contestée par les Transalpins (19-18), avant de se détacher grâce à Kevin Le Roux (22-20), Nicolas Maréchal au block (24-21), et Antonin Rouzier (meilleur marqueur du match avec 14 points) pour conclure d’un ace (25-21). Touchés mentalement, les partenaires d’Osmany Juantorena (sur le banc au troisième set) lâchent peu à peu prise (14-10, 20-17), avant de céder dans le money-time de la dernière manche, notamment sur deux missiles de Kevin Le Roux au service, conclus en première main par les deux Nicolas, Le Goff et Maréchal (25-20).
Les joyeuses célébrations qui nous avaient enthousiasmés l’année dernière à Rio sont alors de retour pour les partenaires d’un Earvin Ngapeth heureux que cette Ligue Mondiale se termine sur une médaille de bronze, la troisième de l’équipe de France dans la compétition après l’argent de 2006 et l’or de 2015. "On ne voulait pas revivre la déception que nous avions vécue contre l’Allemagne lors de la petite finale du Championnat du monde 2014, un match qui nous avait laissé beaucoup de regrets, c’est difficile de perdre la petite finale." Mission accomplie donc pour ces Bleus qui, avec ce résultat, s’affichent comme des prétendants au podium olympique à Rio, vivement le mois d’août !
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