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La joie de tous les Tricolores, joueurs du banc et staff compris, sur l’ultime block out signé Antonin Rouzier, auteur de 14 points, résume parfaitement le sentiment général : sauf improbable retournement de situation lors des deux derniers matches, samedi face au Venezuela et dimanche contre le Japon, l’équipe de France ira à Rio, l’objectif qui anime ce groupe depuis la prise de fonction de Laurent Tillie en juillet 2012, après l’échec de la qualification pour les Jeux de Londres. "Nous sommes vraiment heureux, commentera après la rencontre le pointu des Bleus. Nous avons fait un match plein et gagné 3-0, c’était l’objectif. Certes, il ne faut pas se relâcher, mais on a quand même un peu envie de se relâcher quand on nous dit que nous sommes à 90% à Rio. C’est notre rêve depuis quatre ans, cela fait quatre ans qu’on cravache et là, on le touche du doigt. Maintenant, il faut gagner samedi contre le Venezuela ou prendre deux sets."
Rouzier : "Nous avons été sérieux et nous nous sommes fait plaisir"
Alors qu’on les pensait fatigués après leur combat de la veille face à l’Australie, les partenaires d’Earvin Ngapeth, meilleur marqueur de la rencontre avec 15 points, n’ont jamais tremblé face aux Nord-Américains, prenant l’avantage dès le premier temps mort technique (8-6), avant de peu à peu se détacher (11-7, 22-16) pour boucler cette première manche en 23 minutes (25-17). Le scénario, implacable, va se répéter dans les deux suivantes, avec des Français souverains au service (6 aces contre 2), au block (6-4, dont 4 pour le seul Nicolas Le Goff, encore très précieux, avec 10 points au total), et surtout en attaque, où Earvin Ngapeth, Antonin Rouzier et Kevin Tillie (11 points, à 10 sur 15) ont étouffé des Canadiens qui n’ont jamais trouvé la solution.
Et contrairement aux matches précédents, les Bleus, en rouge pour l’occasion, n’ont pas connu de baisse de régime après le gain de la deuxième manche (25-17), se détachant très vite dans la troisième (8-5, 16-9 aux temps morts techniques), avant d’aborder le money-time forts de huit longueurs d’avance (20-12) et de conclure la partie sur leur troisième balle de match (25-16). "Nous avons été sérieux et nous nous sommes fait plaisir, nous avons joué relâchés, il n’y avait pas de crispation comme lors des autres matches", ajoutera Rouzier, tandis que le capitaine Benjamin Toniutti, toujours impeccable à la passe, conclura: "Nous ne sommes pas tombés dans le piège, nous avons su rester concentrés et sérieux, sans baisse de régime. On se rapproche de la qualification, ça fait du bien !" On confirme...