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01/06/2016
TQO : Troisième victoire pour la France
En battant l’Australie 3-1 mercredi lors de son quatrième match du TQO de Tokyo après un dernier set interminable (25-22, 25-18, 16-25, 44-42), l’équipe de France a fait un pas de plus vers la qualification pour les Jeux Olympiques.
Une fin de match interminable et insoutenable pour les nerfs ! Alors que l’équipe de France semblait se diriger vers une victoire 3-1 assez tranquille, avec quatre balles de match à 24-20, elle a offert à ses supporters un épilogue étouffant, avec d’abord six balles de match effacées par des Australiens vigilants au block, six balles de set pour ces derniers, puis… onze nouvelles balles de match consécutives pour les Bleus, la dernière, convertie par Kevin Le Roux, au grand soulagement de ses partenaires (44-42).
"Ils ont bien joué et sur la fin du match, ils ont eu beaucoup de réussite. Leur pointu (Paul Carroll, crédité de 34 points, à 31/46 en attaque !) a été énorme, on n’a pas réussi à le bloquer, mais le plus important, c’est de prendre trois points, même en ne jouant pas très bien", commentera Earvin Ngapeth, auteur de 18 points. Discours identique chez son sélectionneur Laurent Tillie: "C’était un match très étrange avec beaucoup de pression et de stress, un pointu australien qui nous a fait la misère, on n’a pas réussi à le ralentir alors que leur jeu était assez simple. Après, ils ont eu beaucoup de réussite sur les derniers points. Nous, nous avons voulu jouer en force et en puissance, heureusement, nous avons eu deux petits éclairs de lucidité sur la fin qui fait que nous gagnons ce quatrième set très important pour la suite du tournoi." Au lendemain de sa victoire face à l’Iran (3-0), l’équipe de France prend en effet trois nouveaux points précieux qui lui permettent de se retrouver en position idéale à trois matches de la fin (contre le Canada, le Venezuela et le Japon).
Ngapeth: "Nous n'avons rien lâché"
Le scénario de ce France-Australie a longtemps ressemblé à celui de la veille, avec des Bleus d’abord appliqués et opportunistes, particulièrement efficaces en attaque au cours de deux premières manches bien emballées (25-22, 25-18), puis une nette baisse de régime physique et mentale à l'entame de la troisième qui a permis aux partenaires de Carroll, titularisé à la place de Thomas Edgar, de revenir dans le coup (16-25). "Physiquement, c’est dur. Nous sommes l’équipe qui a sans doute eu le moins de repos après les championnats et de préparation, ce qui fait qu’à chaque fois après le deuxième set, nous commençons un peu à flancher et à être moins précis. Mais nous n’avons pas lâché, c’est bien", commentera le n°9 des Bleus pour expliquer ce troisième set.
"Ils ont bien joué et sur la fin du match, ils ont eu beaucoup de réussite. Leur pointu (Paul Carroll, crédité de 34 points, à 31/46 en attaque !) a été énorme, on n’a pas réussi à le bloquer, mais le plus important, c’est de prendre trois points, même en ne jouant pas très bien", commentera Earvin Ngapeth, auteur de 18 points. Discours identique chez son sélectionneur Laurent Tillie: "C’était un match très étrange avec beaucoup de pression et de stress, un pointu australien qui nous a fait la misère, on n’a pas réussi à le ralentir alors que leur jeu était assez simple. Après, ils ont eu beaucoup de réussite sur les derniers points. Nous, nous avons voulu jouer en force et en puissance, heureusement, nous avons eu deux petits éclairs de lucidité sur la fin qui fait que nous gagnons ce quatrième set très important pour la suite du tournoi." Au lendemain de sa victoire face à l’Iran (3-0), l’équipe de France prend en effet trois nouveaux points précieux qui lui permettent de se retrouver en position idéale à trois matches de la fin (contre le Canada, le Venezuela et le Japon).
Ngapeth: "Nous n'avons rien lâché"
Le scénario de ce France-Australie a longtemps ressemblé à celui de la veille, avec des Bleus d’abord appliqués et opportunistes, particulièrement efficaces en attaque au cours de deux premières manches bien emballées (25-22, 25-18), puis une nette baisse de régime physique et mentale à l'entame de la troisième qui a permis aux partenaires de Carroll, titularisé à la place de Thomas Edgar, de revenir dans le coup (16-25). "Physiquement, c’est dur. Nous sommes l’équipe qui a sans doute eu le moins de repos après les championnats et de préparation, ce qui fait qu’à chaque fois après le deuxième set, nous commençons un peu à flancher et à être moins précis. Mais nous n’avons pas lâché, c’est bien", commentera le n°9 des Bleus pour expliquer ce troisième set.
Vexés, les Bleus se sont détachés dans le quatrième (8-4), accélérant de nouveau à l’approche du money-time pour se procurer quatre balles de match sous l’impulsion d’Antonin Rouzier, meilleur marqueur français de la rencontre (23 points) et d’un Nicolas Le Goff qui aura quasiment fait mouche sur toutes ses attaques au centre (17 points, dont 12/13 en attaque). On connaît la suite, elle a finalement souri à cette équipe de France qui enchaîne jeudi dès 10h du matin à Tokyo (3h en France) par un nouvel affrontement à forte densité physique face au Canada de Gavin Schmitt. Une victoire et les partenaires de Benjamin Toniutti ne seront plus loin de Rio... "Ca va être dur, les joueurs sont exténués, il y a en plus le stress de devoir jouer et gagner à chaque fois, mais cela fait partie de notre apprentissage du statut de favori et du haut niveau. Moi, je veux compter deux victoires, comme ça on se projette dans la sérénité", conclut Laurent Tillie.