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13/05/2016
Déjà costauds les Bleus !
L’équipe de France a bien négocié son match face à l’Iran (3-1), vendredi soir à Tourcoing, le premier du week-end dans le cadre de sa préparation au Tournoi de Qualification Olympique. La revanche aura lieu demain soir à Harnes.
L’équipe de France s’est très bien comportée lors du premier acte joué à Tourcoing vendredi soir devant la meilleure formation d’Asie. Une équipe qu’elle retrouvera d’ailleurs du 28 mai au 5 juin à Tokyo lors d’un tournoi de qualification olympique qui délivrera quatre billets pour Rio.
A peine se sont-ils retrouvés - les joueurs ont rejoint le stage au compte-gouttes en fonction de leurs fins de saison avec leurs clubs respectifs -, que les Français ont su remettre la machine en route, comme le souhaitait le staff de Laurent Tillie conscient de composer avec certains éléments quelque peu usés physiquement et mentalement. Mais sur le terrain, portés par un chaud public tourquennois, les champions d’Europe ont très bien répondu, dans le sillage d’un Nicolas Maréchal efficace en début de match dans son rôle de titulaire en l’absence de Ngapeth.
Une fin de 3e set complètement folle
Très vite les Tricolores ont posé leur empreinte sur la partie. 8-5 puis 16-10, l’écart était fait et une attaque bien placée de Kévin Tillie concluait le premier set en faveur de l’équipe de France (25-19). Le deuxième prenait la même direction tant les Bleus s'offraient rapidement quelques longueurs d’avance. Mais après le deuxième temps-mort technique, atteint sur le score de 16-13 à l’avantage des Français, les Iraniens ont pu profiter de quelques erreurs adverses qui ont eu le don d’agacer Laurent Tillie. Et malgré une balle de set à 25-24 faisant suite à un service canon de Kévin Le Roux, les Bleus devaient s’incliner après une attaque contrée d’Antonin Rouzier (25-27).
La troisième manche fut dantesque. Après une bonne entame (8-4 puis 16-13), les Français ont su écarter pas moins de neuf balles de set, dont trois consécutives à 21-24, avant de rafler la mise sur une balle posée délicatement par le central de Chaumont Horacio D’Almeida (33-31), lancé dans le grand bain par un Laurent Tillie décidé à faire souffler ses cadres. Franck Lafitte, Julien Lyneel, Thibault Rossard, Trévor Clévenot et Antoine Brizard en profitaient eux aussi pour se dégourdir les jambes. Les doublures avaient bien mérité de rester sur le terrain pour disputer la quatrième manche, et étaient rejoint par l’expérimenté Hubert Henno.
Mais les Iraniens ne lâchaient rien et faisaient la course en tête tout au long de la manche suivante. Ils se procuraient encore des balles de set, deux cette fois, mais les Bleus, portés par les gauchers Thibault Rossard et Julien Lyneel, se battaient sur tous les ballons et parvenaient à conclure sur leur première occasion par le biais, comme un symbole, d’un contre du troisième passeur Antoine Brizard (27-25). "C’est difficile de faire entrer sept joueurs comme ça au cours d‘un match, témoignait Laurent Tillie au micro de L‘Equipe 21. On a de la qualité, poursuivait le sélectionneur des Bleus tout heureux du dénouement. On a encore besoin de rythme. C’est important d‘intégrer tout le monde sur ce genre de match. Chacun amène quelque chose. Ça montre toute la jeunesse qu‘on peut avoir mais aussi la qualité du travail qu‘on fait dans les clubs. Ça c‘est pour l‘avenir mais pour le moment on est dans le présent et on veut se qualifier pour les JO." Avant le TQO de Tokyo qui débutera dans quinze jours, nul doute que la revanche, prévue samedi à Harnes (18h), vaudra le détour.
A peine se sont-ils retrouvés - les joueurs ont rejoint le stage au compte-gouttes en fonction de leurs fins de saison avec leurs clubs respectifs -, que les Français ont su remettre la machine en route, comme le souhaitait le staff de Laurent Tillie conscient de composer avec certains éléments quelque peu usés physiquement et mentalement. Mais sur le terrain, portés par un chaud public tourquennois, les champions d’Europe ont très bien répondu, dans le sillage d’un Nicolas Maréchal efficace en début de match dans son rôle de titulaire en l’absence de Ngapeth.
Une fin de 3e set complètement folle
Très vite les Tricolores ont posé leur empreinte sur la partie. 8-5 puis 16-10, l’écart était fait et une attaque bien placée de Kévin Tillie concluait le premier set en faveur de l’équipe de France (25-19). Le deuxième prenait la même direction tant les Bleus s'offraient rapidement quelques longueurs d’avance. Mais après le deuxième temps-mort technique, atteint sur le score de 16-13 à l’avantage des Français, les Iraniens ont pu profiter de quelques erreurs adverses qui ont eu le don d’agacer Laurent Tillie. Et malgré une balle de set à 25-24 faisant suite à un service canon de Kévin Le Roux, les Bleus devaient s’incliner après une attaque contrée d’Antonin Rouzier (25-27).
La troisième manche fut dantesque. Après une bonne entame (8-4 puis 16-13), les Français ont su écarter pas moins de neuf balles de set, dont trois consécutives à 21-24, avant de rafler la mise sur une balle posée délicatement par le central de Chaumont Horacio D’Almeida (33-31), lancé dans le grand bain par un Laurent Tillie décidé à faire souffler ses cadres. Franck Lafitte, Julien Lyneel, Thibault Rossard, Trévor Clévenot et Antoine Brizard en profitaient eux aussi pour se dégourdir les jambes. Les doublures avaient bien mérité de rester sur le terrain pour disputer la quatrième manche, et étaient rejoint par l’expérimenté Hubert Henno.
Mais les Iraniens ne lâchaient rien et faisaient la course en tête tout au long de la manche suivante. Ils se procuraient encore des balles de set, deux cette fois, mais les Bleus, portés par les gauchers Thibault Rossard et Julien Lyneel, se battaient sur tous les ballons et parvenaient à conclure sur leur première occasion par le biais, comme un symbole, d’un contre du troisième passeur Antoine Brizard (27-25). "C’est difficile de faire entrer sept joueurs comme ça au cours d‘un match, témoignait Laurent Tillie au micro de L‘Equipe 21. On a de la qualité, poursuivait le sélectionneur des Bleus tout heureux du dénouement. On a encore besoin de rythme. C’est important d‘intégrer tout le monde sur ce genre de match. Chacun amène quelque chose. Ça montre toute la jeunesse qu‘on peut avoir mais aussi la qualité du travail qu‘on fait dans les clubs. Ça c‘est pour l‘avenir mais pour le moment on est dans le présent et on veut se qualifier pour les JO." Avant le TQO de Tokyo qui débutera dans quinze jours, nul doute que la revanche, prévue samedi à Harnes (18h), vaudra le détour.
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