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12/09/2025
Les Bleus à la conquête du monde
L’équipe de France masculine débute dimanche le Championnat du monde 2025 aux Philippines par un affrontement à Manille contre la Corée du Sud dans la poule C. Doubles champions olympiques, les Bleus ont pour ambition de décrocher la seule médaille qui manque à un groupe au sein duquel certains disputeront peut-être leur dernière compétition en sélection.
Un peu plus d’un an après avoir conquis son deuxième titre olympique consécutif, l’équipe de France masculine repart en conquête sur une compétition qui, si elle l’a révélée en 2014 (quatrième place en Pologne), ne lui a depuis plus réussi, puisque les Bleus de Laurent Tillie avaient échoué aux portes du Final 6 des Mondiaux 2018, avant de chuter quatre ans plus tard, avec Andrea Giani à leur tête, en Slovénie en quarts de finale (3-2) face à l’Italie, future championne du monde.
Champions d’Europe en 2015, vainqueurs de la Ligue Mondiale en 2015 et 2017, de la Volleyball Nations League en 2022 et 2024 et donc des Jeux en 2021 et 2024, les partenaires de Benjamin Toniutti ne cachent pas une très forte motivation d’aller chercher la médaille qui manque au palmarès de cette génération. D’autant qu’à l’instar du capitaine et passeur tricolore, certains pourraient décider de prendre leur retraite internationale à l’issue de ce Championnat du monde philippin.
"Ça aurait été trop facile que ça s’arrête après la médaille à Paris, on a tous eu l’envie d’aller plus loin, mais c’est sûr que pour une partie de l'ossature, c’est le dernier Mondial, la dernière compétition, commente Earvin Ngapeth qui, de son côté, se projette jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028. Cette compétition est un rendez-vous d’équipe, c’est la dernière médaille qui nous manque, on est tous très motivés pour aller la chercher."
Pour préparer cette échéance qui lui tient tant à cœur, l’équipe de France n’a rien laissé au hasard, comme le confirme le double MVP des JO : "On a essayé de recréer tout ce qu’on a fait ces dernières années, ce n’est pas un hasard si on s’est préparés à Cannes, où on avait été avant les Jeux de Paris, puis à Okinawa, où on s’était préparés avant ceux de Tokyo, ça permet de se souvenir des bons moments passés là-bas et c’est une manière de boucler la boucle." La préparation s’est achevée mardi et mercredi par deux victoires face au Brésil (4-1 puis 4-0), qui ont non seulement rassuré le staff sur la forme d’Earvin Ngapeth, blessé au genou au début de la saison internationale, mais l’a conforté sur les bonnes dispositions du groupe.
"Les joueurs ont très bien travaillé, ils ont toujours été à 100% aux entraînements, bien concentrés, avec l’état d’esprit d’accepter les sacrifices, car leur motivation est très haute d’atteindre l’objectif final qui est de décrocher une médaille", se félicite le sélectionneur Andrea Giani, triple champion du monde avec l’Italie du temps où il était joueur. Avant de penser à un éventuel podium - le seul en Championnat du monde date de 2002 avec une médaille de bronze -, l’équipe de France doit se concentrer sur une poule C – les deux premiers se qualifient pour les huitièmes de finale – sur le papier abordable, avec dans l’ordre des matchs, la Corée du Sud, 25e nation mondiale dimanche, la Finlande (18e) mardi, puis l’Argentine (9e) jeudi. "Nous devons utiliser ces matchs de poule pour prendre le rythme et peu à peu élever notre niveau, d’autant que nous terminons avec l’adversaire a priori le plus difficile, l’équipe a besoin de prendre en qualité à chaque match", ajoute Andrea Giani.
Qui sait très bien que si la logique est respectée dans toutes les poules et que le scénario bleu s’écrit comme prévu, l’équipe de France pourrait croiser la route en phase finale de l’Italie, tenante du titre, et de la Pologne, championne du monde en 2014 et 2018, vice-championne olympique à Paris et victorieuse en juillet de la Volleyball Nations League. "La route n’est pas facile du tout, mais quand on veut construire un objectif, il faut accepter de rencontrer des difficultés, poursuit le sélectionneur. L’histoire de notre équipe l’a montré. L’an passé, on a gagné beaucoup de matchs au cinquième set, notamment contre l’Allemagne, qui avait mené 2-0 en quarts de finale des JO."
L’histoire s’était achevée en apothéose, peut-elle se répéter cette année, avec un groupe très similaire – Kevin Tillie en moins, Mathis Henno, François Huetz et Benjamin Diez en plus ? "On a une motivation de dingue pour aller chercher cette médaille, mais aussi une grosse envie de revivre les émotions qu’on a pu connaître l’année dernière à Paris", répond Jenia Grebennikov. Les supporters de l’équipe de France aussi !
Champions d’Europe en 2015, vainqueurs de la Ligue Mondiale en 2015 et 2017, de la Volleyball Nations League en 2022 et 2024 et donc des Jeux en 2021 et 2024, les partenaires de Benjamin Toniutti ne cachent pas une très forte motivation d’aller chercher la médaille qui manque au palmarès de cette génération. D’autant qu’à l’instar du capitaine et passeur tricolore, certains pourraient décider de prendre leur retraite internationale à l’issue de ce Championnat du monde philippin.
"Ça aurait été trop facile que ça s’arrête après la médaille à Paris, on a tous eu l’envie d’aller plus loin, mais c’est sûr que pour une partie de l'ossature, c’est le dernier Mondial, la dernière compétition, commente Earvin Ngapeth qui, de son côté, se projette jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028. Cette compétition est un rendez-vous d’équipe, c’est la dernière médaille qui nous manque, on est tous très motivés pour aller la chercher."
Pour préparer cette échéance qui lui tient tant à cœur, l’équipe de France n’a rien laissé au hasard, comme le confirme le double MVP des JO : "On a essayé de recréer tout ce qu’on a fait ces dernières années, ce n’est pas un hasard si on s’est préparés à Cannes, où on avait été avant les Jeux de Paris, puis à Okinawa, où on s’était préparés avant ceux de Tokyo, ça permet de se souvenir des bons moments passés là-bas et c’est une manière de boucler la boucle." La préparation s’est achevée mardi et mercredi par deux victoires face au Brésil (4-1 puis 4-0), qui ont non seulement rassuré le staff sur la forme d’Earvin Ngapeth, blessé au genou au début de la saison internationale, mais l’a conforté sur les bonnes dispositions du groupe.
"Les joueurs ont très bien travaillé, ils ont toujours été à 100% aux entraînements, bien concentrés, avec l’état d’esprit d’accepter les sacrifices, car leur motivation est très haute d’atteindre l’objectif final qui est de décrocher une médaille", se félicite le sélectionneur Andrea Giani, triple champion du monde avec l’Italie du temps où il était joueur. Avant de penser à un éventuel podium - le seul en Championnat du monde date de 2002 avec une médaille de bronze -, l’équipe de France doit se concentrer sur une poule C – les deux premiers se qualifient pour les huitièmes de finale – sur le papier abordable, avec dans l’ordre des matchs, la Corée du Sud, 25e nation mondiale dimanche, la Finlande (18e) mardi, puis l’Argentine (9e) jeudi. "Nous devons utiliser ces matchs de poule pour prendre le rythme et peu à peu élever notre niveau, d’autant que nous terminons avec l’adversaire a priori le plus difficile, l’équipe a besoin de prendre en qualité à chaque match", ajoute Andrea Giani.
Qui sait très bien que si la logique est respectée dans toutes les poules et que le scénario bleu s’écrit comme prévu, l’équipe de France pourrait croiser la route en phase finale de l’Italie, tenante du titre, et de la Pologne, championne du monde en 2014 et 2018, vice-championne olympique à Paris et victorieuse en juillet de la Volleyball Nations League. "La route n’est pas facile du tout, mais quand on veut construire un objectif, il faut accepter de rencontrer des difficultés, poursuit le sélectionneur. L’histoire de notre équipe l’a montré. L’an passé, on a gagné beaucoup de matchs au cinquième set, notamment contre l’Allemagne, qui avait mené 2-0 en quarts de finale des JO."
L’histoire s’était achevée en apothéose, peut-elle se répéter cette année, avec un groupe très similaire – Kevin Tillie en moins, Mathis Henno, François Huetz et Benjamin Diez en plus ? "On a une motivation de dingue pour aller chercher cette médaille, mais aussi une grosse envie de revivre les émotions qu’on a pu connaître l’année dernière à Paris", répond Jenia Grebennikov. Les supporters de l’équipe de France aussi !
Les 14 Bleus au Championnat du monde (entre parenthèses, leurs clubs de la saison 2025/2026)
Passeurs : Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne), Antoine Brizard (Osaka Buleton/Japon)
Passeurs : Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne), Antoine Brizard (Osaka Buleton/Japon)
Libéros : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie), Benjamin Diez (Padoue/Italie)
Réceptionneurs/attaquants : Trévor Clevenot (Ziraat Bankkart Ankara/Turquie), Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Mathis Henno (Gorzow/Pologne), Earvin Ngapeth (Fenerbahçe/Turquie)
Pointus : Théo Faure (Trentino Volley/Italie), Jean Patry (Galatasaray/Turquie)
Centraux : Nicolas Le Goff (Montpellier), François Huetz (Paris Volley), Barthélémy Chinenyeze (Fenerbahçe/Turquie), Quentin Jouffroy (Montpellier)
Le staff : Andrea Giani (entraîneur), Diogenes Zagonel et Roberto Ciamarra (entraîneurs adjoints), Frédéric Guyomarc'h (médecin), Romain Orfanotti-Raulet et Sébastien Viau (kinés), Laurent Lecina (préparateur physique), Makis Chamalidis (préparateur mental), Paolo Perronne (statisticien), Pascal Foussard (manager)
Réceptionneurs/attaquants : Trévor Clevenot (Ziraat Bankkart Ankara/Turquie), Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Mathis Henno (Gorzow/Pologne), Earvin Ngapeth (Fenerbahçe/Turquie)
Pointus : Théo Faure (Trentino Volley/Italie), Jean Patry (Galatasaray/Turquie)
Centraux : Nicolas Le Goff (Montpellier), François Huetz (Paris Volley), Barthélémy Chinenyeze (Fenerbahçe/Turquie), Quentin Jouffroy (Montpellier)
Le staff : Andrea Giani (entraîneur), Diogenes Zagonel et Roberto Ciamarra (entraîneurs adjoints), Frédéric Guyomarc'h (médecin), Romain Orfanotti-Raulet et Sébastien Viau (kinés), Laurent Lecina (préparateur physique), Makis Chamalidis (préparateur mental), Paolo Perronne (statisticien), Pascal Foussard (manager)
Le programme des Bleus au championnat du monde aux Philippines (heure française)
Poule C, à Manille :
Dimanche 14 septembre, 12h : France/Corée du Sud
Mardi 16 septembre, 12h : France/Finlande
Jeudi 18 septembre, 12h : France/Argentine











