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11/09/2025
Jenia Grebennikov : « On est prêts à y aller »
L’équipe de France masculine débute dimanche à Quezon City, dans la banlieue de Manille, son premier match du Championnat du monde 2025 face à la Corée du Sud. L’occasion d’échanger avec son indéboulonnable libéro, Jenia Grebennikov, qui, à 35 ans, dispute son quatrième Mondial.
Avant d'évoquer votre Championnat du monde, un mot sur celui de l’équipe de France féminine qui s’est achevé en quarts de finale, quel a été ton regard sur son parcours ?
C’est top pour le volley français d’avoir désormais deux équipes de France compétitives, ça se voit qu’un vrai groupe s’est créé. Il y avait eu pas mal de travail fait en vue de Paris 2024, on a l’impression que l’arrivée d’un nouvel entraîneur (Cesar Hernandez) a changé quelque chose, avec une nouvelle vision, des joueuses qui se sont affirmées. Comme nous il y a dix ans, le fait que de plus en plus de joueuses évoluent dans les meilleurs championnats a aussi beaucoup apporté à cette équipe de France, chacune a un rôle de plus en plus important dans son club, ce qui permet de faire progresser le niveau de l’équipe de France, ça se voit sur le terrain. Je ne suis pas dans le groupe, mais d’après les images qu’on voit, on a l’impression que quelque chose se crée, j’espère que tout ça se concrétisera par une médaille dans les prochaines années.
Parlons maintenant de votre Championnat du monde, quel bilan fais-tu de la préparation ?
On a très bien travaillé, physiquement, techniquement, collectivement, on peut dire que ça a été une super préparation, surtout quand on voit les matchs amicaux qu’on a joués, à chaque fois contre de bonnes équipes, ça nous a permis de jauger un peu notre niveau et ça s’est à chaque fois très bien passé. On a aussi la chance d’avoir retrouvé tout le monde, puisque les joueurs qui étaient blessés en début de saison sont revenus au top niveau, donc on aborde la compétition avec un groupe au complet, c’est important, je pense qu’on est bien prêts à y aller !
Le fait d’enregistrer le retour d’Earvin Ngapeth juste à temps doit aussi aider pour la confiance, non ?
Bien sûr, c’est un des leaders du groupe. Le fait de le voir rejouer apporte beaucoup de plaisir, il a été blessé assez longtemps, a dû beaucoup travailler pour revenir. Il n’est sans doute pas encore tout à fait à 100%, mais il est plus motivé que jamais, il apporte beaucoup d’énergie et on sait qu’il va être décisif, comme d’habitude.
Vous avez terminé la préparation par deux victoires (4-1 et 4-0) contre le Brésil, de bon augure pour le début du Mondial ?
Les victoires sont toujours bonnes pour la confiance ! Il ne faut pas non plus que ça nous joue des tours et qu’on ait un surplus de confiance, ça reste des matchs de préparation. Maintenant, on sent que tout le monde est très concentré sur l’objectif, on sait ce qu’on veut sur ce Championnat du monde et ce qu’on doit faire pour y arriver, et pour l’instant, on ne pense qu’à la phase de poules. Mais c’était bien de se jauger face à plusieurs équipes différentes pendant la préparation pour s’habituer à des styles de jeu différents, de se confronter à d’autres services, d’autres attaques, d’autres systèmes.
Justement, vous aurez affaire au premier tour à des styles de jeu très différents, entre la Corée du Sud, la Finlande et l’Argentine, à quoi t’attends-tu ?
On abordera cette poule match après match, comme on l’a toujours fait. Je t’avoue que je ne connais pas bien la Finlande et la Corée du Sud, des équipes qu’on n’a pas l’habitude d’affronter depuis plusieurs années vu qu’on ne les rencontre pas en VNL (Volleyball Nations League). On connaît forcément mieux les forces de l’Argentine contre qui on joue souvent et nous a déjà posé des problèmes. On peut dire que c’est une poule abordable sur le papier, mais on sait bien que sur un Championnat du monde, il faut se méfier de tous les adversaires.
Les deux dernières éditions du Championnat du monde ne vous ont pas réussi, puisque vous êtes restés aux portes du Final 6 en 2018 avant d’être battus en quarts de finale en 2022 par l’Italie, qu’en gardes-tu ?
En 2018, c’était une édition très longue avec un système de points que tu gardais dans la deuxième phase, on avait manqué la qualification de peu, en 2022, on perd effectivement en quarts de finale contre les Italiens alors qu’on avait à peu près le match en main dans le quatrième set, ils finissent champions du monde derrière, on était tombés sur plus forts que nous et on a fait quelques erreurs qui nous ont coûté cher. Après, le niveau est tellement homogène sur un Championnat du monde que c’est compliqué d’expliquer pourquoi ça passe parfois, d’autres non, c’est la même chose pour les Championnats d’Europe. Cette année encore, l’Italie et la Pologne bien sûr, mais aussi les Etats-Unis, le Brésil, l’Argentine, l’Allemagne et d’autres peuvent prétendre au podium et au titre, ça fait beaucoup d’équipes, beaucoup trop !
Le groupe a un peu changé par rapport à celui de l’année dernière, avec notamment l’arrivée de Mathis Henno et la confirmation de François Huetz, comment vois-tu cette évolution ?
Après une année olympique, il y a souvent de nouveaux joueurs qui arrivent, c’est bien pour l’équipe de France, ça montre que ça pousse derrière et c’est top de voir des jeunes talents comme Mathis nous rejoindre. On le connaît depuis longtemps parce que son père Hubert a fait quelques compétitions avec nous il y a dix ans, surtout pour la qualification pour les Jeux Olympiques de Rio, il s’est affirmé cette année en faisant de très bons matchs. François, on le connaissait aussi parce qu’il avait participé à un stage avec nous à Montpellier il y a deux ans en début de préparation et était venu en VNL. L’un comme l’autres sont très physiques, ont beaucoup d’envie, une grosse motivation. Quand tu vois des mecs déterminés comme ça, c’est facile de les accueillir.
A titre personnel, comment vis-tu cet été ? As-tu eu du mal à te relancer pour la préparation du Championnat du monde ?
Pour la première fois depuis des années, on a eu une longue coupure à la fin de la saison en club qui nous a fait beaucoup de bien. Personnellement, j’ai eu un mois et demi de vacances, ça m’a permis de me régénérer, de me vider la tête, de reposer le corps, de partir en vacances en famille, d’avoir une vie presque normale. Maintenant, ça n’a pas été facile de reprendre pour autant, le retour à l’entraînement puis à la compétition est toujours compliqué, il faut reconstruire le corps, s’y remettre mentalement, retrouver de l’agressivité, mais c’est clair qu’après une grosse coupure comme ça, l’envie et la motivation sont énormes, surtout quand on retrouve ce groupe.
On connaît votre objectif de médaille sur ce Championnat du monde, on sait aussi que c’est sans doute la dernière compétition pour certains d’entre vous, est-ce que ça ajoute de la motivation ou une pression particulière ?
De la pression, non, c’est un Championnat du monde, la compétition de l’année, donc on fait abstraction du fait que c’est peut-être la dernière compétition pour certains, en tout cas, moi, ça ne me touche pas particulièrement. En revanche, le fait que ça soit la seule médaille qui nous manque est une motivation de dingue pour nous, on a vraiment envie d’aller la chercher. D’autant qu’on a le groupe pour. On a aussi envie de revivre les émotions qu’on a pu connaître l’année dernière à Paris.
Et pour toi, est-ce possiblement ta dernière compétition en équipe de France ?
Je ne me pose pas trop la question, je préfère vivre été après été. La suite dépendra de plein de choses, de la famille, du club où je jouerai, de mon physique bien sûr, mais aussi de l’envie. Aujourd’hui, l’envie de vivre cette compétition avec ce groupe est vraiment forte, en plus, on est dans un pays où le volley est bien suivi, on sent beaucoup d’engouement, mais je ne peux pas te dire ce qu’il en sera dans un an. Et ça dépendra aussi des décisions du staff, sachant qu’il y a des JO à Los Angeles à préparer, ça va venir très vite, il faudra voir comment le groupe évolue.
Te projettes-tu jusqu’à Los Angeles ?
L.A., pour moi, c’est trop loin aujourd’hui ! Comme je te l’ai dit, aujourd’hui, je raisonne année après année, je ne me projette pas aussi loin.
C’est top pour le volley français d’avoir désormais deux équipes de France compétitives, ça se voit qu’un vrai groupe s’est créé. Il y avait eu pas mal de travail fait en vue de Paris 2024, on a l’impression que l’arrivée d’un nouvel entraîneur (Cesar Hernandez) a changé quelque chose, avec une nouvelle vision, des joueuses qui se sont affirmées. Comme nous il y a dix ans, le fait que de plus en plus de joueuses évoluent dans les meilleurs championnats a aussi beaucoup apporté à cette équipe de France, chacune a un rôle de plus en plus important dans son club, ce qui permet de faire progresser le niveau de l’équipe de France, ça se voit sur le terrain. Je ne suis pas dans le groupe, mais d’après les images qu’on voit, on a l’impression que quelque chose se crée, j’espère que tout ça se concrétisera par une médaille dans les prochaines années.
Parlons maintenant de votre Championnat du monde, quel bilan fais-tu de la préparation ?
On a très bien travaillé, physiquement, techniquement, collectivement, on peut dire que ça a été une super préparation, surtout quand on voit les matchs amicaux qu’on a joués, à chaque fois contre de bonnes équipes, ça nous a permis de jauger un peu notre niveau et ça s’est à chaque fois très bien passé. On a aussi la chance d’avoir retrouvé tout le monde, puisque les joueurs qui étaient blessés en début de saison sont revenus au top niveau, donc on aborde la compétition avec un groupe au complet, c’est important, je pense qu’on est bien prêts à y aller !
Le fait d’enregistrer le retour d’Earvin Ngapeth juste à temps doit aussi aider pour la confiance, non ?
Bien sûr, c’est un des leaders du groupe. Le fait de le voir rejouer apporte beaucoup de plaisir, il a été blessé assez longtemps, a dû beaucoup travailler pour revenir. Il n’est sans doute pas encore tout à fait à 100%, mais il est plus motivé que jamais, il apporte beaucoup d’énergie et on sait qu’il va être décisif, comme d’habitude.
Vous avez terminé la préparation par deux victoires (4-1 et 4-0) contre le Brésil, de bon augure pour le début du Mondial ?
Les victoires sont toujours bonnes pour la confiance ! Il ne faut pas non plus que ça nous joue des tours et qu’on ait un surplus de confiance, ça reste des matchs de préparation. Maintenant, on sent que tout le monde est très concentré sur l’objectif, on sait ce qu’on veut sur ce Championnat du monde et ce qu’on doit faire pour y arriver, et pour l’instant, on ne pense qu’à la phase de poules. Mais c’était bien de se jauger face à plusieurs équipes différentes pendant la préparation pour s’habituer à des styles de jeu différents, de se confronter à d’autres services, d’autres attaques, d’autres systèmes.
Justement, vous aurez affaire au premier tour à des styles de jeu très différents, entre la Corée du Sud, la Finlande et l’Argentine, à quoi t’attends-tu ?
On abordera cette poule match après match, comme on l’a toujours fait. Je t’avoue que je ne connais pas bien la Finlande et la Corée du Sud, des équipes qu’on n’a pas l’habitude d’affronter depuis plusieurs années vu qu’on ne les rencontre pas en VNL (Volleyball Nations League). On connaît forcément mieux les forces de l’Argentine contre qui on joue souvent et nous a déjà posé des problèmes. On peut dire que c’est une poule abordable sur le papier, mais on sait bien que sur un Championnat du monde, il faut se méfier de tous les adversaires.
Les deux dernières éditions du Championnat du monde ne vous ont pas réussi, puisque vous êtes restés aux portes du Final 6 en 2018 avant d’être battus en quarts de finale en 2022 par l’Italie, qu’en gardes-tu ?
En 2018, c’était une édition très longue avec un système de points que tu gardais dans la deuxième phase, on avait manqué la qualification de peu, en 2022, on perd effectivement en quarts de finale contre les Italiens alors qu’on avait à peu près le match en main dans le quatrième set, ils finissent champions du monde derrière, on était tombés sur plus forts que nous et on a fait quelques erreurs qui nous ont coûté cher. Après, le niveau est tellement homogène sur un Championnat du monde que c’est compliqué d’expliquer pourquoi ça passe parfois, d’autres non, c’est la même chose pour les Championnats d’Europe. Cette année encore, l’Italie et la Pologne bien sûr, mais aussi les Etats-Unis, le Brésil, l’Argentine, l’Allemagne et d’autres peuvent prétendre au podium et au titre, ça fait beaucoup d’équipes, beaucoup trop !
Le groupe a un peu changé par rapport à celui de l’année dernière, avec notamment l’arrivée de Mathis Henno et la confirmation de François Huetz, comment vois-tu cette évolution ?
Après une année olympique, il y a souvent de nouveaux joueurs qui arrivent, c’est bien pour l’équipe de France, ça montre que ça pousse derrière et c’est top de voir des jeunes talents comme Mathis nous rejoindre. On le connaît depuis longtemps parce que son père Hubert a fait quelques compétitions avec nous il y a dix ans, surtout pour la qualification pour les Jeux Olympiques de Rio, il s’est affirmé cette année en faisant de très bons matchs. François, on le connaissait aussi parce qu’il avait participé à un stage avec nous à Montpellier il y a deux ans en début de préparation et était venu en VNL. L’un comme l’autres sont très physiques, ont beaucoup d’envie, une grosse motivation. Quand tu vois des mecs déterminés comme ça, c’est facile de les accueillir.
A titre personnel, comment vis-tu cet été ? As-tu eu du mal à te relancer pour la préparation du Championnat du monde ?
Pour la première fois depuis des années, on a eu une longue coupure à la fin de la saison en club qui nous a fait beaucoup de bien. Personnellement, j’ai eu un mois et demi de vacances, ça m’a permis de me régénérer, de me vider la tête, de reposer le corps, de partir en vacances en famille, d’avoir une vie presque normale. Maintenant, ça n’a pas été facile de reprendre pour autant, le retour à l’entraînement puis à la compétition est toujours compliqué, il faut reconstruire le corps, s’y remettre mentalement, retrouver de l’agressivité, mais c’est clair qu’après une grosse coupure comme ça, l’envie et la motivation sont énormes, surtout quand on retrouve ce groupe.
On connaît votre objectif de médaille sur ce Championnat du monde, on sait aussi que c’est sans doute la dernière compétition pour certains d’entre vous, est-ce que ça ajoute de la motivation ou une pression particulière ?
De la pression, non, c’est un Championnat du monde, la compétition de l’année, donc on fait abstraction du fait que c’est peut-être la dernière compétition pour certains, en tout cas, moi, ça ne me touche pas particulièrement. En revanche, le fait que ça soit la seule médaille qui nous manque est une motivation de dingue pour nous, on a vraiment envie d’aller la chercher. D’autant qu’on a le groupe pour. On a aussi envie de revivre les émotions qu’on a pu connaître l’année dernière à Paris.
Et pour toi, est-ce possiblement ta dernière compétition en équipe de France ?
Je ne me pose pas trop la question, je préfère vivre été après été. La suite dépendra de plein de choses, de la famille, du club où je jouerai, de mon physique bien sûr, mais aussi de l’envie. Aujourd’hui, l’envie de vivre cette compétition avec ce groupe est vraiment forte, en plus, on est dans un pays où le volley est bien suivi, on sent beaucoup d’engouement, mais je ne peux pas te dire ce qu’il en sera dans un an. Et ça dépendra aussi des décisions du staff, sachant qu’il y a des JO à Los Angeles à préparer, ça va venir très vite, il faudra voir comment le groupe évolue.
Te projettes-tu jusqu’à Los Angeles ?
L.A., pour moi, c’est trop loin aujourd’hui ! Comme je te l’ai dit, aujourd’hui, je raisonne année après année, je ne me projette pas aussi loin.
Les 14 Bleus au Championnat du monde (entre parenthèses, leurs clubs de la saison 2025/2026)
Passeurs : Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne), Antoine Brizard (Osaka Buleton/Japon)
Passeurs : Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne), Antoine Brizard (Osaka Buleton/Japon)
Libéros : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie), Benjamin Diez (Padoue/Italie)
Réceptionneurs/attaquants : Trévor Clevenot (Ziraat Bankkart Ankara/Turquie), Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Mathis Henno (Gorzow/Pologne), Earvin Ngapeth (Fenerbahçe/Turquie)
Pointus : Théo Faure (Trentino Volley/Italie), Jean Patry (Galatasaray/Turquie)
Centraux : Nicolas Le Goff (Montpellier), François Huetz (Paris Volley), Barthélémy Chinenyeze (Fenerbahçe/Turquie), Quentin Jouffroy (Montpellier)
Le staff : Andrea Giani (entraîneur), Diogenes Zagonel et Roberto Ciamarra (entraîneurs adjoints), Frédéric Guyomarc'h (médecin), Romain Orfanotti-Raulet et Sébastien Viau (kinés), Laurent Lecina (préparateur physique), Makis Chamalidis (préparateur mental), Paolo Perronne (statisticien), Pascal Foussard (manager)
Réceptionneurs/attaquants : Trévor Clevenot (Ziraat Bankkart Ankara/Turquie), Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Mathis Henno (Gorzow/Pologne), Earvin Ngapeth (Fenerbahçe/Turquie)
Pointus : Théo Faure (Trentino Volley/Italie), Jean Patry (Galatasaray/Turquie)
Centraux : Nicolas Le Goff (Montpellier), François Huetz (Paris Volley), Barthélémy Chinenyeze (Fenerbahçe/Turquie), Quentin Jouffroy (Montpellier)
Le staff : Andrea Giani (entraîneur), Diogenes Zagonel et Roberto Ciamarra (entraîneurs adjoints), Frédéric Guyomarc'h (médecin), Romain Orfanotti-Raulet et Sébastien Viau (kinés), Laurent Lecina (préparateur physique), Makis Chamalidis (préparateur mental), Paolo Perronne (statisticien), Pascal Foussard (manager)
Le programme des Bleus au championnat du monde aux Philippines (heure française)
Poule C, à Manille :
Dimanche 14 septembre, 12h : France/Corée du Sud
Mardi 16 septembre, 12h : France/Finlande
Jeudi 18 septembre, 12h : France/Argentine











