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02/09/2025
Amélie Rotar : « On veut continuer à rêver »
Victorieuse de la Chine dimanche à Bangkok en huitièmes de finale du Championnat du monde, l’équipe de France prépare désormais son quart de finale, programmé jeudi face au Brésil (12h). A 48 heures de l’échéance, la réceptionneuse/attaquante Amélie Rotar évoque le parcours des Bleues en Thaïlande.
Avec 48 heures de recul, avez-vous réalisé la portée de votre exploit contre la Chine ?
Oui, avec un peu de recul, on réalise forcément plus que lorsqu’on sort du match, mais c’est vrai que c’est quelque chose de « ouf ». Encore ce matin, avec ma « coloc » de chambre, « Dada » (Amandha Sylves), on s’est dit : "Tu te rends compte, on est en quarts de finale du Championnat du monde !" C’est bien de se rappeler tous les jours qu’on a écrit notre histoire et l’histoire de l’équipe de France avec cette qualification. On est sur notre petit nuage, mais on veut continuer à écrire les pages de notre livre, on a un quart de finale à préparer donc il faut vite basculer vers la suite.
Le plan sur ce huitième de finale était de faire douter les Chinoises, on a l’impression qu’il s’est parfaitement réalisé ?
C’est vrai qu’on les avait beaucoup analysées, c’est une équipe qu’on a en plus affrontée trois fois en un an, aux JO l’année dernière, en match amical puis en VNL en juin, on commençait à bien les connaître et on avait décidé de mettre un plan de jeu pour les perturber qu’on a bien appliqué, on a vraiment fait un très bon match dans tous les secteurs de jeu, on peut être fières de ce qu’on a fait.
A titre personnel, tu as été décisive dans les moments importants, considères-tu avoir joué un de tes meilleurs matchs en équipe de France ?
Oui, je le mettrais dans mes meilleurs matchs, en tout cas, c’est celui au cours duquel j’ai pris le plus de plaisir. Il y avait forcément un peu de stress avant car c’était un match à quitte ou double, soit on continuait, soit on sortait. Je ne voulais pas sortir de ce huitième de finale avec des regrets, donc j’ai réussi à ne pas me poser de questions, j’ai essayé de donner le maximum à l’équipe, et dans le regard de mes coéquipières, j’ai vu qu’on était toutes ensemble dans le même état d’esprit, on s’est senties inarrêtables, ce match, c’était le nôtre !
Comment expliques-tu ce parcours ?
Je pense qu’il faut regarder ce qui a été fait avant. Certes, l’arrivée de Cesar joue, il a apporté beaucoup de fraîcheur, c’est un coach qu’on apprécie, très à l’écoute et bosseur, on l’apprécie également pour son côté humain, mais avant lui, il y a eu un gros travail avec Emile Rousseaux qui a changé énormément de choses dans cette équipe de France. Donc ce quart de finale est le résultat d’une progression continue depuis plusieurs années et qui se concrétise cette année avec Cesar qui a une vision différente du volley, mais également parce que le groupe a évolué cet été, avec une grosse cohésion d’équipe qui se voit sur le terrain. Il y a vraiment une belle ambiance dans cette équipe, on prend beaucoup de plaisir à passer des étés ensemble.
On a l’impression que Cesar vous distille beaucoup de confiance ?
Oui, franchement, même s’il nous donne forcément des consignes, il nous laisse jouer notre volley-ball, il n’essaie pas de changer qui nous sommes en tant que joueuses, c’est cool de sentir ça. On voit qu’il a complètement confiance en nous, par exemple au service, pour celles qui servent smashé, il leur dit d’y aller à fond, peu importe si elles font la faute. Ça nous permet de jouer libérées.
Quand tu te retournes sur la progression de cette équipe de France, qu’est-ce que ça t’inspire ?
Personnellement, je n’étais pas là au tout début de cette équipe de France, je suis arrivée en 2020 avec Emile Rousseaux, mais c’est vrai qu’à un moment, on était loin, aux alentours de la 45e place mondiale, c’est pour ça que je dis que la progression vient de là. Emile a vraiment apporté quelque chose de nouveau qui nous a permis de progresser énormément, chaque coach, avec une vision différente, nous a beaucoup apporté. Cette équipe de France vient de loin, c’est beau à voir où nous sommes aujourd’hui.
Comment aborder ce match contre le Brésil ?
Déjà en se disant qu’on peut être fières de tout ce qu’on a accompli jusqu’ici. Beaucoup de personnes ne s’attendaient pas à ce qu’on aille en quarts de finale, maintenant, le principal est de continuer à prendre du plaisir sur le terrain, c’est ce qui fait notre force. Le Brésil a terminé troisième aux Jeux Olympiques, c’est la deuxième nation mondiale au classement, on sait qu’on peut les accrocher, parce qu’on a réussi à le faire deux fois cette saison (défaite 3-2 en VNL et en poule), on sait aussi qu’on va avoir des difficultés, la clé sera de réussir à faire face à cette adversité. Ce qui est sûr, c’est qu’on va y aller en kiffant !
Dans vos rêves les plus fous, vous vous voyez sur le podium ?
Je pense qu’il ne faut jamais arrêter de rêver. Héléna (Cazaute) a fait un post il y a deux jours dans lequel elle a dit : "Si c’est un rêve, ne me réveillez pas !" On est dans cet état d’esprit, on ne veut pas finir le chapitre de notre livre. On sait qu’il faut rester lucides et qu’on affronte une des meilleures équipes du monde, mais on a fait quelque chose d’extraordinaire et on a envie de continuer à rêver.
Oui, avec un peu de recul, on réalise forcément plus que lorsqu’on sort du match, mais c’est vrai que c’est quelque chose de « ouf ». Encore ce matin, avec ma « coloc » de chambre, « Dada » (Amandha Sylves), on s’est dit : "Tu te rends compte, on est en quarts de finale du Championnat du monde !" C’est bien de se rappeler tous les jours qu’on a écrit notre histoire et l’histoire de l’équipe de France avec cette qualification. On est sur notre petit nuage, mais on veut continuer à écrire les pages de notre livre, on a un quart de finale à préparer donc il faut vite basculer vers la suite.
Le plan sur ce huitième de finale était de faire douter les Chinoises, on a l’impression qu’il s’est parfaitement réalisé ?
C’est vrai qu’on les avait beaucoup analysées, c’est une équipe qu’on a en plus affrontée trois fois en un an, aux JO l’année dernière, en match amical puis en VNL en juin, on commençait à bien les connaître et on avait décidé de mettre un plan de jeu pour les perturber qu’on a bien appliqué, on a vraiment fait un très bon match dans tous les secteurs de jeu, on peut être fières de ce qu’on a fait.
A titre personnel, tu as été décisive dans les moments importants, considères-tu avoir joué un de tes meilleurs matchs en équipe de France ?
Oui, je le mettrais dans mes meilleurs matchs, en tout cas, c’est celui au cours duquel j’ai pris le plus de plaisir. Il y avait forcément un peu de stress avant car c’était un match à quitte ou double, soit on continuait, soit on sortait. Je ne voulais pas sortir de ce huitième de finale avec des regrets, donc j’ai réussi à ne pas me poser de questions, j’ai essayé de donner le maximum à l’équipe, et dans le regard de mes coéquipières, j’ai vu qu’on était toutes ensemble dans le même état d’esprit, on s’est senties inarrêtables, ce match, c’était le nôtre !
Comment expliques-tu ce parcours ?
Je pense qu’il faut regarder ce qui a été fait avant. Certes, l’arrivée de Cesar joue, il a apporté beaucoup de fraîcheur, c’est un coach qu’on apprécie, très à l’écoute et bosseur, on l’apprécie également pour son côté humain, mais avant lui, il y a eu un gros travail avec Emile Rousseaux qui a changé énormément de choses dans cette équipe de France. Donc ce quart de finale est le résultat d’une progression continue depuis plusieurs années et qui se concrétise cette année avec Cesar qui a une vision différente du volley, mais également parce que le groupe a évolué cet été, avec une grosse cohésion d’équipe qui se voit sur le terrain. Il y a vraiment une belle ambiance dans cette équipe, on prend beaucoup de plaisir à passer des étés ensemble.
On a l’impression que Cesar vous distille beaucoup de confiance ?
Oui, franchement, même s’il nous donne forcément des consignes, il nous laisse jouer notre volley-ball, il n’essaie pas de changer qui nous sommes en tant que joueuses, c’est cool de sentir ça. On voit qu’il a complètement confiance en nous, par exemple au service, pour celles qui servent smashé, il leur dit d’y aller à fond, peu importe si elles font la faute. Ça nous permet de jouer libérées.
Quand tu te retournes sur la progression de cette équipe de France, qu’est-ce que ça t’inspire ?
Personnellement, je n’étais pas là au tout début de cette équipe de France, je suis arrivée en 2020 avec Emile Rousseaux, mais c’est vrai qu’à un moment, on était loin, aux alentours de la 45e place mondiale, c’est pour ça que je dis que la progression vient de là. Emile a vraiment apporté quelque chose de nouveau qui nous a permis de progresser énormément, chaque coach, avec une vision différente, nous a beaucoup apporté. Cette équipe de France vient de loin, c’est beau à voir où nous sommes aujourd’hui.
Comment aborder ce match contre le Brésil ?
Déjà en se disant qu’on peut être fières de tout ce qu’on a accompli jusqu’ici. Beaucoup de personnes ne s’attendaient pas à ce qu’on aille en quarts de finale, maintenant, le principal est de continuer à prendre du plaisir sur le terrain, c’est ce qui fait notre force. Le Brésil a terminé troisième aux Jeux Olympiques, c’est la deuxième nation mondiale au classement, on sait qu’on peut les accrocher, parce qu’on a réussi à le faire deux fois cette saison (défaite 3-2 en VNL et en poule), on sait aussi qu’on va avoir des difficultés, la clé sera de réussir à faire face à cette adversité. Ce qui est sûr, c’est qu’on va y aller en kiffant !
Dans vos rêves les plus fous, vous vous voyez sur le podium ?
Je pense qu’il ne faut jamais arrêter de rêver. Héléna (Cazaute) a fait un post il y a deux jours dans lequel elle a dit : "Si c’est un rêve, ne me réveillez pas !" On est dans cet état d’esprit, on ne veut pas finir le chapitre de notre livre. On sait qu’il faut rester lucides et qu’on affronte une des meilleures équipes du monde, mais on a fait quelque chose d’extraordinaire et on a envie de continuer à rêver.
Les 14 Bleues pour le Championnat du monde (entre parenthèses, le club de la saison 2025-2026)
Passeuses : Enora Danard-Selosse (Mulhouse), Nina Stojiljkovic (Zaon Kifisia/Grèce)
Libéros : Juliette Gelin (Milan/Italie), Amandine Giardino (Le Cannet)
Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Götzepe SK Izmir /Turquie), Sabine Haewegene (Chamalières), Nawelle Chouikh-Barbez (Chamalières), Héléna Cazaute (VakifBank Istanbul/Turquie)
Pointues : Iman Ndiaye (Nilüfer Belediyespor Bursa/Turquie), Lucille Gicquel (Toray Arrows Shiga/Japon)
Centrales : Amandha Sylves (Pinerolo/Italie), Fatoumata Fanguedou (Chamalières), Eva Elouga (Béziers), Camille Massuel (Cannes)
Le staff : Cesar Hernandez (entraîneur), Fikkret Ceylan, Marius Clerc et Félix André (entraîneurs adjoints), Romain Guivarch (statisticien), Thomas Guillaumond (préparateur physique), Jad Arbid (médecin), Guillaume Peyre (kiné), Marc Francastel (team manager)
Le programme des Bleues au championnat du monde en Thaïlande (heure française)
Poule C, à Chiang Mai :
Vendredi 22 août : Porto Rico/France 1-3 (22-25, 18-25, 25-21, 14-25) Les stats
Dimanche 24 août : Brésil/France 3-2 (21-25, 20-25, 25-15, 25-17, 15-13) Les stats
Mardi 26 août : France/Grèce 3-1 (17-25, 25-21, 28-26, 25-17) Les stats
Phase finale à Bangkok :
Dimanche 31 août, 8e de finale : Chine/France 1-3 (20-25, 25-27, 25-22, 20-25) Les stats
Jeudi 4 septembre (12h), quarts de finale : France/Brésil











