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30/08/2025
France/Chine : Mission impossible ?
Qualifiée après avoir pris la deuxième place de la poule C, l’équipe de France féminine dispute dimanche à Bangkok (12h) le premier huitième de finale de Championnat du monde de son histoire face à la Chine. En position d’outsider, mais avec l’ambition de perturber la 5e nation mondiale.
Après avoir atteint en juillet la neuvième place de la Volleyball Nations League (sur 18 équipes) pour seulement sa deuxième participation à la compétition, l’équipe de France féminine, quart-de-finaliste des Euro 2021 et 2023, poursuit sa progression avec cette place en huitièmes de finale, la première de l’histoire du volley tricolore féminin, qui n’avait plus participé au Championnat du monde depuis 1974.
L’objectif affiché en arrivant en Thaïlande est d’ores et déjà atteint et la preuve que les partenaires d'Héléna Cazaute, dirigées depuis le début de cette saison internationale par l’Espagnol Cesar Hernandez, ont franchi un cap, notamment depuis le mois de mai. "C’est sûr qu’entre le début de l’été et maintenant, on a pris de la maturité, les matchs qu’on était censés gagner en mettant du rythme, on les a gagnés, c’est la preuve qu’on continue à progresser", confirme la libéro Juliette Gelin.
"Les progrès sont importants, essentiellement liés au fait de jouer des matchs de haut niveau, ajoute Marc Francastel, directeur de la performance volley-ball de la Fédération Française de Volley. L’équipe avait besoin d’affronter les meilleures nations du monde, il faudra reproduire ça plusieurs années consécutivement pour continuer cette belle progression. Les progrès sont aussi lés à l’émulation, au fait d’intégrer de nouvelles filles dans le groupe, car pour devenir une grande équipe, on a besoin encore d’élargir le banc pour avoir des joueuses capables d’entrer et d’apporter quelque chose au groupe."
Ce qui est le cas sur ce Mondial, puisque Cesar Hernandez n’a pas hésité à bousculer les hiérarchies au sein du groupe en confiant davantage de responsabilités (et une place de titulaire) à des joueuses qui avaient peu (ou pas du tout) d’expérience internationale sur les grandes compétitions ou étaient jusqu’ici plus dans un rôle de remplaçantes, comme la passeuse Enora Danard-Selosse, la pointue Iman Ndiaye, Juliette Gelin ou les centrales Fatouma Fanguedou et Eva Elouga.
Avec bonheur pour l’instant, puisque la France est en huitièmes de finale, avec un affrontement à venir dimanche contre une équipe de Chine qui l’a battue deux fois 3-0 en plus d’un an, aux JO de Paris 2024 et lors de la VNL en juin, et a évolué depuis un an, comme le confie Cesar Hernandez : "C’est une équipe assez jeune, avec une nouvelle génération arrivée après les Jeux Olympiques de Paris, mais des joueuses qui ont évolué ensemble en U19 et U21, elles ont été championnes du monde (U21 en 2023). Dans leur poule, elles ont dû batailler un peu sur les deux premiers matchs contre la Colombie et le Mexique, en perdant à chaque fois un set, elles ont même failli être menées 2-0 face au Mexique, en revanche, elles ont vraiment très bien joué contre la République dominicaine (3-0) qui est une très bonne équipe."
Les atouts de cette formation, dont la passeuse Zixuan Zhang n’est pas majeure (17 ans), tandis que les réceptionneuses/attaquantes titulaires, Mengjie Wu et Yushan Zhuang, ont 22 ans ? "Elles ont de très bonnes centrales (Yuanyuan Wang et Yi Gao), assez grandes, donc très fortes au bloc, il faudra que les filles soient intelligentes pour éviter de se faire contrer. Même chose en poste 4 (en attaque), elles jouent des combinaisons rapides, alternent bien les attaques entre un jeu court ou en bout de filet, elles incluent aussi des « pipes » dans leurs systèmes, le danger peut arriver de partout."
Beaucoup plus expérimentée au niveau international que l'équipe de France - trois titres olympiques, deux médailles d’or mondiales - la Chine, 5e au classement FIVB (la France est 14e), fait logiquement figure de favorite de ce huitième de finale, dont le vainqueur affrontera celui de Brésil/République dominicaine, mais les Bleues ont des arguments à faire valoir, elles qui ont montré au premier tour face au Brésil, poussé dans ses retranchements, qu’elles pouvaient faire douter les meilleures. "Nous sommes une équipe nouvelle dans ce top 16, la pression est forcément sur la Chine, c’est quelque chose que nous devons utiliser, explique l'entraîneur tricolore. Nous devrons arriver à les mettre en situation difficile dans les moments importants du match, nous avons besoin qu’elles se sentent sous pression, donc nous devons rester en vie à ces moments du match."
En clair, réussir à tenir le score le plus longtemps possible dans chaque set et tenter de surprendre les jeunes Chinoises dans le money-time. "Nous sommes sur une bonne lancée et on affronte une équipe avec des stars qui sont vachement jeunes. Je pense qu’on a peut-être un supplément d’âme par rapport à elles, l’équipe qui gagnera le match sera celle qui en voudra le plus et refusera la défaite, ce sera nous !" affirme avec ambition Juliette Gelin.
Vœu pieux et mission impossible ? "Nous entrerons sur le terrain sans peur et sans rien à perdre, décidés à faire notre job et à viser la victoire", répond Cesar Hernandez, qui, pour mieux se faire comprendre, nous transmet une image qu’il a montrée aux joueuses en arrivant en Thaïlande, sur laquelle est inscrit : Mission I’m possible. "Ça veut dire que rien n’est impossible si nous croyons que nous pouvons le faire", conclut-il.
L’objectif affiché en arrivant en Thaïlande est d’ores et déjà atteint et la preuve que les partenaires d'Héléna Cazaute, dirigées depuis le début de cette saison internationale par l’Espagnol Cesar Hernandez, ont franchi un cap, notamment depuis le mois de mai. "C’est sûr qu’entre le début de l’été et maintenant, on a pris de la maturité, les matchs qu’on était censés gagner en mettant du rythme, on les a gagnés, c’est la preuve qu’on continue à progresser", confirme la libéro Juliette Gelin.
"Les progrès sont importants, essentiellement liés au fait de jouer des matchs de haut niveau, ajoute Marc Francastel, directeur de la performance volley-ball de la Fédération Française de Volley. L’équipe avait besoin d’affronter les meilleures nations du monde, il faudra reproduire ça plusieurs années consécutivement pour continuer cette belle progression. Les progrès sont aussi lés à l’émulation, au fait d’intégrer de nouvelles filles dans le groupe, car pour devenir une grande équipe, on a besoin encore d’élargir le banc pour avoir des joueuses capables d’entrer et d’apporter quelque chose au groupe."
Ce qui est le cas sur ce Mondial, puisque Cesar Hernandez n’a pas hésité à bousculer les hiérarchies au sein du groupe en confiant davantage de responsabilités (et une place de titulaire) à des joueuses qui avaient peu (ou pas du tout) d’expérience internationale sur les grandes compétitions ou étaient jusqu’ici plus dans un rôle de remplaçantes, comme la passeuse Enora Danard-Selosse, la pointue Iman Ndiaye, Juliette Gelin ou les centrales Fatouma Fanguedou et Eva Elouga.
Avec bonheur pour l’instant, puisque la France est en huitièmes de finale, avec un affrontement à venir dimanche contre une équipe de Chine qui l’a battue deux fois 3-0 en plus d’un an, aux JO de Paris 2024 et lors de la VNL en juin, et a évolué depuis un an, comme le confie Cesar Hernandez : "C’est une équipe assez jeune, avec une nouvelle génération arrivée après les Jeux Olympiques de Paris, mais des joueuses qui ont évolué ensemble en U19 et U21, elles ont été championnes du monde (U21 en 2023). Dans leur poule, elles ont dû batailler un peu sur les deux premiers matchs contre la Colombie et le Mexique, en perdant à chaque fois un set, elles ont même failli être menées 2-0 face au Mexique, en revanche, elles ont vraiment très bien joué contre la République dominicaine (3-0) qui est une très bonne équipe."
Les atouts de cette formation, dont la passeuse Zixuan Zhang n’est pas majeure (17 ans), tandis que les réceptionneuses/attaquantes titulaires, Mengjie Wu et Yushan Zhuang, ont 22 ans ? "Elles ont de très bonnes centrales (Yuanyuan Wang et Yi Gao), assez grandes, donc très fortes au bloc, il faudra que les filles soient intelligentes pour éviter de se faire contrer. Même chose en poste 4 (en attaque), elles jouent des combinaisons rapides, alternent bien les attaques entre un jeu court ou en bout de filet, elles incluent aussi des « pipes » dans leurs systèmes, le danger peut arriver de partout."
Beaucoup plus expérimentée au niveau international que l'équipe de France - trois titres olympiques, deux médailles d’or mondiales - la Chine, 5e au classement FIVB (la France est 14e), fait logiquement figure de favorite de ce huitième de finale, dont le vainqueur affrontera celui de Brésil/République dominicaine, mais les Bleues ont des arguments à faire valoir, elles qui ont montré au premier tour face au Brésil, poussé dans ses retranchements, qu’elles pouvaient faire douter les meilleures. "Nous sommes une équipe nouvelle dans ce top 16, la pression est forcément sur la Chine, c’est quelque chose que nous devons utiliser, explique l'entraîneur tricolore. Nous devrons arriver à les mettre en situation difficile dans les moments importants du match, nous avons besoin qu’elles se sentent sous pression, donc nous devons rester en vie à ces moments du match."
En clair, réussir à tenir le score le plus longtemps possible dans chaque set et tenter de surprendre les jeunes Chinoises dans le money-time. "Nous sommes sur une bonne lancée et on affronte une équipe avec des stars qui sont vachement jeunes. Je pense qu’on a peut-être un supplément d’âme par rapport à elles, l’équipe qui gagnera le match sera celle qui en voudra le plus et refusera la défaite, ce sera nous !" affirme avec ambition Juliette Gelin.
Vœu pieux et mission impossible ? "Nous entrerons sur le terrain sans peur et sans rien à perdre, décidés à faire notre job et à viser la victoire", répond Cesar Hernandez, qui, pour mieux se faire comprendre, nous transmet une image qu’il a montrée aux joueuses en arrivant en Thaïlande, sur laquelle est inscrit : Mission I’m possible. "Ça veut dire que rien n’est impossible si nous croyons que nous pouvons le faire", conclut-il.
Les 14 Bleues pour le Championnat du monde (entre parenthèses, le club de la saison 2025-2026)
Passeuses : Enora Danard-Selosse (Mulhouse), Nina Stojiljkovic (Zaon Kifisia/Grèce)
Libéros : Juliette Gelin (Milan/Italie), Amandine Giardino (Le Cannet)
Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Götzepe SK Izmir /Turquie), Sabine Haewegene (Chamalières), Nawelle Chouikh-Barbez (Chamalières), Héléna Cazaute (VakifBank Istanbul/Turquie)
Pointues : Iman Ndiaye (Nilüfer Belediyespor Bursa/Turquie), Lucille Gicquel (Toray Arrows Shiga/Japon)
Centrales : Amandha Sylves (Pinerolo/Italie), Fatoumata Fanguedou (Chamalières), Eva Elouga (Béziers), Camille Massuel (Cannes)
Le staff : Cesar Hernandez (entraîneur), Fikkret Ceylan, Marius Clerc et Félix André (entraîneurs adjoints), Romain Guivarch (statisticien), Thomas Guillaumond (préparateur physique), Jad Arbid (médecin), Guillaume Peyre (kiné), Marc Francastel (team manager)
Le programme des Bleues au championnat du monde en Thaïlande (heure française)
Poule C, à Chiang Mai :
Vendredi 22 août : Porto Rico/France 1-3 (22-25, 18-25, 25-21, 14-25) Les stats
Dimanche 24 août : Brésil/France 3-2 (21-25, 20-25, 25-15, 25-17, 15-13) Les stats
Mardi 26 août : France/Grèce 3-1 (17-25, 25-21, 28-26, 25-17) Les stats
Phase finale à Bangkok :
Dimanche 31 août, 12h, 8e de finale : Chine/France











