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19/08/2025
L’interview bleue : Jean Patry
Pas épargné par les petits pépins cet été, Jean Patry est de retour à 100% avec l’équipe de France masculine, qui est en stage à Cannes pour préparer le championnat du monde aux Philippines et va affronter mercredi soir la Serbie en amical, au Palais des Victoires. L’objectif des Bleus ? Se faire plaisir devant le public français, car c’est quand ils s’amusent que les hommes d’Andrea Giani sont les plus redoutables.
On t’avait laissé sur un forfait pour le quart de finale de la Ligue des nations (VNL) contre la Slovénie, pour cause de maladie. Comment vas-tu ?
Ça va, c’est vrai que j’ai été obligé de quitter le groupe pour la phase finale de la Ligue des nations. Ça été un peu dur, c’était la deuxième fois que je devais quitter le groupe cet été (il avait également dû renoncer à l’étape de Ligue des nations en Pologne, ndlr). J’ai dû rentrer, me reposer un peu. J’ai retrouvé le groupe, et je suis très content, parce qu’on se projette sur un très gros objectif avec ce Mondial, avec de beaux moments à vivre. Je suis content d’avoir repris, et j’espère retrouver mon rythme petit à petit, ce qui n’a pas du tout été le cas cet été. Je n’ai pas encore pu retrouver mon niveau de la saison en club, j’ai toujours été dans un faux-rythme.
Avais-tu déjà aussi peu joué dans un été ?
Non, ça ne m’est jamais arrivé. C’est dur de reprendre, il faut du temps, surtout que je ne suis pas forcément sur le même rythme avec les autres gars. C’est un peu plus dur, mais ça va se faire. D’un autre côté, cela fait aussi bien de couper, pour le corps notamment. Même si les circonstances n’étaient pas forcément les meilleures, le repos fait quand même du bien.
Qu'est-ce qui est le plus difficile pour retrouver son niveau ?
C’est un tout. Le physique, j’ai continué à faire des séances de musculation pour rester en forme, mais bon, je n’ai pas pu jouer au volley, j’ai perdu du rythme. Il faut retrouver tout cela, les connexions avec les passeurs, le physique qui doit suivre... On ne s’en rend pas forcément compte, mais ça prend du temps avant de se sentir bien au volley, en pleine possession de ses capacités. Il faut le savoir, et ne pas se prendre la tête. Ça va revenir.
Vous êtes en stage à Cannes depuis lundi dernier pour préparer le championnat du monde, comment ça se passe ?
On a commencé très fort ! On s’est fait un peu “tuer” en muscu par le préparateur physique, il nous a mis de grosses doses. Au volley, derrière, pareil ! On a vraiment bossé très fort. Mais plus ça va avancer, plus on va alléger les séances. C’était important de pousser dès le début.
Et au niveau de la chaleur ?
Il fait très chaud à Cannes, heureusement que la salle de volley est climatisée. La salle de muscu n’est malheureusement pas climatisée, mais on va dire que ça nous fait bien transpirer (rires). Mais sinon, les conditions sont super ici à Cannes, on est très contents.
Pour ce stage, les Bleus récupèrent Earvin Ngapeth, Kévin Tillie, Joris Seddik et Quentin Jouffroy, absents lors de la Ligue des nations. Qu’est-ce que ça fait de les retrouver ?
Ça fait plaisir ! Ce sont des gars qui ont eu aussi un peu de malchance avec leurs blessures, c’était important de les retrouver, de les incorporer au groupe, de bénéficier de leur énergie. Pour l’instant, ils sont sur un groupe à part, ils travaillent pour revenir le plus vite possible. Mais c’est important, on a un groupe qui est bien complet.
Après la défaite contre la Slovénie en Ligue des Nations (VNL), plusieurs joueurs ont dit que cela allait vous servir de motivation supplémentaire pour préparer le Mondial. Tu confirmes ?
Je pense qu’on a fait dans l’ensemble une bonne VNL, même si c’est vrai qu’on est passé à côté sur la phase finale. Cela s’est joué sur un match. Cela peut arriver de rater un match, mais ce n’était pas forcément le moment mieux choisi. Mais cela va nous servir ! On a vu ce que l’on a mal fait contre la Slovénie, collectivement et individuellement, on est passé à côté dans l’énergie du jeu, qui n’était pas présente, on n’a rien créé, on a fait beaucoup de fautes. On n’a pas pris de plaisir, ce sont des choses qu’il faut rectifier. Ce n’est pas notre ADN, on est une équipe qui a besoin de prendre du plaisir et de développer une énergie sur le terrain qui permette d’aller chercher le meilleur niveau de jeu. Je pense que l’engagement sera totalement différent sur le championnat du monde, on va aborder la compétition d’une autre manière. La VNL n’était pas le grand objectif de l'été, on s’en est servi pour faire tourner, faire jouer de nouveaux joueurs, donner du repos à d’autres.
A l’arrivée, le bilan de cette Ligue des nations est loin d’être négatif...
Non ce n’est pas négatif, cela nous a servi pour travailler, pour donner du repos à d’autres joueurs. La VNL nous servira pour la suite, j’en suis certain. Même ce match où on est passé à côté, on n’a pas envie de reproduire ce qu’il s’est passé, et de jouer un match avec aussi peu de plaisir. Cela va servir de leçon à tout le monde, et cette VNL va nous aider.
Vous affrontez la Serbie mercredi soir à Cannes, en amical, qu’est-ce que tu attends de ce match ?
Premièrement, de retrouver notre public, et de prendre du plaisir. Il ne faut pas se focaliser sur le niveau de jeu. La compétition approche, mais au niveau de la préparation on est encore assez loin du Mondial (12-28 septembre). Cela ne fait qu’une semaine qu’on a repris. Il faut surtout mettre les ingrédients au niveau de l’énergie, de l’engagement, et du plaisir, et qu’on aime faire cela devant notre public. Jouer dans une salle pleine, chez nous en France, on adore ça ! Il ne faut pas se focaliser sur le résultat ou le niveau, il faut juste laisser s’exprimer l’équipe.
On sent que vous aimez connecter avec le public français lors de ces matchs amicaux...
C’est important, on aime jouer chez nous, il y a de plus en plus de monde qui vient et qui répond présent. Ce sont de bons moments à chaque fois, c’est important pour l’énergie et l’état d’esprit du groupe.
Le Mondial sera peut-être la dernière grande compétition pour certains joueurs de l’équipe, est-ce que tu ressens une différence ?
Oui, il y a quelque chose en plus. On a tous à coeur de terminer cette page de la meilleure des façons, avant d’en écrire une autre. C’est une motivation supplémentaire, il n’y a pas de pression. L’objectif c’est de bien faire, tous ensemble, faire un bon résultat, mais aussi passer un bon moment, qui sera peut-être le dernier pour certains. On veut clôturer cela tous ensemble, sur la plus belle note possible. Qu’on soit contents et fier de ce qu’on a fait à la fin de la compétition.
Ça va, c’est vrai que j’ai été obligé de quitter le groupe pour la phase finale de la Ligue des nations. Ça été un peu dur, c’était la deuxième fois que je devais quitter le groupe cet été (il avait également dû renoncer à l’étape de Ligue des nations en Pologne, ndlr). J’ai dû rentrer, me reposer un peu. J’ai retrouvé le groupe, et je suis très content, parce qu’on se projette sur un très gros objectif avec ce Mondial, avec de beaux moments à vivre. Je suis content d’avoir repris, et j’espère retrouver mon rythme petit à petit, ce qui n’a pas du tout été le cas cet été. Je n’ai pas encore pu retrouver mon niveau de la saison en club, j’ai toujours été dans un faux-rythme.
Avais-tu déjà aussi peu joué dans un été ?
Non, ça ne m’est jamais arrivé. C’est dur de reprendre, il faut du temps, surtout que je ne suis pas forcément sur le même rythme avec les autres gars. C’est un peu plus dur, mais ça va se faire. D’un autre côté, cela fait aussi bien de couper, pour le corps notamment. Même si les circonstances n’étaient pas forcément les meilleures, le repos fait quand même du bien.
Qu'est-ce qui est le plus difficile pour retrouver son niveau ?
C’est un tout. Le physique, j’ai continué à faire des séances de musculation pour rester en forme, mais bon, je n’ai pas pu jouer au volley, j’ai perdu du rythme. Il faut retrouver tout cela, les connexions avec les passeurs, le physique qui doit suivre... On ne s’en rend pas forcément compte, mais ça prend du temps avant de se sentir bien au volley, en pleine possession de ses capacités. Il faut le savoir, et ne pas se prendre la tête. Ça va revenir.
Vous êtes en stage à Cannes depuis lundi dernier pour préparer le championnat du monde, comment ça se passe ?
On a commencé très fort ! On s’est fait un peu “tuer” en muscu par le préparateur physique, il nous a mis de grosses doses. Au volley, derrière, pareil ! On a vraiment bossé très fort. Mais plus ça va avancer, plus on va alléger les séances. C’était important de pousser dès le début.
Et au niveau de la chaleur ?
Il fait très chaud à Cannes, heureusement que la salle de volley est climatisée. La salle de muscu n’est malheureusement pas climatisée, mais on va dire que ça nous fait bien transpirer (rires). Mais sinon, les conditions sont super ici à Cannes, on est très contents.
Pour ce stage, les Bleus récupèrent Earvin Ngapeth, Kévin Tillie, Joris Seddik et Quentin Jouffroy, absents lors de la Ligue des nations. Qu’est-ce que ça fait de les retrouver ?
Ça fait plaisir ! Ce sont des gars qui ont eu aussi un peu de malchance avec leurs blessures, c’était important de les retrouver, de les incorporer au groupe, de bénéficier de leur énergie. Pour l’instant, ils sont sur un groupe à part, ils travaillent pour revenir le plus vite possible. Mais c’est important, on a un groupe qui est bien complet.
Après la défaite contre la Slovénie en Ligue des Nations (VNL), plusieurs joueurs ont dit que cela allait vous servir de motivation supplémentaire pour préparer le Mondial. Tu confirmes ?
Je pense qu’on a fait dans l’ensemble une bonne VNL, même si c’est vrai qu’on est passé à côté sur la phase finale. Cela s’est joué sur un match. Cela peut arriver de rater un match, mais ce n’était pas forcément le moment mieux choisi. Mais cela va nous servir ! On a vu ce que l’on a mal fait contre la Slovénie, collectivement et individuellement, on est passé à côté dans l’énergie du jeu, qui n’était pas présente, on n’a rien créé, on a fait beaucoup de fautes. On n’a pas pris de plaisir, ce sont des choses qu’il faut rectifier. Ce n’est pas notre ADN, on est une équipe qui a besoin de prendre du plaisir et de développer une énergie sur le terrain qui permette d’aller chercher le meilleur niveau de jeu. Je pense que l’engagement sera totalement différent sur le championnat du monde, on va aborder la compétition d’une autre manière. La VNL n’était pas le grand objectif de l'été, on s’en est servi pour faire tourner, faire jouer de nouveaux joueurs, donner du repos à d’autres.
A l’arrivée, le bilan de cette Ligue des nations est loin d’être négatif...
Non ce n’est pas négatif, cela nous a servi pour travailler, pour donner du repos à d’autres joueurs. La VNL nous servira pour la suite, j’en suis certain. Même ce match où on est passé à côté, on n’a pas envie de reproduire ce qu’il s’est passé, et de jouer un match avec aussi peu de plaisir. Cela va servir de leçon à tout le monde, et cette VNL va nous aider.
Vous affrontez la Serbie mercredi soir à Cannes, en amical, qu’est-ce que tu attends de ce match ?
Premièrement, de retrouver notre public, et de prendre du plaisir. Il ne faut pas se focaliser sur le niveau de jeu. La compétition approche, mais au niveau de la préparation on est encore assez loin du Mondial (12-28 septembre). Cela ne fait qu’une semaine qu’on a repris. Il faut surtout mettre les ingrédients au niveau de l’énergie, de l’engagement, et du plaisir, et qu’on aime faire cela devant notre public. Jouer dans une salle pleine, chez nous en France, on adore ça ! Il ne faut pas se focaliser sur le résultat ou le niveau, il faut juste laisser s’exprimer l’équipe.
On sent que vous aimez connecter avec le public français lors de ces matchs amicaux...
C’est important, on aime jouer chez nous, il y a de plus en plus de monde qui vient et qui répond présent. Ce sont de bons moments à chaque fois, c’est important pour l’énergie et l’état d’esprit du groupe.
Le Mondial sera peut-être la dernière grande compétition pour certains joueurs de l’équipe, est-ce que tu ressens une différence ?
Oui, il y a quelque chose en plus. On a tous à coeur de terminer cette page de la meilleure des façons, avant d’en écrire une autre. C’est une motivation supplémentaire, il n’y a pas de pression. L’objectif c’est de bien faire, tous ensemble, faire un bon résultat, mais aussi passer un bon moment, qui sera peut-être le dernier pour certains. On veut clôturer cela tous ensemble, sur la plus belle note possible. Qu’on soit contents et fier de ce qu’on a fait à la fin de la compétition.
Les 17 Bleus à Cannes :
Passeurs : Benjamin Toniutti, Antoine Brizard
Libéros : Jenia Grebennikov, Benjamin Diez
Réceptionneurs/attaquants : Trévor Clevenot, Timothée Carle, Yacine Louati, Mathis Henno, Earvin Ngapeth, Kévin Tillie
Pointus : Théo Faure, Jean Patry
Centraux : Nicolas Le Goff, François Huetz, Barthélémy Chinenyeze, Quentin Jouffroy, Joris Seddik











