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20/08/2025
Mondial U21 : Les Bleus sur leur lancée ?
Après deux années couronnées d’un titre mondial U19 et d’un sacre européen en U20, l’équipe de France masculine, dirigée par Slimane Belmadi, dispute à partir de jeudi le Championnat du monde U21 à Jiangmen (Chine). Le point avec l’entraîneur tricolore.
La préparation : "On a eu une préparation un peu particulière cette année, car juste avant, s’est disputé le tournoi de qualification au Championnat d’Europe 2026 U22 qui a concerné certains de nos joueurs. Du coup, quand on a commencé notre préparation le 21 juillet une semaine après la fin du TQCE, nous avons récupéré des joueurs à des niveaux différents, entre ceux qui sortaient du TQCE et étaient déjà bien affûtés, et les autres qui partaient d’un peu peu loin. La première partie de la préparation a donc servi à remettre tout le monde à niveau. On a débuté par un stage en Tunisie, avec des matchs contre les U21 tunisiens, qu’on va retrouver dans notre poule du Championnat du monde pour le premier match. Ensuite, nous avons disputé la Nordic Cup au Danemark, avec les équipes seniors du Danemark, de la Norvège et de l’Angleterre, ce qui nous a permis de monter notre niveau, puis nous sommes rentrés en France où on a joué le Brésil. Nous sommes une des deux seules sélections à être arrivées une semaine en avance en Chine, ce qui nous a permis à la fois de mieux intégrer le décalage horaire et de s’habituer à l’alimentation locale. Nous en avons aussi profité pour disputer un match contre l’Iran, que nous avions battu en finale du Mondial 2023, et s’est montré supérieur cette fois-ci."
Le groupe tricolore : "Par rapport au groupe sacré champion du monde et d’Europe les deux années précédentes, il nous manque trois titulaires en puissance, Joris Seddik et Mathis Henno, qui sont en ce moment avec les A à Cannes, et Noa Duflos Rossi, victime de la nouvelle règle qui interdit de jouer en sélection dans plus de deux catégories la même année. Comme il a fait les U19 et disputé trois sets en VNL avec les A, il n’est pas éligible pour jouer avec nous. Forcément, compte tenu de leur expérience et du vécu avec le groupe, le niveau de l’équipe est un peu impacté, on a environ 50% de renouvellement par rapport aux champions du monde 2023, avec la moitié du groupe composé de joueurs qui n’ont pas ou peu d’expérience de ce niveau international. On est donc à la fois dans la continuité des années précédentes et dans la construction avec ceux qui arrivent. On a intégré deux U19 champions du monde en juillet, Andrej Jokanovic, qui a fait un très bon tournoi, et Daniel Iyegbekedo, qui était déjà avec nous l’an dernier."
L’objectif : "Le premier objectif, c’est de terminer dans les deux premiers de la poule, ce qui permettrait d’avoir un huitième de finale a priori plus abordable que si on termine troisième ou quatrième. L’objectif ne sera pas évident, car un a une poule difficile, avec deux grosses équipes, l’Italie et l’Ukraine. On les a déjà battues, mais c’était avec notre effectif au complet, donc il va falloir être très bons pour les dominer. Dans la poule, on a aussi l’Argentine, qui est un peu en dessous mais joue pas mal du tout, il ne faudra rien lâcher contre elle, l’Indonésie, qui est pour l’instant l’inconnue, mais on peut supposer que c’est un peu en dessous en termes de niveau, même chose pour la Tunisie qu’on a déjà affrontée et battue. Le gros enjeu pour nous sur cette poule va être de faire tourner sur certains matchs pour donner du temps de jeu et du rythme à tout le monde et gérer la fatigue des titulaires. Pour cela, il faudra que tous les joueurs soient bons quand ils seront appelés à jouer, la grande question sera donc de savoir si on va pouvoir mettre ce turn-over en place. Le premier objectif est de se qualifier pour les quarts de finale, si on y arrive, on redéfinira nos ambitions."
Le groupe tricolore : "Par rapport au groupe sacré champion du monde et d’Europe les deux années précédentes, il nous manque trois titulaires en puissance, Joris Seddik et Mathis Henno, qui sont en ce moment avec les A à Cannes, et Noa Duflos Rossi, victime de la nouvelle règle qui interdit de jouer en sélection dans plus de deux catégories la même année. Comme il a fait les U19 et disputé trois sets en VNL avec les A, il n’est pas éligible pour jouer avec nous. Forcément, compte tenu de leur expérience et du vécu avec le groupe, le niveau de l’équipe est un peu impacté, on a environ 50% de renouvellement par rapport aux champions du monde 2023, avec la moitié du groupe composé de joueurs qui n’ont pas ou peu d’expérience de ce niveau international. On est donc à la fois dans la continuité des années précédentes et dans la construction avec ceux qui arrivent. On a intégré deux U19 champions du monde en juillet, Andrej Jokanovic, qui a fait un très bon tournoi, et Daniel Iyegbekedo, qui était déjà avec nous l’an dernier."
L’objectif : "Le premier objectif, c’est de terminer dans les deux premiers de la poule, ce qui permettrait d’avoir un huitième de finale a priori plus abordable que si on termine troisième ou quatrième. L’objectif ne sera pas évident, car un a une poule difficile, avec deux grosses équipes, l’Italie et l’Ukraine. On les a déjà battues, mais c’était avec notre effectif au complet, donc il va falloir être très bons pour les dominer. Dans la poule, on a aussi l’Argentine, qui est un peu en dessous mais joue pas mal du tout, il ne faudra rien lâcher contre elle, l’Indonésie, qui est pour l’instant l’inconnue, mais on peut supposer que c’est un peu en dessous en termes de niveau, même chose pour la Tunisie qu’on a déjà affrontée et battue. Le gros enjeu pour nous sur cette poule va être de faire tourner sur certains matchs pour donner du temps de jeu et du rythme à tout le monde et gérer la fatigue des titulaires. Pour cela, il faudra que tous les joueurs soient bons quand ils seront appelés à jouer, la grande question sera donc de savoir si on va pouvoir mettre ce turn-over en place. Le premier objectif est de se qualifier pour les quarts de finale, si on y arrive, on redéfinira nos ambitions."
Résultats et programme de l'équipe de France (heures françaises) :
Poule D :
Jeudi 21 août, 14h : Tunisie/France
Vendredi 22 août, 14h : Argentine/France
Samedi 23 août, 14h : Italie/France
Lundi 25 août, 14h : France/Ukraine
Mardi 26 août, 14h : France/Indonésie
Le groupe français :
Passeurs : Amir Tizi-Oualou (Tourcoing, capitaine), Arthur Kleynjans (Paris)
Attaquants : Bastien Scherer (Tours), Adrien Roure (Hawaii University), Thomas Pujol (Poitiers), Andrej Jokanovic (Cannes), Thomas Lapierre (Calais)
Pointu : Joévin Wa-Bala (Le Plessis Robinson)
Centraux : Jules Duthoit (Toulouse), Yann Laurencé (Strasbourg), Daniel Iyegbekedo (Paris)
Libéro : Enzo Lopez (Sète)
Le staff : Slimane Belmadi (entraîneur), Jean-Baptiste Ebener (entraîneur adjoint), Mathieu Farkas (médecin), Josselin Hell (kiné), Kévin Carda (statisticien), Clément Arnaud (team manager)
Passeurs : Amir Tizi-Oualou (Tourcoing, capitaine), Arthur Kleynjans (Paris)
Attaquants : Bastien Scherer (Tours), Adrien Roure (Hawaii University), Thomas Pujol (Poitiers), Andrej Jokanovic (Cannes), Thomas Lapierre (Calais)
Pointu : Joévin Wa-Bala (Le Plessis Robinson)
Centraux : Jules Duthoit (Toulouse), Yann Laurencé (Strasbourg), Daniel Iyegbekedo (Paris)
Libéro : Enzo Lopez (Sète)
Le staff : Slimane Belmadi (entraîneur), Jean-Baptiste Ebener (entraîneur adjoint), Mathieu Farkas (médecin), Josselin Hell (kiné), Kévin Carda (statisticien), Clément Arnaud (team manager)











