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Photo : DR
04/08/2025
Une médaille à savourer pour les Bleus à l’Euro U16
Après une compétition presque parfaite, et une seule défaite au tie-break contre l’Espagne en demi-finales, l’équipe de France a su se remobiliser pour aller chercher la médaille de bronze à l’Euro U16, aux dépens de la Pologne (3-1). Les jeunes joueurs de Philippe-Marie Salvan espéraient mieux, mais leur entraîneur les invite à retenir le positif au terme de cette aventure.
Le bilan de cet Euro U16
“Le bilan est plutôt positif. On revient avec une médaille, on ne va pas faire la fine bouche. Après, tout le monde a un peu de tristesse car on ne perd pas un seul match pendant la préparation, on ne perd pas un seul match non plus pendant la phase de poules (sept victoires, ndlr), et on rate seulement cinquante minutes, les deux premiers sets de la demi-finale contre l’Espagne. Cela nous oblige à aller au tie-break, où c’est la loterie. On se retrouve à jouer la troisième place, plutôt que la finale où on espérait aller chercher le titre. C’est un petit peu frustrant, mais j’ai dit aux joueurs qu’il fallait savourer le fait de remporter une médaille. Sur le moment, il y a de la déception. Dans une semaine ou deux, ils seront contents d’avoir réussi cela. Je leur ai demandé de regarder pendant cinq minutes les Polonais, abattus de terminer à la quatrième place.”
Le rebond après la défaite en demi-finale
“Avec le staff, on a très vite réconforté les joueurs. On leur a expliqué que ce qui était fait, était fait. On ne pouvait plus revenir dessus, il fallait vite se projeter. On a fini la demie à 21h15, il fallait rejouer le lendemain à 16h, et vite rebasculer. Un gros travail a été fait sur la récupération, comme tout au long de la compétition. Le staff médical a été à fond, avec des séances de relaxation, de kiné, plusieurs techniques de récupération. Un travail exceptionnel. Les joueurs ont réussi à tenir.”
Un Euro U16 en format marathon
“La formule est difficile pour des joueurs de moins de 16 ans, donc de 14 ou 15 ans. Une poule de huit, cela donne sept matchs en neuf jours, et derrière il faut attaquer les matchs à fort enjeu avec les demi-finales. Ça joue sur les organismes, et les jeunes n’ont pas vraiment l’habitude. En plus, il y avait deux salles, dont une seule climatisée, celle de la poule de l’Arménie, qui n’était pas la nôtre. Il faisait 38 degrés à Erevan, donc 32 degrés dans le gymnase. En demi-finales, il faisait 25 degrés, on était bien, on avait l’impression d’être dans un frigo (rires).”
“Le bilan est plutôt positif. On revient avec une médaille, on ne va pas faire la fine bouche. Après, tout le monde a un peu de tristesse car on ne perd pas un seul match pendant la préparation, on ne perd pas un seul match non plus pendant la phase de poules (sept victoires, ndlr), et on rate seulement cinquante minutes, les deux premiers sets de la demi-finale contre l’Espagne. Cela nous oblige à aller au tie-break, où c’est la loterie. On se retrouve à jouer la troisième place, plutôt que la finale où on espérait aller chercher le titre. C’est un petit peu frustrant, mais j’ai dit aux joueurs qu’il fallait savourer le fait de remporter une médaille. Sur le moment, il y a de la déception. Dans une semaine ou deux, ils seront contents d’avoir réussi cela. Je leur ai demandé de regarder pendant cinq minutes les Polonais, abattus de terminer à la quatrième place.”
Le rebond après la défaite en demi-finale
“Avec le staff, on a très vite réconforté les joueurs. On leur a expliqué que ce qui était fait, était fait. On ne pouvait plus revenir dessus, il fallait vite se projeter. On a fini la demie à 21h15, il fallait rejouer le lendemain à 16h, et vite rebasculer. Un gros travail a été fait sur la récupération, comme tout au long de la compétition. Le staff médical a été à fond, avec des séances de relaxation, de kiné, plusieurs techniques de récupération. Un travail exceptionnel. Les joueurs ont réussi à tenir.”
Un Euro U16 en format marathon
“La formule est difficile pour des joueurs de moins de 16 ans, donc de 14 ou 15 ans. Une poule de huit, cela donne sept matchs en neuf jours, et derrière il faut attaquer les matchs à fort enjeu avec les demi-finales. Ça joue sur les organismes, et les jeunes n’ont pas vraiment l’habitude. En plus, il y avait deux salles, dont une seule climatisée, celle de la poule de l’Arménie, qui n’était pas la nôtre. Il faisait 38 degrés à Erevan, donc 32 degrés dans le gymnase. En demi-finales, il faisait 25 degrés, on était bien, on avait l’impression d’être dans un frigo (rires).”
Les performances individuelles et les récompenses
“Le central Enzo Savalli a été nommé dans l’équipe-type du tournoi, une belle petite surprise, tout comme le libéro Corentin Agnese, qui a fait une magnifique compétition. Ce n’est pas facile d’être un leader à ce poste, même si en France on a Jenia Grebennikov qui est capable de le faire, il a été un leader de la réception et de la défense, présent partout. Yanis Marion ? Il marque beaucoup de points, mais il fait des fautes aussi. Sur l’efficacité, il peut encore évoluer sur ce poste. Mais il a été blessé une grande partie de l'hiver et encore ces dernières semaines, il s’est peu entraîné, c’était tout de même inespéré de voir où il en est aujourd’hui. On est contents qu’il ait pu faire cet Euro avec nous."
La prestation collective
"En tant que coach, je n’aime pas ces récompenses individuelles. On ne peut pas faire une médaille en disant qu’untel a été bon, et passer sous silence le travail des autres. Encore plus au volley où sans réception le passeur ne peut pas jouer, où sans passe l’attaquant ne peut pas attaquer. Je retiens la performance collective, et cette préparation de près de 100 jours d'entraînement et de matchs. Je veux mettre en avant le travail effectué par tous les joueurs et le staff pour aller chercher cette médaille.”
Les résultats de l'équipe de France dans l'Euro U16 :
Poule II :
Mercredi 23 juillet : France/Turquie 3-2 (17-25, 24-26, 25-16, 25-22, 15-7) Les stats
Jeudi 24 juillet : Bulgarie/France 1-3 (23-25, 16-25, 25-22, 19-25) Les stats
Vendredi 25 juillet : France/Italie 3-2 (25-23, 20-25, 26-28, 25-17, 17-15) Les stats
Dimanche 27 juillet : Ukraine/France 1-3 (26-24, 23-25, 22-25, 20-25) Les stats
Lundi 28 juillet : France/Hongrie 3-0 (25-17, 25-15, 25-17) Les stats
Mercredi 30 juillet : France/Tchéquie 3-0 (25-17, 25-18, 25-19) Les stats
Jeudi 31 juillet : Serbie/France 2-3 (25-18, 21-25, 25-19, 21-25, 7-15) Les stats
Demi-finale et petite finale :
Samedi 2 août : Espagne/France 3-2 (25-22, 25-13, 20-25, 16-25, 15-12) Les stats
Samedi 2 août : Espagne/France 3-2 (25-22, 25-13, 20-25, 16-25, 15-12) Les stats
Dimanche 3 août : France/Pologne 3-1 (25-15, 22-25, 25-22, 25-16) Les stats
Tous les résultats de la compétition sont ici.
Tous les résultats de la compétition sont ici.
Le groupe français :
Passeurs : Axel Draghici Gheorgita (Arles), Loan Picherit-Fitoussi (Sartrouville)
Attaquants : Yanis Marion (Saint-Nazaire), Jaden Ebagne-Yon (Draguignan), Krassimir Natzev (Nîmes), Enzo Savalli (Salon-de-Provence), Yann-Arthur Bastard (Nîmes), Léonard Leistel-Wist (Cambrai), Cameron Chemama (Sartrouville), Jules Brun (Nîmes)
Centraux : Benjamin Hamber (Le Plessis Robinson), Lino Roques (ASBAM)
Libéros : Robin Dubilly-Dartois (Draguignan), Corentin Agnèse (Nîmes)
Le staff : Clément Sabouraud (team manager), Philippe-Marie Salvan (entraîneur), Clément Arnaud (entraîneur adjoint), Kevin Lemaintec (entraîneur adjoint), Manon Gillet (préparatrice physique), Laurène Queinnec (médecin), Léonie Becker (kiné)
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