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Photo : ParaVolley Europe
26/07/2025
Volley assis-Euro A : Les Bleu(e)s visent le maintien
Les équipes de France féminine et masculine de volley assis disputent du 28 juillet au 2 août les Championnats d'Europe A à Györ (Hongrie). Le point sur la préparation et les objectifs avec leurs deux entraîneurs respectifs, Dominique Duvivier et Yohann Escala.
Comment avez-vous préparé ces Championnats d’Europe ?
Dominique Duvivier : On a eu la chance de jouer la Silver Nations League il y a trois semaines à Caen, ça a été une bonne occasion de se confronter à des équipes qui sont présentes sur les Championnats d’Europe, dont la Hongrie qu’on va retrouver dans notre poule. Depuis, nous n’avons pas fait de stage, mais comme la compétition ne démarre que lundi, nous avons trois jours sur place pour nous entraîner sur place, nous avons aussi une opposition prévue contre l’Italie. Et finalement, la Silver Nations League était la meilleure préparation possible, rien ne remplace les matchs, l’adrénaline, le stress, l’obligation de performance, qui est forcément différente par rapport à un entraînement.
Yohann Escala : On a effectué trois stages de préparation depuis le mois d’avril, avec beaucoup de mise en place et d’oppositions pour nous permettre de stabiliser nos systèmes de jeu. Nous avons également disputé un tournoi de préparation à Assen début juillet pour un test grandeur nature. On n’a pas eu fondamentalement les résultats escomptés face à des nations dominantes de notre sport, je voulais du contenu sur les phases de réception et de bloc/défense pour voir où on était, on a réussi à faire certaines choses, mais à mon sens, il en a encore manqué, on va profiter des derniers jours en Hongrie pour continuer à travailler.
Le groupe tricolore est-il sensiblement le même que celui des Jeux l’été dernier ?
Dominique Duvivier : Oui, sensiblement. Nous avons récupéré William Courmont, qui a fait le Championnat d’Europe B en Turquie en novembre dernier, c’était sa première compétition, il est passé libéro. Le reste du groupe, c’est la même ossature, en dehors de Damien Roget qui n’était pas disponible.
Yohann Escala : Nous avons eu la possibilité, via les différentes détections que nous avons mises en place, d’intégrer de nouvelles joueuses, Cécile Addou, Hélène Corriol et Navir Roma Hikutini, sinon, le groupe reste le même, à l’exception d’Olivia Lanes, qui a mis un terme à sa carrière internationale, et Lynda Medjaheri, qui s’est blessée avant le tournoi d’Assen, l’effectif est donc un peu amoindri.
Avez-vous ressenti un effet Jeux Paralaympiques pour le volley assis français ?
Dominique Duvivier : Oui, il y en a eu un, dans le sens où, en un an, on a trouvé des jeunes joueurs qui se sont inscrits en club et ont un potentiel intéressant pour rejoindre l’équipe de France à moyen terme. Ce sont des joueurs qui n’étaient pas forcément en club et ont suivi la compétition à la télé, ils cherchaient une discipline collective ou avaient déjà un peu joué au volley assis, et avaient le gabarit, donc ils se sont dit que l’équipe de France pouvait être une opportunité. Plusieurs sont venus sur le week-end de détection qu’on a organisé avec la Fédération, ce qui nous a permis de récupérer de nouveaux joueurs. Et on en a d’autres qui viennent dans les clubs pour essayer, voir si ça leur plaît, ce qui est bien, c’est qu’on commence à voir arriver des grands gabarits, ce qui nous manquait un peu jusqu’ici. et est un atout important au plus haut niveau.
Yohann Escala : Oui, tout à fait. On a vu beaucoup de sections volley assis s’ouvrir dans les différents clubs et le nombre de pratiquantes augmenter. Les détections nous ont permis d’intégrer en équipe de France les trois nouvelles joueuses dont je parlais. Donc c’est très positif, même si ce n’est qu’un début, il faut qu’on aille encore un peu plus loin.
Quelles sont vos ambitions sur ces Championnats d’Europe A ?
Dominique Duvivier : C’est notre deuxième Championnat d’Europe A, sachant qu’en 2021, ils avaient regroupé les A et B, avec 16 équipes au lieu de 12. L’objectif est avant tout de se maintenir, sachant que la formule est compliquée, avec deux poules de six, si tu ne termines pas dans les quatre premiers qui se qualifient pour les quarts de finale, tu disputes des matchs de classement à quatre équipes, avec une seule qui se maintient. On a une poule relevée, avec quatre équipes qui évoluent en Golden Nations League, plus la Hongrie qui monte l’année prochaine parce qu’elle vient de gagner la Silver, donc toutes ces équipes sont dans la division au-dessus de nous. Il y a quatre ans, on avait perdu nos sept matchs, là, on ambitionne plutôt d’en gagner pour garder notre position, on aura des confrontations importantes face à des adversaires proches de nous, comme la Turquie, la Hongrie, il faudra faire tout ce qu’on peut pour les gagner. Maintenant, on est sur une bonne dynamique parce qu’on sort de trois compétitions au cours desquelles on a atteint nos objectifs : on a gagné la Bronze Nations League à Prague un mois après les Jeux, on a fait un podium aux Championnats d’Europe B, ce qui nous permet d’être là aujourd’hui, et, alors que tout le monde nous voyait redescendre de la Silver, on a réussi à se maintenir, avec deux victoires. Ce groupe a bien progressé, on espère vraiment gagner ces deux matchs en poule, ce qui nous permettrait d’aller en quarts de finale et de se maintenir directement.
Yohann Escala : L’objectif est de se maintenir au niveau A des Championnats d’Europe. La formule sportive met en avant la régularité des résultats tout au long de la compétition, il faut qu’on termine parmi les huit premiers, sachant qu’une seule équipe descend. On est dans une poule de cinq, avec l’Italie, championne d’Europe en titre, l’Allemagne, une nation forte, les Pays-Bas et la Croatie, c’est surtout sur ces deux matchs qu’on peut viser la victoire, même si les matchs face à l’Italie et l’Allemagne vont aussi être très importants, c’est une bonne opportunité de se jauger contre des nations de ce calibre, ça permet aussi de progresser.
Dominique Duvivier : On a eu la chance de jouer la Silver Nations League il y a trois semaines à Caen, ça a été une bonne occasion de se confronter à des équipes qui sont présentes sur les Championnats d’Europe, dont la Hongrie qu’on va retrouver dans notre poule. Depuis, nous n’avons pas fait de stage, mais comme la compétition ne démarre que lundi, nous avons trois jours sur place pour nous entraîner sur place, nous avons aussi une opposition prévue contre l’Italie. Et finalement, la Silver Nations League était la meilleure préparation possible, rien ne remplace les matchs, l’adrénaline, le stress, l’obligation de performance, qui est forcément différente par rapport à un entraînement.
Yohann Escala : On a effectué trois stages de préparation depuis le mois d’avril, avec beaucoup de mise en place et d’oppositions pour nous permettre de stabiliser nos systèmes de jeu. Nous avons également disputé un tournoi de préparation à Assen début juillet pour un test grandeur nature. On n’a pas eu fondamentalement les résultats escomptés face à des nations dominantes de notre sport, je voulais du contenu sur les phases de réception et de bloc/défense pour voir où on était, on a réussi à faire certaines choses, mais à mon sens, il en a encore manqué, on va profiter des derniers jours en Hongrie pour continuer à travailler.
Le groupe tricolore est-il sensiblement le même que celui des Jeux l’été dernier ?
Dominique Duvivier : Oui, sensiblement. Nous avons récupéré William Courmont, qui a fait le Championnat d’Europe B en Turquie en novembre dernier, c’était sa première compétition, il est passé libéro. Le reste du groupe, c’est la même ossature, en dehors de Damien Roget qui n’était pas disponible.
Yohann Escala : Nous avons eu la possibilité, via les différentes détections que nous avons mises en place, d’intégrer de nouvelles joueuses, Cécile Addou, Hélène Corriol et Navir Roma Hikutini, sinon, le groupe reste le même, à l’exception d’Olivia Lanes, qui a mis un terme à sa carrière internationale, et Lynda Medjaheri, qui s’est blessée avant le tournoi d’Assen, l’effectif est donc un peu amoindri.
Avez-vous ressenti un effet Jeux Paralaympiques pour le volley assis français ?
Dominique Duvivier : Oui, il y en a eu un, dans le sens où, en un an, on a trouvé des jeunes joueurs qui se sont inscrits en club et ont un potentiel intéressant pour rejoindre l’équipe de France à moyen terme. Ce sont des joueurs qui n’étaient pas forcément en club et ont suivi la compétition à la télé, ils cherchaient une discipline collective ou avaient déjà un peu joué au volley assis, et avaient le gabarit, donc ils se sont dit que l’équipe de France pouvait être une opportunité. Plusieurs sont venus sur le week-end de détection qu’on a organisé avec la Fédération, ce qui nous a permis de récupérer de nouveaux joueurs. Et on en a d’autres qui viennent dans les clubs pour essayer, voir si ça leur plaît, ce qui est bien, c’est qu’on commence à voir arriver des grands gabarits, ce qui nous manquait un peu jusqu’ici. et est un atout important au plus haut niveau.
Yohann Escala : Oui, tout à fait. On a vu beaucoup de sections volley assis s’ouvrir dans les différents clubs et le nombre de pratiquantes augmenter. Les détections nous ont permis d’intégrer en équipe de France les trois nouvelles joueuses dont je parlais. Donc c’est très positif, même si ce n’est qu’un début, il faut qu’on aille encore un peu plus loin.
Quelles sont vos ambitions sur ces Championnats d’Europe A ?
Dominique Duvivier : C’est notre deuxième Championnat d’Europe A, sachant qu’en 2021, ils avaient regroupé les A et B, avec 16 équipes au lieu de 12. L’objectif est avant tout de se maintenir, sachant que la formule est compliquée, avec deux poules de six, si tu ne termines pas dans les quatre premiers qui se qualifient pour les quarts de finale, tu disputes des matchs de classement à quatre équipes, avec une seule qui se maintient. On a une poule relevée, avec quatre équipes qui évoluent en Golden Nations League, plus la Hongrie qui monte l’année prochaine parce qu’elle vient de gagner la Silver, donc toutes ces équipes sont dans la division au-dessus de nous. Il y a quatre ans, on avait perdu nos sept matchs, là, on ambitionne plutôt d’en gagner pour garder notre position, on aura des confrontations importantes face à des adversaires proches de nous, comme la Turquie, la Hongrie, il faudra faire tout ce qu’on peut pour les gagner. Maintenant, on est sur une bonne dynamique parce qu’on sort de trois compétitions au cours desquelles on a atteint nos objectifs : on a gagné la Bronze Nations League à Prague un mois après les Jeux, on a fait un podium aux Championnats d’Europe B, ce qui nous permet d’être là aujourd’hui, et, alors que tout le monde nous voyait redescendre de la Silver, on a réussi à se maintenir, avec deux victoires. Ce groupe a bien progressé, on espère vraiment gagner ces deux matchs en poule, ce qui nous permettrait d’aller en quarts de finale et de se maintenir directement.
Yohann Escala : L’objectif est de se maintenir au niveau A des Championnats d’Europe. La formule sportive met en avant la régularité des résultats tout au long de la compétition, il faut qu’on termine parmi les huit premiers, sachant qu’une seule équipe descend. On est dans une poule de cinq, avec l’Italie, championne d’Europe en titre, l’Allemagne, une nation forte, les Pays-Bas et la Croatie, c’est surtout sur ces deux matchs qu’on peut viser la victoire, même si les matchs face à l’Italie et l’Allemagne vont aussi être très importants, c’est une bonne opportunité de se jauger contre des nations de ce calibre, ça permet aussi de progresser.
La liste des 10 Bleus : William Courmont, Gildas Guiheneuf Lalere, Matthieu Jagu, Benjamin Lacroix-Desmazes, Thomas Laronce, Thibaud Lefrançois, Benjamin Pillerault, Jean-Christophe Rambeau, Morgan Troussart, Romain Wolniewicz.
Le programme des Bleus :
Groupe B
Lundi 28 juillet, 12h15 : Hongrie/France
Lundi 28 juillet, 20h : Croatie/France
Mardi 29 juillet, 14h : France/TurquieMercredi 30 juillet, 12h30 : Ukraine/France
Mercredi 30 juillet, 19h : Pologne/France
Toutes les infos et les résultats sont là
La liste des 9 Bleues : Cécile Addou, Jenna Agbodjan-Prince, Séverine Baillot, Hélène Corriol, Karen Faimali-Meger, Estelle Galant, Aurélie Garcia, Navir Roma Hikutini, Anaïs Rigal.
Le programme des Bleues :
Groupe B
Lundi 28 juillet, 18h15 : France/Croatie
Mardi 29 juillet, 12h30 : Allemagne/France
Mercredi 30 juillet, 10h15 : Italie/France
Mercredi 30 juillet, 16h : France/Pays-BasToutes les infos et les résultats sont là
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