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22/07/2025
Euro U16 : Les Bleus ambitieux en Arménie
L'équipe de France masculine U16 dispute à partir de mercredi le Championnat d'Europe U16 à Erevan (Arménie), avec sept matchs au programme dans la poule II, les deux premiers se qualifiant pour les demi-finales. A la veille de la compétition, l'entraîneur Philippe-Marie Salvan évoque la préparation et les objectifs.
Comment avez-vous préparé ce Championnat d’Europe ?
Nous avons fait des stages tout au long de l’année, mais la préparation terminale a commencé le 29 juin, on a attendu que tous les joueurs qui, pour la plupart, sont en classe de troisième, passent leur brevet des collèges. Depuis, ça a été non-stop jusqu’à notre arrivée en Arménie lundi. On a eu une première partie d’une petite semaine à Montpellier, on a ensuite été une semaine en Italie pour jouer les Italiens, une en Pologne pour affronter les Polonais. On est revenus quatre jours à Montpellier où on a un peu récupéré avant de se remettre dedans au niveau de l’entraînement, nous sommes arrivés en Arménie lundi. L’équipe est quasiment la même que celle qui a fait le WEVZA en janvier et le TQCE en avril, les deux tournois s'étant joués à Avignon.
Quelles sont vos ambitions sur cette compétition ?
Je t’aurais dit en revenant de Pologne que notre objectif est clairement d’être champions d’Europe, parce qu’on a gagné les sept matchs amicaux qu’on a joués, quatre contre les Italiens, trois contre les Polonais, c’était très positif, avec un collectif qui trouvait sa pleine mesure. Malheureusement, Yanis Marion, qui est un joueur important à l’attaque, a eu un problème musculaire à la cuisse qui va le priver au moins des trois premiers matchs, sachant que lors de ces trois premiers matchs, on joue la Turquie et l’Italie, deux équipes qui font partie des favoris de la poule. Ça risque de nous pénaliser un peu, sachant que pendant la préparation, il a clairement rempli son office en tant qu’attaquant de pointe, de manière très décisive. Quand ton attaquant le plus décisif manque, naturellement, ton collectif est un peu moins stable, ça veut dire qu’il va falloir batailler, mais on a prouvé par le passé qu’on pouvait être performants sans Yanis, il va falloir retrouver ces valeurs. Pour les passeurs, le jeu est forcément plus simple quand tu t’appuies sur ton attaquant de pointe, c’est un peu comme quand tu es le passeur polonais et que tu as Leon avec toi, à un moment, tu ne t’embêtes plus trop, tu donnes la balle à Leon. En revanche, quand il n’est plus là, il faut trouver d’autres stratégies, c’est ce qu’on va devoir faire sur les premiers matchs sans Yanis. Quand tu es senior, c’est relativement simple, quand tu as 16 ans, c’est moins évident.
Le premier tour est un vrai marathon, avec sept matchs en neuf jours, une vraie nouveauté pour les joueurs ?
Oui, c’est très dense et effectivement nouveau pour les joueurs. Un autre facteur à prendre en compte dans la performance, c’est d'ailleurs que ce Championnat d’Europe des moins de 16 ans constitue la première grande compétition internationale officielle de ce niveau pour les jeunes, c’est donc un événement particulier qui sera empreint de plein d’émotions, il faut voir comment ils vont gérer ce stress supplémentaire. On sait très bien que lors des premiers matchs, les dynamiques d’équipe vont se chercher : les premiers points, les premiers sets, les premières victoires créent une dynamique, dans un sens ou dans l’autre, tu peux engranger de la confiance comme te mettre à douter. En senior, quand tu perds le premier match, tu sais que la roue peut tourner derrière parce que tu as l’expérience, en jeune, c’est plus compliqué, mais c’est valable pour toutes les équipes, donc il n’y a pas de raison d’être plus inquiet que les autres, il faut juste en être conscient.
Quel regard portes-tu sur votre poule ?
Elle est très ouverte. Sur le papier, pour moi, il y a une seule équipe qui paraît un cran en-dessous des autres, c’est la Hongrie. Pour le reste, n’importe qui est en danger contre n’importe qui, il n’y a pas de hiérarchie clairement établie, bien malin qui peut dire qui sera dans les deux premiers. On a par exemple joué l’Italie, les Serbes, les Ukrainiens, à chaque fois, on a dû batailler. Les Turcs se sont qualifiés directement au premier tour en janvier en terminant premiers de leur poule et en battant tout le monde, même chose pour les Tchèques, on peut donc s’attendre à tout. En sachant que le premier des objectifs, c’est d’être dans les trois premiers de la poule, puisque les six premiers de ce Championnat d’Europe seront qualifiés pour le Championnat du monde U17 l’année prochaine. C’est vraiment un objectif important parce que l’idée sur cette catégorie d’âge, c’est que les jeunes prennent de l’expérience internationale. Aller à un championnat du monde, ça veut dire découvrur un autre monde, c’est important dans la formation du jeune joueur. Ça veut dire que si on perd le match d’ouverture contre la Turquie qui est une très bonne équipe, il ne faut pas que ce soit la fin du monde et perdre cet objectif des trois premiers de la poule de vue.
Nous avons fait des stages tout au long de l’année, mais la préparation terminale a commencé le 29 juin, on a attendu que tous les joueurs qui, pour la plupart, sont en classe de troisième, passent leur brevet des collèges. Depuis, ça a été non-stop jusqu’à notre arrivée en Arménie lundi. On a eu une première partie d’une petite semaine à Montpellier, on a ensuite été une semaine en Italie pour jouer les Italiens, une en Pologne pour affronter les Polonais. On est revenus quatre jours à Montpellier où on a un peu récupéré avant de se remettre dedans au niveau de l’entraînement, nous sommes arrivés en Arménie lundi. L’équipe est quasiment la même que celle qui a fait le WEVZA en janvier et le TQCE en avril, les deux tournois s'étant joués à Avignon.
Quelles sont vos ambitions sur cette compétition ?
Je t’aurais dit en revenant de Pologne que notre objectif est clairement d’être champions d’Europe, parce qu’on a gagné les sept matchs amicaux qu’on a joués, quatre contre les Italiens, trois contre les Polonais, c’était très positif, avec un collectif qui trouvait sa pleine mesure. Malheureusement, Yanis Marion, qui est un joueur important à l’attaque, a eu un problème musculaire à la cuisse qui va le priver au moins des trois premiers matchs, sachant que lors de ces trois premiers matchs, on joue la Turquie et l’Italie, deux équipes qui font partie des favoris de la poule. Ça risque de nous pénaliser un peu, sachant que pendant la préparation, il a clairement rempli son office en tant qu’attaquant de pointe, de manière très décisive. Quand ton attaquant le plus décisif manque, naturellement, ton collectif est un peu moins stable, ça veut dire qu’il va falloir batailler, mais on a prouvé par le passé qu’on pouvait être performants sans Yanis, il va falloir retrouver ces valeurs. Pour les passeurs, le jeu est forcément plus simple quand tu t’appuies sur ton attaquant de pointe, c’est un peu comme quand tu es le passeur polonais et que tu as Leon avec toi, à un moment, tu ne t’embêtes plus trop, tu donnes la balle à Leon. En revanche, quand il n’est plus là, il faut trouver d’autres stratégies, c’est ce qu’on va devoir faire sur les premiers matchs sans Yanis. Quand tu es senior, c’est relativement simple, quand tu as 16 ans, c’est moins évident.
Le premier tour est un vrai marathon, avec sept matchs en neuf jours, une vraie nouveauté pour les joueurs ?
Oui, c’est très dense et effectivement nouveau pour les joueurs. Un autre facteur à prendre en compte dans la performance, c’est d'ailleurs que ce Championnat d’Europe des moins de 16 ans constitue la première grande compétition internationale officielle de ce niveau pour les jeunes, c’est donc un événement particulier qui sera empreint de plein d’émotions, il faut voir comment ils vont gérer ce stress supplémentaire. On sait très bien que lors des premiers matchs, les dynamiques d’équipe vont se chercher : les premiers points, les premiers sets, les premières victoires créent une dynamique, dans un sens ou dans l’autre, tu peux engranger de la confiance comme te mettre à douter. En senior, quand tu perds le premier match, tu sais que la roue peut tourner derrière parce que tu as l’expérience, en jeune, c’est plus compliqué, mais c’est valable pour toutes les équipes, donc il n’y a pas de raison d’être plus inquiet que les autres, il faut juste en être conscient.
Quel regard portes-tu sur votre poule ?
Elle est très ouverte. Sur le papier, pour moi, il y a une seule équipe qui paraît un cran en-dessous des autres, c’est la Hongrie. Pour le reste, n’importe qui est en danger contre n’importe qui, il n’y a pas de hiérarchie clairement établie, bien malin qui peut dire qui sera dans les deux premiers. On a par exemple joué l’Italie, les Serbes, les Ukrainiens, à chaque fois, on a dû batailler. Les Turcs se sont qualifiés directement au premier tour en janvier en terminant premiers de leur poule et en battant tout le monde, même chose pour les Tchèques, on peut donc s’attendre à tout. En sachant que le premier des objectifs, c’est d’être dans les trois premiers de la poule, puisque les six premiers de ce Championnat d’Europe seront qualifiés pour le Championnat du monde U17 l’année prochaine. C’est vraiment un objectif important parce que l’idée sur cette catégorie d’âge, c’est que les jeunes prennent de l’expérience internationale. Aller à un championnat du monde, ça veut dire découvrur un autre monde, c’est important dans la formation du jeune joueur. Ça veut dire que si on perd le match d’ouverture contre la Turquie qui est une très bonne équipe, il ne faut pas que ce soit la fin du monde et perdre cet objectif des trois premiers de la poule de vue.
Résultats et programme de l'équipe de France (heures françaises) :
Poule II :
Mercredi 23 juillet : France/Turquie 3-2 (17-25, 24-26, 25-16, 25-22, 15-7) Les stats
Jeudi 24 juillet : Bulgarie/France 1-3 (23-25, 16-25, 25-22, 19-25) Les stats
Vendredi 25 juillet, 15h30 : France/Italie
Dimanche 27 juillet, 18h : Ukraine/France
Lundi 28 juillet, 13h : France/Hongrie
Mercredi 30 juillet, 18h : France/Tchéquie
Jeudi 31 juillet, 15h30 : Serbie/France
Tous les résultats de la compétition sont ici.
Le groupe français :
Passeurs : Axel Draghici Gheorgita (Arles), Loan Picherit-Fitoussi (Sartrouville)
Attaquants : Yanis Marion (Saint-Nazaire), Jaden Ebagne-Yon (Draguignan), Krassimir Natzev (Nîmes), Enzo Savalli (Salon-de-Provence), Yann-Arthur Bastard (Nîmes), Léonard Leistel-Wist (Cambrai), Cameron Chemama (Sartrouville), Jules Brun (Nîmes)
Centraux : Benjamin Hamber (Le Plessis Robinson), Lino Roques (ASBAM)
Libéros : Robin Dubilly-Dartois (Draguignan), Corentin Agnèse (Nîmes)
Le staff : Clément Sabouraud (team manager), Philippe-Marie Salvan (entraîneur), Clément Arnaud (entraîneur adjoint), Kevin Lemaintec (entraîneur adjoint), Manon Gillet (préparatrice physique), Laurène Queinnec (médecin), Léonie Becker (kiné)











