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Photo : FIVB
09/07/2025
Une défaite et des regrets
L’équipe de France féminine s’est inclinée 3-0 face au Japon mercredi pour son premier match de la poule 9 de la Volleyball Nations League à Chiba (25-23, 25-16, 25-19). Une défaite qui laissera quelques regrets aux Bleues, devant au score dans les premier et troisième sets, elles affronteront le Brésil jeudi.
Le 30 mai 2024, lors de sa toute première saison en Volleyball Nations League, l’équipe de France féminine avait essuyé un net revers face au Japon (25-14, 25-18, 25-15) à Macao, le fossé entre les deux formations étant alors apparu assez important. Un an plus tard, les Bleues retrouvaient ce mercredi la formation nipponne, cinquième au classement mondial, et force est de constater qu’elles ont cette fois été davantage à la hauteur des leurs adversaires, avec lesquelles elles sont parvenues à rivaliser une bonne partie de ce neuvième match de la phase de poules, disputé devant 6 057 spectateurs à Chiba, près de Tokyo.
Certes, le score, 3-0 est identique en faveur des partenaires de la capitaine Mayu Ishikawa (sœur de la star de l’équipe masculine, Yuki Ishikawa), mais il ne reflète qu’imparfaitement la prestation des joueuses de Cesar Hernandez, qui pourront nourrir quelques regrets au vu du scénario de la partie. Et particulièrement d’un premier set que, avec la même configuration qu’à Belgrade trois semaines plus tôt - Enora Danard-Selosse à la passe, Iman Ndiaye à la pointe, Sabine Haewegene et Héléna Cazaute en attaque, Fatoumata Fanguedou et Amandha Sylves au centre, Juliette Gelin au poste de libéro -, elles attaquent tambour battant, menant 5-0 d’entrée, suite notamment à deux « pipes » de leur capitaine Héléna Cazaute.
Et si les Japonaises comblent peu à peu leur retard à l’allumage, la France compte quatre points d’avance à l’attaque du money-time suite à un challenge judicieusement choisi par son coach (20-16), avance que les coéquipières de Juliette Gelin ne réussissent malheureusement pas à conserver, à cause de petites fautes et de la montée en puissance de la meilleure marqueuse et joueuse du match, Yoshino Sato (19 points). Cette dernière donne une première balle de set à son équipe (24-23), conclue dans la foulée au bloc par la précieuse centrale Haruyo Shimamura (8 points). "Nous avons commencé très fort et eu des opportunités, c’est sûr que gagner le premier set aurait tout changé et nous aurait mises dans une bonne dynamique", commentera après-coup Iman Ndiaye (11 points sur ce match).
Car la dynamique a alors été en faveur d’une équipe japonaise qui, malgré la bonne tenue de Fatoumata Fanguedou, sans doute la meilleure Tricolore du jour (11 points), a fait cavalier seul dans la seconde manche, conclue sur un bloc de Haruyo Shimamura et une attaque block-out de Miku Akimoto (16-25). "Nous avons un peu perdu notre concentration dans ce deuxième set face à des Japonaises qui sont intelligentes en attaque, il va falloir prendre plus de risques et mieux servir", explique alors Cesar Hernandez. Message bien reçu par ses joueuses – Nina Stojiljkovic et Amélie Rotar font alors leur entrée en jeu - qui, si elles démarrent avec un handicap de quatre points (1-5), se montrent plus agressives en attaque et au service, notamment Sabine Haewegene et Amandha Sylves, ce qui leur permet de prendre trois points d’avance après deux blocs de rang signés Fatoumata Fanguedou et Iman Ndiaye (13-10).
Un avantage que, là encore, elles ne parviennent pas à garder, victimes à 16-16 d’une série de cinq points consécutifs sur le service de Yoshino Sato (16-21). L’écart est définitivement creusé pour les protégées de l’entraîneur turc Ferhat Akbas, qui se procurent une première balle de match sur une attaque de Mayu Ishikawa, le mot de la fin revenant à la centrale Airi Miyabe (19-25). Si la victoire finale du Japon n'a rien d'illogique, ce premier match à Chiba restera encourageant pour cette jeune équipe de France qui doit vite corriger quelques scories pour prétendre perturber dès jeudi le Brésil, deuxième nation mondiale. "On va essayer d’utiliser cette frustration pour faire mieux demain", confirmait à l’issue de la rencontre Iman Ndiaye. Rendez-vous est pris à 8h30 (heure française).
Certes, le score, 3-0 est identique en faveur des partenaires de la capitaine Mayu Ishikawa (sœur de la star de l’équipe masculine, Yuki Ishikawa), mais il ne reflète qu’imparfaitement la prestation des joueuses de Cesar Hernandez, qui pourront nourrir quelques regrets au vu du scénario de la partie. Et particulièrement d’un premier set que, avec la même configuration qu’à Belgrade trois semaines plus tôt - Enora Danard-Selosse à la passe, Iman Ndiaye à la pointe, Sabine Haewegene et Héléna Cazaute en attaque, Fatoumata Fanguedou et Amandha Sylves au centre, Juliette Gelin au poste de libéro -, elles attaquent tambour battant, menant 5-0 d’entrée, suite notamment à deux « pipes » de leur capitaine Héléna Cazaute.
Et si les Japonaises comblent peu à peu leur retard à l’allumage, la France compte quatre points d’avance à l’attaque du money-time suite à un challenge judicieusement choisi par son coach (20-16), avance que les coéquipières de Juliette Gelin ne réussissent malheureusement pas à conserver, à cause de petites fautes et de la montée en puissance de la meilleure marqueuse et joueuse du match, Yoshino Sato (19 points). Cette dernière donne une première balle de set à son équipe (24-23), conclue dans la foulée au bloc par la précieuse centrale Haruyo Shimamura (8 points). "Nous avons commencé très fort et eu des opportunités, c’est sûr que gagner le premier set aurait tout changé et nous aurait mises dans une bonne dynamique", commentera après-coup Iman Ndiaye (11 points sur ce match).
Car la dynamique a alors été en faveur d’une équipe japonaise qui, malgré la bonne tenue de Fatoumata Fanguedou, sans doute la meilleure Tricolore du jour (11 points), a fait cavalier seul dans la seconde manche, conclue sur un bloc de Haruyo Shimamura et une attaque block-out de Miku Akimoto (16-25). "Nous avons un peu perdu notre concentration dans ce deuxième set face à des Japonaises qui sont intelligentes en attaque, il va falloir prendre plus de risques et mieux servir", explique alors Cesar Hernandez. Message bien reçu par ses joueuses – Nina Stojiljkovic et Amélie Rotar font alors leur entrée en jeu - qui, si elles démarrent avec un handicap de quatre points (1-5), se montrent plus agressives en attaque et au service, notamment Sabine Haewegene et Amandha Sylves, ce qui leur permet de prendre trois points d’avance après deux blocs de rang signés Fatoumata Fanguedou et Iman Ndiaye (13-10).
Un avantage que, là encore, elles ne parviennent pas à garder, victimes à 16-16 d’une série de cinq points consécutifs sur le service de Yoshino Sato (16-21). L’écart est définitivement creusé pour les protégées de l’entraîneur turc Ferhat Akbas, qui se procurent une première balle de match sur une attaque de Mayu Ishikawa, le mot de la fin revenant à la centrale Airi Miyabe (19-25). Si la victoire finale du Japon n'a rien d'illogique, ce premier match à Chiba restera encourageant pour cette jeune équipe de France qui doit vite corriger quelques scories pour prétendre perturber dès jeudi le Brésil, deuxième nation mondiale. "On va essayer d’utiliser cette frustration pour faire mieux demain", confirmait à l’issue de la rencontre Iman Ndiaye. Rendez-vous est pris à 8h30 (heure française).
Les 14 Bleues à Chiba (entre parenthèses, le club de la saison 2024-2025)
Passeuses : Enora Danard-Selosse (Mulhouse), Nina Stojiljkovic (Aydin/Turquie)
Libéros : Juliette Gelin (Milan/Italie), Amandine Giardino (Nantes)
Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Alba Blaj/Roumanie), Sabine Haewegene (Chamalières), Maéva Schalk (Le Cannet), Héléna Cazaute (Milan/Italie)
Pointues : Iman Ndiaye (Sigorta Shop/Turquie), Lucille Gicquel (Chieri/Italie)
Centrales : Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Naomi Ngolongolo (Olbia/Italie), Fatoumata Fanguedou (Chamalières), Eva Elouga (Pays d’Aix Venelles)
Passeuses : Enora Danard-Selosse (Mulhouse), Nina Stojiljkovic (Aydin/Turquie)
Libéros : Juliette Gelin (Milan/Italie), Amandine Giardino (Nantes)
Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Alba Blaj/Roumanie), Sabine Haewegene (Chamalières), Maéva Schalk (Le Cannet), Héléna Cazaute (Milan/Italie)
Pointues : Iman Ndiaye (Sigorta Shop/Turquie), Lucille Gicquel (Chieri/Italie)
Centrales : Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Naomi Ngolongolo (Olbia/Italie), Fatoumata Fanguedou (Chamalières), Eva Elouga (Pays d’Aix Venelles)
Résultats et programme de l'équipe de France :
Poule 3 (Pékin)
Mercredi 4 juin : France/Turquie 1-3 (17-25, 25-23, 13-25, 14-25) Les stats
Vendredi 6 juin : France/Belgique 3-1 (25-22, 13-25, 25-13, 25-19) Les stats
Samedi 7 juin : Chine/France 3-0 (25-17, 25-18, 25-11) Les stats
Dimanche 8 juin : France/Thaïlande 1-3 (14-25, 25-19, 23-25, 13-25) Les stats
Poule 6 (Belgrade)
Poule 3 (Pékin)
Mercredi 4 juin : France/Turquie 1-3 (17-25, 25-23, 13-25, 14-25) Les stats
Vendredi 6 juin : France/Belgique 3-1 (25-22, 13-25, 25-13, 25-19) Les stats
Samedi 7 juin : Chine/France 3-0 (25-17, 25-18, 25-11) Les stats
Dimanche 8 juin : France/Thaïlande 1-3 (14-25, 25-19, 23-25, 13-25) Les stats
Poule 6 (Belgrade)
Mercredi 18 juin : France/Allemagne 2-3 (23-25, 25-17, 27-25, 28-30, 11-15) Les stats
Vendredi 20 juin : France/Pays-Bas 3-0 (25-21, 25-19, 25-20) Les stats
Samedi 21 juin : France/Serbie 3-2 (21-25, 25-16, 16-25, 25-16, 15-13) Les stats
Dimanche 22 juin : France/USA 2-3 (22-25, 24-26, 25-20, 25-21, 13-15) Les stats
Poule 9 (Chiba) :
Mercredi 9 juillet : France/Japon 0-3 (23-25, 16-25, 19-25) Les stats
Jeudi 10 juillet, 8h30 : France/Brésil
Vendredi 11 juillet, 8h30 : Bulgarie/France
Dimanche 13 juillet, 4h : Corée du Sud/France
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