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08/07/2025
L’interview bleue : Lucille Gicquel
L’équipe de France féminine, actuellement 11e au classement, dispute de mercredi à dimanche la poule 9 de la Volleyball Nations League à Chiba (Japon) avec quatre matchs face au Japon, au Brésil, à la Bulgarie et à la Corée du Sud. L’occasion d’échanger avec la pointue Lucille Gicquel (27 ans), qui évoluera justement la saison prochaine dans le Championnat nippon (Toray Arrows Shiga).
Trois victoires pour cinq défaites, quel bilan provisoire fais-tu de cette deuxième campagne de VNL ?
Il est positif. Le seul match où on est passées un peu côté, c’est contre la Thaïlande sur la première semaine, mais sur la deuxième semaine, on a fait de belles choses, on gagne contre la Hollande et la Serbie, on ne perd que 3-2 contre les Etats-Unis et l’Allemagne, ça nous a permis de prendre pas mal de points au ranking, ce qui est important. On est arrivées aujourd’hui à un niveau où, si on veut se qualifier pour les grandes compétitions, il faut être bien classées, donc prendre des points. On sait qu’en VNL, c’est difficile parce qu’on affronte beaucoup d’équipes qui, sur le papier, sont plus fortes que nous, mais quand on parvient à les battre, on prend beaucoup de points, ce qui a été le cas en Serbie. Il y a donc eu pas mal de choses positives, une belle construction de jeu, on espère pouvoir continuer sur la troisième semaine.
As-tu été surprise par ces résultats ?
On savait qu’on en était capables. Maintenant, il faut aussi remettre les choses dans leur contexte, beaucoup d’équipes n’ont pas toutes leurs joueuses phares et sont remaniées avec beaucoup de jeunes, mais ça n’empêche qu’on a réussi à faire de très belles choses et qu’il faut prendre tout ce qu’il y a à prendre, ce n’est que du plus. Cette semaine, je pense que l’adversité sera un peu plus relevée, le Brésil et le Japon notamment devraient jouer avec leur équipe première.
Japon, Brésil, Bulgarie, Corée du Sud, que t’inspire le programme de la semaine ?
Ça m’inspire une semaine encore très intense, comme depuis le début de la VNL. Ça va aussi être très intéressant avec des styles de jeu assez différents, notamment le jeu un peu plus rapide typique des équipes asiatiques, mais aussi le Brésil qu’on n’a jamais joué. Ça va être une grande première, une découverte, mais aussi pas mal d’enseignements en vue du Championnat du monde puisqu’on les retrouvera dans notre poule. Ça va nous permettre de se comparer à eux, de voir comment elles jouent, ce qu’on peut faire pour essayer de les battre. On n’a pas vraiment d’objectif en tête sur cette semaine, dans l’esprit, on aimerait bien se qualifier pour le Final 8, ce qui passera par au minimum trois victoires. Autant dire que ce ne sera pas évident, on espère aussi qu’on tiendra la route physiquement.
Vous avez un nouveau sélectionneur depuis cette année, Cesar Hernandez, comment ça se passe avec lui et que vous apporte-t-il ?
Beaucoup de sérieux, tout est très organisé avec lui, très carré, notamment les entraînements, son approche est un peu plus classique que celle d’Emile (Rousseaux), c'est une vision dont j’ai eu plus l’habitude dans mes derniers clubs, en Italie et en Turquie. C’est quelqu’un qui s’est beaucoup inspiré de grands coachs qui ont gagné des titres importants avec des équipes nationales. L’ambiance est très sereine, les choses sont faites dans la bonne humeur, on nous laisse aussi pas mal de liberté, cette fraîcheur fait beaucoup de bien.
A titre personnel, tu as rejoint l’équipe de France pour la poule en Serbie, t’attends-tu à jouer un peu plus sur cette poule au Japon ?
Je ne sais pas du tout. Les « anciennes », on n’était effectivement pas là sur la première semaine, on est ensuite rentrées sur la deuxième, on n’a pas eu beaucoup de temps de jeu, mais c’est vrai que ça fonctionnait très bien avec les plus jeunes, il n’y avait pas forcément de raisons de changer. Et ce n’était pas plus mal, ça permettait de donner un peu de repos au corps, sachant que ça fait longtemps qu’on n’en a pas eu. En tout cas, on sait qu’on va encore avoir besoin de tout le monde cet été, avec beaucoup de matchs, beaucoup d’intensité, de longs déplacements. Physiquement, je me sens bien et d’attaque ; mentalement, il y a encore un petit bout de chemin à faire pour remettre la machine en marche, on a beaucoup enchaîné ces dernières années, avec des saisons en club et des étés intenses qui se sont succédé, j’ai forcément eu un peu de mal à me remettre dedans, il faut prendre le temps, mais ça va venir, c’est sûr.
Iman Ndiaye a joué les deux premières poules et a été particulièrement performante (elle est meilleure marqueuse de la VNL avant la dernière semaine de poules), comment vois-tu sa progression et cette concurrence nouvelle, qui existait moins à ton poste ces dernières années ?
Je trouve ça chouette d’avoir quelqu’un qui arrive et apporte quelque chose de nouveau, un peu de physique en plus, un très beau potentiel, elle l’a montré sur ce début de VNL. Ça fait aussi du bien de la voir jouer et s’exprimer, ce qu’elle a moins pu faire en club ces derniers temps. Je pense que si elle continue sur cette lancée, elle peut faire de très belles choses et apporter beaucoup à cette équipe de France, je suis très contente de la voir à ce niveau, elle travaille très bien et mérite ce genre de performance. Et ça me fait du bien aussi de voir qu’elle peut prendre le relais et me retirer un peu de pression, ça permet également d’avoir un niveau de jeu à l’entraînement plus élevé, de nous faire progresser toutes les deux. Maintenant, on doit encore travailler pour mettre des choses en place, notamment sur les doubles changements, pour apporter le plus possible quand on est sur le terrain.
Vous disputez cette poule au Japon où tu évolueras en club la saison prochaine, puisque tu as signé pour Toray Arrows Shiga, pourquoi ce choix ?
Cela faisait quelques années que je voulais aller au Japon, c’est une expérience que j’avais envie de vivre. J’ai eu plusieurs pistes ces dernières saisons pour y signer, mais j’ai à chaque fois repoussé l’échéance. Cette année, une opportunité s’est de nouveau présentée, j’avais aussi la possibilité de retourner en Turquie, mais je me suis dit qu’il ne fallait pas laisser passer cette opportunité, d’autant que le club est à Kyoto, une ville qui me faisait rêver. J’ai vraiment hâte de découvrir une nouvelle culture, un nouveau championnat, c’est une aventure qui me donne envie.
Profites-tu de ta semaine pour prendre des repères et rencontrer du monde ?
Oui, j’ai déjà rencontré une joueuse avec qui je jouerai la saison prochaine, un membre du staff aussi, le coach (Akira Koshiya) devrait venir me voir. J’essaie de comprendre comment tout ça fonctionne, en tout cas, les gens sont très accueillants, mais ça, je n’en doutais pas.
Vous allez enchaîner très vite après la VNL avec la préparation du Championnat du monde qui va démarrer pour vous le 22 août en Thaïlande, une compétition à laquelle la France n’a plus participé depuis 1974, comment vois-tu cette échéance ?
Après la VNL et les Jeux l’an dernier, c’est encore une compétition nouvelle pour nous, donc comme toute première expérience, on sait que ça ne va pas être facile, car on tâte un peu le terrain, on ne sait pas comment ça va se passer, comment seront nos adversaires, il y a pas mal de questionnements. Maintenant, ça fait dix ans qu’on travaille pour ça, on a réussi à se qualifier, on ne pourra pas nous l'enlever et on est forcément super contentes de disputer ce Championnat du monde. On va essayer d'en profiter au maximum, notre objectif sera de sortir de la poule, même si on veut garder comme mentalité prioritaire d’aborder chaque match de la même façon, avec l’ambition de le gagner, que ce soit le Brésil, la Grèce ou Porto Rico en face.
Il est positif. Le seul match où on est passées un peu côté, c’est contre la Thaïlande sur la première semaine, mais sur la deuxième semaine, on a fait de belles choses, on gagne contre la Hollande et la Serbie, on ne perd que 3-2 contre les Etats-Unis et l’Allemagne, ça nous a permis de prendre pas mal de points au ranking, ce qui est important. On est arrivées aujourd’hui à un niveau où, si on veut se qualifier pour les grandes compétitions, il faut être bien classées, donc prendre des points. On sait qu’en VNL, c’est difficile parce qu’on affronte beaucoup d’équipes qui, sur le papier, sont plus fortes que nous, mais quand on parvient à les battre, on prend beaucoup de points, ce qui a été le cas en Serbie. Il y a donc eu pas mal de choses positives, une belle construction de jeu, on espère pouvoir continuer sur la troisième semaine.
As-tu été surprise par ces résultats ?
On savait qu’on en était capables. Maintenant, il faut aussi remettre les choses dans leur contexte, beaucoup d’équipes n’ont pas toutes leurs joueuses phares et sont remaniées avec beaucoup de jeunes, mais ça n’empêche qu’on a réussi à faire de très belles choses et qu’il faut prendre tout ce qu’il y a à prendre, ce n’est que du plus. Cette semaine, je pense que l’adversité sera un peu plus relevée, le Brésil et le Japon notamment devraient jouer avec leur équipe première.
Japon, Brésil, Bulgarie, Corée du Sud, que t’inspire le programme de la semaine ?
Ça m’inspire une semaine encore très intense, comme depuis le début de la VNL. Ça va aussi être très intéressant avec des styles de jeu assez différents, notamment le jeu un peu plus rapide typique des équipes asiatiques, mais aussi le Brésil qu’on n’a jamais joué. Ça va être une grande première, une découverte, mais aussi pas mal d’enseignements en vue du Championnat du monde puisqu’on les retrouvera dans notre poule. Ça va nous permettre de se comparer à eux, de voir comment elles jouent, ce qu’on peut faire pour essayer de les battre. On n’a pas vraiment d’objectif en tête sur cette semaine, dans l’esprit, on aimerait bien se qualifier pour le Final 8, ce qui passera par au minimum trois victoires. Autant dire que ce ne sera pas évident, on espère aussi qu’on tiendra la route physiquement.
Vous avez un nouveau sélectionneur depuis cette année, Cesar Hernandez, comment ça se passe avec lui et que vous apporte-t-il ?
Beaucoup de sérieux, tout est très organisé avec lui, très carré, notamment les entraînements, son approche est un peu plus classique que celle d’Emile (Rousseaux), c'est une vision dont j’ai eu plus l’habitude dans mes derniers clubs, en Italie et en Turquie. C’est quelqu’un qui s’est beaucoup inspiré de grands coachs qui ont gagné des titres importants avec des équipes nationales. L’ambiance est très sereine, les choses sont faites dans la bonne humeur, on nous laisse aussi pas mal de liberté, cette fraîcheur fait beaucoup de bien.
A titre personnel, tu as rejoint l’équipe de France pour la poule en Serbie, t’attends-tu à jouer un peu plus sur cette poule au Japon ?
Je ne sais pas du tout. Les « anciennes », on n’était effectivement pas là sur la première semaine, on est ensuite rentrées sur la deuxième, on n’a pas eu beaucoup de temps de jeu, mais c’est vrai que ça fonctionnait très bien avec les plus jeunes, il n’y avait pas forcément de raisons de changer. Et ce n’était pas plus mal, ça permettait de donner un peu de repos au corps, sachant que ça fait longtemps qu’on n’en a pas eu. En tout cas, on sait qu’on va encore avoir besoin de tout le monde cet été, avec beaucoup de matchs, beaucoup d’intensité, de longs déplacements. Physiquement, je me sens bien et d’attaque ; mentalement, il y a encore un petit bout de chemin à faire pour remettre la machine en marche, on a beaucoup enchaîné ces dernières années, avec des saisons en club et des étés intenses qui se sont succédé, j’ai forcément eu un peu de mal à me remettre dedans, il faut prendre le temps, mais ça va venir, c’est sûr.
Iman Ndiaye a joué les deux premières poules et a été particulièrement performante (elle est meilleure marqueuse de la VNL avant la dernière semaine de poules), comment vois-tu sa progression et cette concurrence nouvelle, qui existait moins à ton poste ces dernières années ?
Je trouve ça chouette d’avoir quelqu’un qui arrive et apporte quelque chose de nouveau, un peu de physique en plus, un très beau potentiel, elle l’a montré sur ce début de VNL. Ça fait aussi du bien de la voir jouer et s’exprimer, ce qu’elle a moins pu faire en club ces derniers temps. Je pense que si elle continue sur cette lancée, elle peut faire de très belles choses et apporter beaucoup à cette équipe de France, je suis très contente de la voir à ce niveau, elle travaille très bien et mérite ce genre de performance. Et ça me fait du bien aussi de voir qu’elle peut prendre le relais et me retirer un peu de pression, ça permet également d’avoir un niveau de jeu à l’entraînement plus élevé, de nous faire progresser toutes les deux. Maintenant, on doit encore travailler pour mettre des choses en place, notamment sur les doubles changements, pour apporter le plus possible quand on est sur le terrain.
Vous disputez cette poule au Japon où tu évolueras en club la saison prochaine, puisque tu as signé pour Toray Arrows Shiga, pourquoi ce choix ?
Cela faisait quelques années que je voulais aller au Japon, c’est une expérience que j’avais envie de vivre. J’ai eu plusieurs pistes ces dernières saisons pour y signer, mais j’ai à chaque fois repoussé l’échéance. Cette année, une opportunité s’est de nouveau présentée, j’avais aussi la possibilité de retourner en Turquie, mais je me suis dit qu’il ne fallait pas laisser passer cette opportunité, d’autant que le club est à Kyoto, une ville qui me faisait rêver. J’ai vraiment hâte de découvrir une nouvelle culture, un nouveau championnat, c’est une aventure qui me donne envie.
Profites-tu de ta semaine pour prendre des repères et rencontrer du monde ?
Oui, j’ai déjà rencontré une joueuse avec qui je jouerai la saison prochaine, un membre du staff aussi, le coach (Akira Koshiya) devrait venir me voir. J’essaie de comprendre comment tout ça fonctionne, en tout cas, les gens sont très accueillants, mais ça, je n’en doutais pas.
Vous allez enchaîner très vite après la VNL avec la préparation du Championnat du monde qui va démarrer pour vous le 22 août en Thaïlande, une compétition à laquelle la France n’a plus participé depuis 1974, comment vois-tu cette échéance ?
Après la VNL et les Jeux l’an dernier, c’est encore une compétition nouvelle pour nous, donc comme toute première expérience, on sait que ça ne va pas être facile, car on tâte un peu le terrain, on ne sait pas comment ça va se passer, comment seront nos adversaires, il y a pas mal de questionnements. Maintenant, ça fait dix ans qu’on travaille pour ça, on a réussi à se qualifier, on ne pourra pas nous l'enlever et on est forcément super contentes de disputer ce Championnat du monde. On va essayer d'en profiter au maximum, notre objectif sera de sortir de la poule, même si on veut garder comme mentalité prioritaire d’aborder chaque match de la même façon, avec l’ambition de le gagner, que ce soit le Brésil, la Grèce ou Porto Rico en face.
Les 14 Bleues à Chiba (entre parenthèses, le club de la saison 2024-2025)
Passeuses : Enora Danard-Selosse (Mulhouse), Nina Stojiljkovic (Aydin/Turquie)
Libéros : Juliette Gelin (Milan/Italie), Amandine Giardino (Nantes)
Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Alba Blaj/Roumanie), Sabine Haewegene (Chamalières), Maéva Schalk (Le Cannet), Héléna Cazaute (Milan/Italie)
Pointues : Iman Ndiaye (Sigorta Shop/Turquie), Lucille Gicquel (Chieri/Italie)
Centrales : Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Naomi Ngolongolo (Olbia/Italie), Fatoumata Fanguedou (Chamalières), Eva Elouga (Pays d’Aix Venelles)
Passeuses : Enora Danard-Selosse (Mulhouse), Nina Stojiljkovic (Aydin/Turquie)
Libéros : Juliette Gelin (Milan/Italie), Amandine Giardino (Nantes)
Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Alba Blaj/Roumanie), Sabine Haewegene (Chamalières), Maéva Schalk (Le Cannet), Héléna Cazaute (Milan/Italie)
Pointues : Iman Ndiaye (Sigorta Shop/Turquie), Lucille Gicquel (Chieri/Italie)
Centrales : Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Naomi Ngolongolo (Olbia/Italie), Fatoumata Fanguedou (Chamalières), Eva Elouga (Pays d’Aix Venelles)
Résultats et programme de l'équipe de France :
Poule 3 (Pékin)
Mercredi 4 juin : France/Turquie 1-3 (17-25, 25-23, 13-25, 14-25) Les stats
Vendredi 6 juin : France/Belgique 3-1 (25-22, 13-25, 25-13, 25-19) Les stats
Samedi 7 juin : Chine/France 3-0 (25-17, 25-18, 25-11) Les stats
Dimanche 8 juin : France/Thaïlande 1-3 (14-25, 25-19, 23-25, 13-25) Les stats
Poule 6 (Belgrade)
Poule 3 (Pékin)
Mercredi 4 juin : France/Turquie 1-3 (17-25, 25-23, 13-25, 14-25) Les stats
Vendredi 6 juin : France/Belgique 3-1 (25-22, 13-25, 25-13, 25-19) Les stats
Samedi 7 juin : Chine/France 3-0 (25-17, 25-18, 25-11) Les stats
Dimanche 8 juin : France/Thaïlande 1-3 (14-25, 25-19, 23-25, 13-25) Les stats
Poule 6 (Belgrade)
Mercredi 18 juin : France/Allemagne 2-3 (23-25, 25-17, 27-25, 28-30, 11-15) Les stats
Vendredi 20 juin : France/Pays-Bas 3-0 (25-21, 25-19, 25-20) Les stats
Samedi 21 juin : France/Serbie 3-2 (21-25, 25-16, 16-25, 25-16, 15-13) Les stats
Dimanche 22 juin : France/USA 2-3 (22-25, 24-26, 25-20, 25-21, 13-15) Les stats
Poule 9 (Chiba) :
Mercredi 9 juillet, 12h20 : France/Japon
Jeudi 10 juillet, 8h30 : France/Brésil
Vendredi 11 juillet, 8h30 : Bulgarie/France
Dimanche 13 juillet, 4h : Corée du Sud/France











