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26/06/2025
Le Japon frustre les Bleus
Au terme d’un match équilibré, l’équipe de France s’est inclinée jeudi lors de son deuxième match de la poule 4 de la Volleyball Nations League à Burgas face au Japon de Laurent Tillie (3-2). Après un jour off vendredi, les Bleus affronteront la Slovénie et la Turquie ce week-end.
Sitôt la victoire en trois sets bien emballée face à l’Ukraine mercredi, Théo Faure avait promis "un gros combat" pour le lendemain à l’occasion d’un France/Japon qui marquait les retrouvailles entre les deux équipes, un an après la finale de la VNL 2024 remportée par les Bleus (3-1), mais également avec Laurent Tillie, entraîneur qui a mené la France au premier de ses deux titres olympiques il y a quatre ans.
Le gros combat annoncé par le pointu tricolore a bien eu lieu et il a tourné à l’avantage d’une équipe nipponne qui avait à cœur d’effacer ses débuts ratés mercredi dans la poule 4 (défaite en trois sets face à la Bulgarie) et a été fidèle à son ADN de formation capable de défendre aux quatre coins du terrain et d'user les attaquants adverses. Le premier set a d’ailleurs donné le ton avec deux rivaux au coude à coude, jamais séparés de plus de deux points, jusqu'à ce que les protégés de Laurent Tillie finissent par creuser un petit écart décisif dans le money-time grâce à la stabilité de leur réception – mention spéciale au libéro Tomohiro Ogawa -, la qualité de leur défense et le bras gauche du pointu Kento Miyaura, à la conclusion de cette manche pour ce qui est alors son huitième point du match (22-25).
Secoués dans cette fin de set, les Bleus prennent les devants d’entrée de deuxième sur une bonne série au service de Théo Faure (4-1), pour peu à peu creuser l’écart (17-12 puis 20-15), grâce notamment à un Trévor Clevenot toujours aussi précieux lorsqu’il s’agit de serrer le jeu. A peine relevé sur une puissante attaque adversaire, le MVP de l’année 2024 enchaîne un gros bloc qui empêche le Japon de recoller à deux longueurs (23-19) avant de conclure la manche d’une « pipe » (25-19).
La troisième est encore plus à l’avantage des champions olympiques qui se détachent (16-11, 21-15) grâce à la montée en puissance offensive de Théo Faure (7 de ses 19 points sur ce set), mais aussi la bonne alternance des passeurs tricolores (Amir Tizi-Oualou puis Antoine Brizard) qui sollicitent davantage leurs centraux Moussé Gueye (10 points) et François Huetz (15 points, dont 6 des 12 blocs français). Si une grosse série au service de Kento Miyaura (23 points en tout) permet aux Nippons de recoller à deux points (23-21), ils s’inclinent finalement sur une nouvelle attaque de Trévor Clevenot, meilleur marqueur du match (24 points, 59% en attaque).
Laurent Tillie décide alors de changer quatre de ses six joueurs de base, notamment sa ligne d’attaque (hormis Miyaura), bien lui en prend, puisque l’homme de ce quatrième set est le futur réceptionneur/attaquant de Milan, Tatsunori Otsuka, qui met la défense tricolore en difficulté et permet au Japon de dominer assez nettement cette quatrième manche (20-25).
Les deux équipes en sont quittes pour un tie-break dans un premier temps très serré, avec de nombreux rallyes symboles de l’intensité défensive mise par les deux formations, mais les Japonais, un poil plus précis au moment de conclure leurs attaques et surtout plus percutants au service que les Bleus gagnés par une certaine fatigue dans l’exercice (28 fautes en tout sur le match, 5 dans le tie-break), se détachent après un missile au service de Go Murayama (6-9). Avantage qu’ils parviennent à conserver jusqu’à la double conclusion (attaque gagnante puis ace) du meilleur joueur de la rencontre, Kento Miyaura (11-15).
Les hommes d’Andrea Giani, au sein desquels Antoine Brizard et Yacine Louati ont commencé à avoir plus de temps de jeu sur ce deuxième match en Bulgarie, pourront sans doute regretter quelques occasions de contre-attaques non converties en fin de rencontre, qui leur auraient permis de rester davantage au contact. Ils virent à mi-parcours de la phase de poules avec trois victoires pour trois défaites, la journée off de vendredi ne sera pas de trop avant le prochain gros choc qui les attend face à la Slovénie, un adversaire qui leur pose toujours de grosses difficultés, contre lequel ils restent d’ailleurs sur quatre défaites consécutives en compétition officielle.
La réaction de François Huetz, central des Bleus : "C'était un match dur physiquement, les Japonais ont bien joué, bien défendu, après, le match se joue sur quelques détails à la fin. Dans le quatrième set, on a fait pas mal de fautes et ensuite, ils ont mieux servi que nous dans le tie-break. Dès qu'on a bien servi, on a réussi à les mettre plus loin du filet et donc à mieux mettre en place notre bloc/def parce que c'est une équipe qui joue très vite, on a sans doute manqué d'un peu de constance dans ce domaine. Maintenant, malgré la frustration et la déception de la défaite au tie-break, c'est toujours plaisant de jouer ce type de rencontre de haut niveau et avec cette équipe de France. On va essayer de bien récupérer vendredi, parce qu'on joue encore une grosse équipe samedi, la Slovénie."
Le gros combat annoncé par le pointu tricolore a bien eu lieu et il a tourné à l’avantage d’une équipe nipponne qui avait à cœur d’effacer ses débuts ratés mercredi dans la poule 4 (défaite en trois sets face à la Bulgarie) et a été fidèle à son ADN de formation capable de défendre aux quatre coins du terrain et d'user les attaquants adverses. Le premier set a d’ailleurs donné le ton avec deux rivaux au coude à coude, jamais séparés de plus de deux points, jusqu'à ce que les protégés de Laurent Tillie finissent par creuser un petit écart décisif dans le money-time grâce à la stabilité de leur réception – mention spéciale au libéro Tomohiro Ogawa -, la qualité de leur défense et le bras gauche du pointu Kento Miyaura, à la conclusion de cette manche pour ce qui est alors son huitième point du match (22-25).
Secoués dans cette fin de set, les Bleus prennent les devants d’entrée de deuxième sur une bonne série au service de Théo Faure (4-1), pour peu à peu creuser l’écart (17-12 puis 20-15), grâce notamment à un Trévor Clevenot toujours aussi précieux lorsqu’il s’agit de serrer le jeu. A peine relevé sur une puissante attaque adversaire, le MVP de l’année 2024 enchaîne un gros bloc qui empêche le Japon de recoller à deux longueurs (23-19) avant de conclure la manche d’une « pipe » (25-19).
La troisième est encore plus à l’avantage des champions olympiques qui se détachent (16-11, 21-15) grâce à la montée en puissance offensive de Théo Faure (7 de ses 19 points sur ce set), mais aussi la bonne alternance des passeurs tricolores (Amir Tizi-Oualou puis Antoine Brizard) qui sollicitent davantage leurs centraux Moussé Gueye (10 points) et François Huetz (15 points, dont 6 des 12 blocs français). Si une grosse série au service de Kento Miyaura (23 points en tout) permet aux Nippons de recoller à deux points (23-21), ils s’inclinent finalement sur une nouvelle attaque de Trévor Clevenot, meilleur marqueur du match (24 points, 59% en attaque).
Laurent Tillie décide alors de changer quatre de ses six joueurs de base, notamment sa ligne d’attaque (hormis Miyaura), bien lui en prend, puisque l’homme de ce quatrième set est le futur réceptionneur/attaquant de Milan, Tatsunori Otsuka, qui met la défense tricolore en difficulté et permet au Japon de dominer assez nettement cette quatrième manche (20-25).
Les deux équipes en sont quittes pour un tie-break dans un premier temps très serré, avec de nombreux rallyes symboles de l’intensité défensive mise par les deux formations, mais les Japonais, un poil plus précis au moment de conclure leurs attaques et surtout plus percutants au service que les Bleus gagnés par une certaine fatigue dans l’exercice (28 fautes en tout sur le match, 5 dans le tie-break), se détachent après un missile au service de Go Murayama (6-9). Avantage qu’ils parviennent à conserver jusqu’à la double conclusion (attaque gagnante puis ace) du meilleur joueur de la rencontre, Kento Miyaura (11-15).
Les hommes d’Andrea Giani, au sein desquels Antoine Brizard et Yacine Louati ont commencé à avoir plus de temps de jeu sur ce deuxième match en Bulgarie, pourront sans doute regretter quelques occasions de contre-attaques non converties en fin de rencontre, qui leur auraient permis de rester davantage au contact. Ils virent à mi-parcours de la phase de poules avec trois victoires pour trois défaites, la journée off de vendredi ne sera pas de trop avant le prochain gros choc qui les attend face à la Slovénie, un adversaire qui leur pose toujours de grosses difficultés, contre lequel ils restent d’ailleurs sur quatre défaites consécutives en compétition officielle.
La réaction de François Huetz, central des Bleus : "C'était un match dur physiquement, les Japonais ont bien joué, bien défendu, après, le match se joue sur quelques détails à la fin. Dans le quatrième set, on a fait pas mal de fautes et ensuite, ils ont mieux servi que nous dans le tie-break. Dès qu'on a bien servi, on a réussi à les mettre plus loin du filet et donc à mieux mettre en place notre bloc/def parce que c'est une équipe qui joue très vite, on a sans doute manqué d'un peu de constance dans ce domaine. Maintenant, malgré la frustration et la déception de la défaite au tie-break, c'est toujours plaisant de jouer ce type de rencontre de haut niveau et avec cette équipe de France. On va essayer de bien récupérer vendredi, parce qu'on joue encore une grosse équipe samedi, la Slovénie."
Résultats et programme de l'équipe de France (heure française) :
Poule 1 (Québec, Canada)
Mercredi 11 juin : Argentine/France 3-1 (25-22, 13-25, 25-19, 25-22) Les stats
Samedi 14 juin, 2h : France/Italie 3-1 (25-18, 25-22, 19-25, 26-24) Les stats
Samedi 14 juin, 22h30 : France/Canada 3-2 (25-22, 29-27, 27-29, 21-25, 15-6) Les stats
Dimanche 15 juin, 20h30 : Allemagne/France 3-1 (23-25, 25-19, 29-27, 29-27) Les stats
Poule 4 (Burgas, Bulgarie)
Mercredi 25 juin : Ukraine/France 0-3 (23-25, 21-25, 17-25) Les stats
Jeudi 26 juin : France/Japon 2-3 (22-25, 25-19, 25-22, 20-25, 11-15) Les stats
Samedi 28 juin, 14h30 : Slovénie/France
Dimanche 29 juin, 14h : Turquie/France
Poule 7 (Gdansk, Pologne)
Mercredi 16 juillet, 13h : Chine/France
Vendredi 18 juillet, 16h30 : Cuba/France
Samedi 19 juillet, 20h30 : Iran/France
Dimanche 20 juillet, 20h30 : France/Pologne
Poule 1 (Québec, Canada)
Mercredi 11 juin : Argentine/France 3-1 (25-22, 13-25, 25-19, 25-22) Les stats
Samedi 14 juin, 2h : France/Italie 3-1 (25-18, 25-22, 19-25, 26-24) Les stats
Samedi 14 juin, 22h30 : France/Canada 3-2 (25-22, 29-27, 27-29, 21-25, 15-6) Les stats
Dimanche 15 juin, 20h30 : Allemagne/France 3-1 (23-25, 25-19, 29-27, 29-27) Les stats
Poule 4 (Burgas, Bulgarie)
Mercredi 25 juin : Ukraine/France 0-3 (23-25, 21-25, 17-25) Les stats
Jeudi 26 juin : France/Japon 2-3 (22-25, 25-19, 25-22, 20-25, 11-15) Les stats
Samedi 28 juin, 14h30 : Slovénie/France
Dimanche 29 juin, 14h : Turquie/France
Poule 7 (Gdansk, Pologne)
Mercredi 16 juillet, 13h : Chine/France
Vendredi 18 juillet, 16h30 : Cuba/France
Samedi 19 juillet, 20h30 : Iran/France
Dimanche 20 juillet, 20h30 : France/Pologne
Les 14 Bleus à Burgas (entre parenthèses, le club de la saison 2024/2025) :
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Amir Tizi-Oualou (Tourcoing),
Libéros : Benjamin Diez (Padoue/Italie), Luca Ramon (Tours)
Réceptionneurs/attaquants : Trévor Clevenot (Ziraat Ankara/Turquie), Antoine Pothron (Tours), Noa Duflos Rossi (Toulouse), Yacine Louati (Milan/Italie)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Galatasaray/Turquie)
Centraux : Simon Magnin (Poitiers), Moussé Gueye (Piacenza/Italie), François Huetz (Düren/Allemagne), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova/Italie)
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Amir Tizi-Oualou (Tourcoing),
Libéros : Benjamin Diez (Padoue/Italie), Luca Ramon (Tours)
Réceptionneurs/attaquants : Trévor Clevenot (Ziraat Ankara/Turquie), Antoine Pothron (Tours), Noa Duflos Rossi (Toulouse), Yacine Louati (Milan/Italie)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Galatasaray/Turquie)
Centraux : Simon Magnin (Poitiers), Moussé Gueye (Piacenza/Italie), François Huetz (Düren/Allemagne), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova/Italie)











