HOME
| Actualités FFvolley | ||
| << Le Journal des Bleus : Clevenot à un match du titre | Voir tout | Succès pour les Volleyades Crédit Mutuel 2025 ! >> |
28/04/2025
Equipe de France F : Le point avec César Hernandez
L’équipe de France féminine débute la préparation de sa saison internationale ce lundi à Toulouse. Le nouveau sélectionneur des Bleues César Hernandez, engagé en finale de Saforelle Power 6 avec Nantes, évoque cette préparation et les objectifs de l’été.
Quel sera le programme de l’équipe de France et été ?
Nous avons divisé les groupes en fonction du moment où les joueuses auront terminé leur saison en club. Certaines, comme Héléna (Cazaute) et Juliette (Gelin), vont jouer le Final Four de la Champions League à Istanbul (avec Milan, les 3 et 4 mai), d’autres sont encore concernées par leurs championnats en Saforelle Power 6 (la finale oppose Levallois Paris à Nantes). Donc nous avons divisé les arrivées à Toulouse en quatre groupes, nous avons débuté avec sept joueuses le 15 avril, ensuite, nous aurons un autre groupe qui débute ce lundi 28 avril. Enfin, petit à petit, d’autres joueuses vont nous rejoindre, celles qui auront terminé leur saison en club plus tard. Je souhaite commencer cette préparation avec un groupe élargi, avec des joueuses qui seront appelées à disputer les deux premières semaines de Volleyball Nations League en Chine, puis la seconde en Serbie. Avant cela, nous allons disputer des matchs de préparation contre la Slovénie à Toulouse, ce sera important de discuter autour des systèmes et de l’organisation que nous voulons mettre en place. Nous allons ensuite participer à un tournoi en Pologne avec trois matchs face à la Pologne, la Bulgarie et la Suède, avant de nous envoler pour la Chine puis pour la Serbie. Nous allons changer le groupe après la première semaine de VNL, de nouvelles joueuses vont nous rejoindre en Serbie, d’autres rentreront en France pour continuer à travailler, d’autant que nous préparons dans le même temps les Universiades à Berlin (16-27 juillet) qui auront lieu juste avant la dernière semaine de VNL, au Japon. Pendant cette semaine au Japon, en fonction de nos résultats antérieurs, nous verrons quels seront nos objectifs finaux en termes de résultats, soit tenter d’assurer notre maintien, soit essayer de se qualifier pour le Final 8 en Pologne. L’idée pour moi sur l’ensemble de cette période serait de pouvoir travailler avec un total de 30 joueuses, entre celles qui disputeront la VNL et les Universiades, c’est important pour moi de voir et d’échanger avec toutes celles qui sont à la disposition de l’équipe de France, d’avoir à disposition un large effectif pour me faire une idée de leurs qualités et de ce qu’elles peuvent apporter à l’équipe de France.
Nous avons divisé les groupes en fonction du moment où les joueuses auront terminé leur saison en club. Certaines, comme Héléna (Cazaute) et Juliette (Gelin), vont jouer le Final Four de la Champions League à Istanbul (avec Milan, les 3 et 4 mai), d’autres sont encore concernées par leurs championnats en Saforelle Power 6 (la finale oppose Levallois Paris à Nantes). Donc nous avons divisé les arrivées à Toulouse en quatre groupes, nous avons débuté avec sept joueuses le 15 avril, ensuite, nous aurons un autre groupe qui débute ce lundi 28 avril. Enfin, petit à petit, d’autres joueuses vont nous rejoindre, celles qui auront terminé leur saison en club plus tard. Je souhaite commencer cette préparation avec un groupe élargi, avec des joueuses qui seront appelées à disputer les deux premières semaines de Volleyball Nations League en Chine, puis la seconde en Serbie. Avant cela, nous allons disputer des matchs de préparation contre la Slovénie à Toulouse, ce sera important de discuter autour des systèmes et de l’organisation que nous voulons mettre en place. Nous allons ensuite participer à un tournoi en Pologne avec trois matchs face à la Pologne, la Bulgarie et la Suède, avant de nous envoler pour la Chine puis pour la Serbie. Nous allons changer le groupe après la première semaine de VNL, de nouvelles joueuses vont nous rejoindre en Serbie, d’autres rentreront en France pour continuer à travailler, d’autant que nous préparons dans le même temps les Universiades à Berlin (16-27 juillet) qui auront lieu juste avant la dernière semaine de VNL, au Japon. Pendant cette semaine au Japon, en fonction de nos résultats antérieurs, nous verrons quels seront nos objectifs finaux en termes de résultats, soit tenter d’assurer notre maintien, soit essayer de se qualifier pour le Final 8 en Pologne. L’idée pour moi sur l’ensemble de cette période serait de pouvoir travailler avec un total de 30 joueuses, entre celles qui disputeront la VNL et les Universiades, c’est important pour moi de voir et d’échanger avec toutes celles qui sont à la disposition de l’équipe de France, d’avoir à disposition un large effectif pour me faire une idée de leurs qualités et de ce qu’elles peuvent apporter à l’équipe de France.
Quelle sera la suite du programme ?
Après la phase de poules, tout dépendra de notre qualification ou pas pour le Final 8. Si nous nous qualifions, les joueuses auront une courte pause avant d’attaquer la préparation pour le Championnat du monde à Bordeaux, si nous ne nous qualifions pas, elles auront environ une semaine de break et nous reprendrons le 21 ou le 22 juillet, sachant qu’après, nous n’avons pas tant de temps que ça puisque notre premier match du Mondial est programmé le 22 août face à Porto Rico.
Quels seront les objectifs de l’équipe de France cet été ?
Pour la VNL, notre objectif principal va être de se maintenir, nous savons qu’il est élevé car nous allons rencontrer les meilleures équipes du monde, mais la VNL est une compétition vraiment importante pour nous, nous voulons donc continuer à la jouer en 2026. C’est un nouveau système cette année avec davantage d’équipes en lice (18, seul le dernier est relégué), donc on vise avant tout le maintien, mais comme toutes les autres équipes, on veut aussi se qualifier pour le Final 8. La première semaine va déjà être un bon test, puisque nous affrontons la Turquie, la Belgique, la Chine et la Thaïlande, on va tenter d’aligner à chaque fois la meilleure équipe possible et de préparer chaque match avec l’ambition de le gagner. Je veux vraiment insuffler cette mentalité de gagner les matchs, après, nous verrons si notre niveau de volley va nous permettre de pouvoir rivaliser avec nos adversaires. Par exemple, le premier match contre la Turquie, on sait que si on regarde les classements respectifs des deux équipes, on ne sera pas favoris, mais je veux créer l’état d’esprit de se dire que peu importe l’adversaire en face de nous, il faut aborder chaque match avec l’envie de s’appuyer sur nos forces et de croire en nous. Cette VNL doit aussi nous permettre de prendre de l’expérience en vue du Championnat du monde. Pour ce qui est du Championnat du monde, nous voulons sortir de la phase de poules, notre poule est composée de Porto Rico et de la Grèce, deux équipes avec contre lesquelles nous pouvons rivaliser, et du Brésil. Deux équipes se qualifieront pour les huitièmes de finale, nous voulons en faire partie, ce qui veut dire que le premier match contre Porto Rico sera particulièrement important, il faudra que nous soyons prêts le 22 août pour sortir une bonne performance. Si on se qualifie pour les huitièmes, on tombera forcément contre une grosse équipe, peut-être la Chine, mais là encore, peu importe l’adversaire, il faudra jouer avec nos armes, ne pas avoir peur et donner le meilleur de nous-mêmes. Chaque match est de toute façon une opportunité pour prendre de l’expérience internationale et continuer à grandir.
Quel regard portes-tu sur la saison en clubs des joueuses de l’équipe de France ?
Je suis content, parce que beaucoup d’entre elles ont été loin avec leurs clubs respectifs, elles ont joué des playoffs, atteint des finales et ont répondu présent par rapport aux objectifs de leurs clubs, c’est une bonne chose. Celles qui jouent à l’étranger ont acquis de l’expérience internationale, cette expérience va être enrichissante pour l’équipe de France. Par exemple, nous allons affronter la Turquie, c’est important d’avoir des joueuses ayant évolué cette saison dans le Championnat turc, elles sont donc habituées à affronter les meilleures Turques, c’est forcément un atout. Je suis sûr que toutes les joueuses vont arriver en équipe de France avec une bonne énergie et vont contribuer à apporter une bonne ambiance de travail, ce qui est important pour moi.
.png){kind=small}
