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27/03/2025
Amir Tizi-Oualou : « Aller chercher un premier titre cette saison »
Venu à Tourcoing pour être titulaire, Amir Tizi-Oualou veut aussi remporter des trophées avec son club. Le jeune passeur et le TLM ont une belle opportunité ce samedi avec la finale de la Coupe de France à Chartres contre Montpellier, son ancien club.
Comment vous sentez-vous, toi et l’équipe, à quelques jours de cette finale de Coupe de France ?
On se sent bien. Personnellement je me sens très bien, et je sens l’équipe très déterminée pour aller chercher un premier titre cette saison. On espère que ça va bien se passer samedi.
Vous restez sur une victoire à Narbonne lors de la dernière journée de Marmara SpikeLigue. C’est l’idéal pour préparer cette finale ?
Ce n’était pas notre meilleur match de la saison, on n’a pas très bien joué. La salle était pleine, ils n’avaient plus rien à jouer sur ce match. On avait eu une semaine difficile avec quelques malades, quelques blessures. Ce n’était pas simple de jouer là-bas pour finir la saison, mais on a gagné, peu importe la manière, c’est toujours bien pour la confiance. Après, on sait que si on joue comme ça contre Montpellier, ce sera difficile.
Vous avez affronté Montpellier deux fois cette saison, quel souvenir gardes-tu de ces deux matchs ?
Au match retour, on a mal joué, et on a quand même réussi à gagner un set, et à les accrocher dans le dernier, alors qu’on s’est fait « rouler dessus » dans les deux premiers. Ils nous ont mis sous pression du début à la fin. Le match aller, c’était la période où on ne perdait quasiment jamais. On a gagné 3-0, c’était chez nous, où l’on n’a perdu que deux fois cette saison. Mais à Chartres, pour la finale, ce sera différent, sur terrain neutre.
Quels sont les points forts de cette équipe de Montpellier ?
C’est clairement le bloc-défense. C’est assez impressionnant, ils n’ont pas vraiment de point faible au bloc. Et ensuite, ils sont tous capables de défendre à des moments importants, que ce soit le libero, le pointu ou les centraux, ils sont aussi tous capables de bloquer. A domicile, ils servent vraiment bien, c’est difficile de jouer chez eux, ils sont vraiment solides. C’est ce qui s’est passé au match retour.
Montpellier, c’est ton ancien club, où tu évoluais ces dernières saisons. Qu’est ce que ça fait de les retrouver en finale ?
C’est spécial, c’est clair, mais j’essaye de ne pas trop y penser, de me dire que c’est une finale comme une autre. L’an passé, on est allé en finale de la Coupe de France avec Montpellier, et on l’a perdue, et il y a encore pas mal de joueurs présents cette saison. Cette année, je retourne en finale de mon côté, le club de Montpellier aussi. Personnellement, je n’ai pas envie de perdre en finale deux ans d’affilée, et eux non plus j’imagine (rires). Mais j’ai très envie de la gagner.
On se sent bien. Personnellement je me sens très bien, et je sens l’équipe très déterminée pour aller chercher un premier titre cette saison. On espère que ça va bien se passer samedi.
Vous restez sur une victoire à Narbonne lors de la dernière journée de Marmara SpikeLigue. C’est l’idéal pour préparer cette finale ?
Ce n’était pas notre meilleur match de la saison, on n’a pas très bien joué. La salle était pleine, ils n’avaient plus rien à jouer sur ce match. On avait eu une semaine difficile avec quelques malades, quelques blessures. Ce n’était pas simple de jouer là-bas pour finir la saison, mais on a gagné, peu importe la manière, c’est toujours bien pour la confiance. Après, on sait que si on joue comme ça contre Montpellier, ce sera difficile.
Vous avez affronté Montpellier deux fois cette saison, quel souvenir gardes-tu de ces deux matchs ?
Au match retour, on a mal joué, et on a quand même réussi à gagner un set, et à les accrocher dans le dernier, alors qu’on s’est fait « rouler dessus » dans les deux premiers. Ils nous ont mis sous pression du début à la fin. Le match aller, c’était la période où on ne perdait quasiment jamais. On a gagné 3-0, c’était chez nous, où l’on n’a perdu que deux fois cette saison. Mais à Chartres, pour la finale, ce sera différent, sur terrain neutre.
Quels sont les points forts de cette équipe de Montpellier ?
C’est clairement le bloc-défense. C’est assez impressionnant, ils n’ont pas vraiment de point faible au bloc. Et ensuite, ils sont tous capables de défendre à des moments importants, que ce soit le libero, le pointu ou les centraux, ils sont aussi tous capables de bloquer. A domicile, ils servent vraiment bien, c’est difficile de jouer chez eux, ils sont vraiment solides. C’est ce qui s’est passé au match retour.
Montpellier, c’est ton ancien club, où tu évoluais ces dernières saisons. Qu’est ce que ça fait de les retrouver en finale ?
C’est spécial, c’est clair, mais j’essaye de ne pas trop y penser, de me dire que c’est une finale comme une autre. L’an passé, on est allé en finale de la Coupe de France avec Montpellier, et on l’a perdue, et il y a encore pas mal de joueurs présents cette saison. Cette année, je retourne en finale de mon côté, le club de Montpellier aussi. Personnellement, je n’ai pas envie de perdre en finale deux ans d’affilée, et eux non plus j’imagine (rires). Mais j’ai très envie de la gagner.
"J'ai progressé chaque jour de la saison"
Tu as choisi de quitter Montpellier l’été dernier pour aller chercher une place de titulaire à Tourcoing. Est-ce que tout s’est déroulé comme tu l’imaginais ?
Oui, ça s’est passé comme je l’espérais. On est bien classé en championnat, on a réussi à avoir un ticket en Coupe d’Europe pour le club, on joue notre première finale, et j’espère que ce ne sera pas la dernière. Avant de venir ici, mes objectifs étaient de jouer du mieux possible, individuellement, et de gagner des titres. L’an dernier, j’étais très déçu après la défaite en Coupe de France. Donc cette saison, mon objectif était de tout gagner, si c’était possible. En Coupe d’Europe, cela ne s’est pas très bien passé contre Lublin, l’équipe de Wilfredo Leon. Maintenant, on est concentré à fond sur la Coupe et les playoffs de Marmara SpikeLigue.
Tu avais 18 ans au début de la saison, c’est difficile d’être passeur titulaire à cet âge ?
C’est ce que j’ai toujours voulu faire, d’être titulaire dans un club professionnel, même si je ne pensais pas que cela arriverait aussi tôt. J’aspire à aller à l’étranger, mais je devais commencer par être titulaire en France. Malgré mon âge, je pense que ça s’est bien passé. J’appréhendais un petit peu. Quand j’ai joué avec Montpellier, au début de la saison précédente, je me disais que j’avais 17 ans, et donc peu de pression. Je me suis dit la même chose en arrivant ici, que la pression n’allait pas être forcément sur moi, que j’allais avoir de bonnes périodes et de moins bonnes périodes. J’étais surtout content de jouer en professionnel aussi jeune, surtout avec des gars qui, en plus d’être de supers joueurs, sont vraiment bienveillants avec moi.
As-tu senti une évolution au fil des semaines ?
Je me suis senti progresser à chaque match. Même les matchs où on était moins bien, ce sont finalement les matchs les plus importants pour moi, pour continuer à progresser, à être à 100% à chaque entraînement. Je pense que j’ai progressé tous les jours de la saison !
Et dans quel domaine cela se manifeste ?
Un peu partout. Tout ce qui est en dehors de mon poste, comme le bloc ou le service, cela ne dépend pas forcément du temps de jeu, mais plutôt du travail personnel. Pour ce qui dépend de mon poste, je pense être beaucoup plus serein, avoir beaucoup plus confiance en moi dans les moments compliqués, notamment dans les fins de set. Et après, dans tous les secteurs techniques et tactiques, en tant que passeur, le meilleur moyen de progresser, en plus de s’entraîner avec un bon staff, c’est de jouer le plus possible.
Tu disais tout à l’heure que, en plus d’un rôle de titulaire, tu étais venu à Tourcoing pour gagner des trophées. On arrive dans la période importante…
C’est ça ! Pour le moment je suis titulaire, on a un titre à aller chercher. Pour le club, c’est très important. L’équipe ne sera pas la même l’an prochain. Une équipe comme ça, qui est aussi bien construite pour gagner, ce n’est pas tous les ans. On a une opportunité de gagner, j’espère qu’on va le faire. Pour ceux qui vont partir, partir avec au moins un titre, c’est réussir sa saison. C’est maintenant que ça se joue, même s’il ne faut trop se mettre la pression avant le match de samedi. Il faut d’abord se concentrer sur nous, même s’il y aura des choses à faire techniquement et tactiquement par rapport à eux.
Un trophée, c’est important pour le club, pour les supporters…
On devait jouer cette saison dans notre nouvelle salle, dans la salle historique (le complexe Léo-Lagrange est toujours en travaux de rénovation, ndlr). Ce n’est pas le cas, et pourtant les supporters sont là à chaque match, malgré le fait qu’on ne joue pas à Tourcoing. Ce week-end, ils vont venir à Chartres. Donc en plus de vouloir gagner cette Coupe pour nous, pour le club, on veut la gagner pour nous. Et aussi, c’est la première finale de Coupe de France de notre coach Dorian Rougeyron, on veut la gagner pour lui aussi.
Oui, ça s’est passé comme je l’espérais. On est bien classé en championnat, on a réussi à avoir un ticket en Coupe d’Europe pour le club, on joue notre première finale, et j’espère que ce ne sera pas la dernière. Avant de venir ici, mes objectifs étaient de jouer du mieux possible, individuellement, et de gagner des titres. L’an dernier, j’étais très déçu après la défaite en Coupe de France. Donc cette saison, mon objectif était de tout gagner, si c’était possible. En Coupe d’Europe, cela ne s’est pas très bien passé contre Lublin, l’équipe de Wilfredo Leon. Maintenant, on est concentré à fond sur la Coupe et les playoffs de Marmara SpikeLigue.
Tu avais 18 ans au début de la saison, c’est difficile d’être passeur titulaire à cet âge ?
C’est ce que j’ai toujours voulu faire, d’être titulaire dans un club professionnel, même si je ne pensais pas que cela arriverait aussi tôt. J’aspire à aller à l’étranger, mais je devais commencer par être titulaire en France. Malgré mon âge, je pense que ça s’est bien passé. J’appréhendais un petit peu. Quand j’ai joué avec Montpellier, au début de la saison précédente, je me disais que j’avais 17 ans, et donc peu de pression. Je me suis dit la même chose en arrivant ici, que la pression n’allait pas être forcément sur moi, que j’allais avoir de bonnes périodes et de moins bonnes périodes. J’étais surtout content de jouer en professionnel aussi jeune, surtout avec des gars qui, en plus d’être de supers joueurs, sont vraiment bienveillants avec moi.
As-tu senti une évolution au fil des semaines ?
Je me suis senti progresser à chaque match. Même les matchs où on était moins bien, ce sont finalement les matchs les plus importants pour moi, pour continuer à progresser, à être à 100% à chaque entraînement. Je pense que j’ai progressé tous les jours de la saison !
Et dans quel domaine cela se manifeste ?
Un peu partout. Tout ce qui est en dehors de mon poste, comme le bloc ou le service, cela ne dépend pas forcément du temps de jeu, mais plutôt du travail personnel. Pour ce qui dépend de mon poste, je pense être beaucoup plus serein, avoir beaucoup plus confiance en moi dans les moments compliqués, notamment dans les fins de set. Et après, dans tous les secteurs techniques et tactiques, en tant que passeur, le meilleur moyen de progresser, en plus de s’entraîner avec un bon staff, c’est de jouer le plus possible.
Tu disais tout à l’heure que, en plus d’un rôle de titulaire, tu étais venu à Tourcoing pour gagner des trophées. On arrive dans la période importante…
C’est ça ! Pour le moment je suis titulaire, on a un titre à aller chercher. Pour le club, c’est très important. L’équipe ne sera pas la même l’an prochain. Une équipe comme ça, qui est aussi bien construite pour gagner, ce n’est pas tous les ans. On a une opportunité de gagner, j’espère qu’on va le faire. Pour ceux qui vont partir, partir avec au moins un titre, c’est réussir sa saison. C’est maintenant que ça se joue, même s’il ne faut trop se mettre la pression avant le match de samedi. Il faut d’abord se concentrer sur nous, même s’il y aura des choses à faire techniquement et tactiquement par rapport à eux.
Un trophée, c’est important pour le club, pour les supporters…
On devait jouer cette saison dans notre nouvelle salle, dans la salle historique (le complexe Léo-Lagrange est toujours en travaux de rénovation, ndlr). Ce n’est pas le cas, et pourtant les supporters sont là à chaque match, malgré le fait qu’on ne joue pas à Tourcoing. Ce week-end, ils vont venir à Chartres. Donc en plus de vouloir gagner cette Coupe pour nous, pour le club, on veut la gagner pour nous. Et aussi, c’est la première finale de Coupe de France de notre coach Dorian Rougeyron, on veut la gagner pour lui aussi.
"Les Bleus ? C'est dans un coin de ma tête"
Parlons un peu de l’équipe de France pour finir. Tu avais participé au stage avant la VNL l’an passé avec les Bleus, on imagine que tu dois avoir envie d’y retourner…
C’est sûr que j’y pense. Mais la meilleure façon de se préparer à y aller, le meilleur moyen d’être sélectionné, c’est de jouer le mieux possible en club, que ce soit individuellement ou collectivement. Pour le moment, je pense que ça se passe plutôt bien avec Tourcoing. Donc l’équipe de France, c’est dans un coin de ma tête. Mais actuellement, je pense plus à gagner des titres avec Tourcoing et à cette fin de saison très importante.
Tu fais partie d'une génération qui a empilé les titres en jeunes, en remportant notamment le Mondial U19 et l’Euro U20. Que peux-tu nous dire sur cette équipe ?
On est une équipe d’idiots (rires). On s’entend tous très bien, et je pense que ça se voit sur le terrain. Dans certaines sélections, il y a parfois des problèmes entre les titulaires et les remplaçants, entre ceux qui jouent en club ou non, chez nous ce n’est pas du tout comme ça. Il n’y a pas de différenciation par rapport à la réputation, au nom de famille, etc. On s’entend vraiment bien, et on a la chance, en plus, d’être des bons joueurs, je pense. Le niveau individuel est là, et comme il y a une bonne ambiance, c’est ce qui fait qu’on joue vraiment bien. On a tout gagné, et cet été on a un titre de champion du monde à défendre.
En plus vous voyez l’équipe de France seniors qui gagne deux titres olympiques, cela doit vous faire rêver et vous tirer vers le haut…
On a envie de faire encore mieux ! Dans notre génération, on aspire à arriver dans l’équipe première, et apporter de la concurrence. Ils ont gagné deux titres, on a envie de gagner aussi, et d’augmenter le palmarès de notre équipe nationale, de la faire grandir encore plus.
C’est sûr que j’y pense. Mais la meilleure façon de se préparer à y aller, le meilleur moyen d’être sélectionné, c’est de jouer le mieux possible en club, que ce soit individuellement ou collectivement. Pour le moment, je pense que ça se passe plutôt bien avec Tourcoing. Donc l’équipe de France, c’est dans un coin de ma tête. Mais actuellement, je pense plus à gagner des titres avec Tourcoing et à cette fin de saison très importante.
Tu fais partie d'une génération qui a empilé les titres en jeunes, en remportant notamment le Mondial U19 et l’Euro U20. Que peux-tu nous dire sur cette équipe ?
On est une équipe d’idiots (rires). On s’entend tous très bien, et je pense que ça se voit sur le terrain. Dans certaines sélections, il y a parfois des problèmes entre les titulaires et les remplaçants, entre ceux qui jouent en club ou non, chez nous ce n’est pas du tout comme ça. Il n’y a pas de différenciation par rapport à la réputation, au nom de famille, etc. On s’entend vraiment bien, et on a la chance, en plus, d’être des bons joueurs, je pense. Le niveau individuel est là, et comme il y a une bonne ambiance, c’est ce qui fait qu’on joue vraiment bien. On a tout gagné, et cet été on a un titre de champion du monde à défendre.
En plus vous voyez l’équipe de France seniors qui gagne deux titres olympiques, cela doit vous faire rêver et vous tirer vers le haut…
On a envie de faire encore mieux ! Dans notre génération, on aspire à arriver dans l’équipe première, et apporter de la concurrence. Ils ont gagné deux titres, on a envie de gagner aussi, et d’augmenter le palmarès de notre équipe nationale, de la faire grandir encore plus.